Cinéma : le film « le combat de Soliri » fait réagir

Mai 23, 2022

Madjiadoum Delajoie a lancé officiellement son 1er film long métrage intitulé  «  Combat de Soliri » ce samedi 21 mai 2022 au CEFOD de N’Djamena. Ce film traite un fait social en mettant un accent particulier sur les violences basées sur le Genre (VBG). Le film le Combat de Soliri est d’une durée de 2 h, réalisé par Madjiadoum Delajoie Patrice à N’Djamena dans une maison de la ville. Reportage

Selon le réalisateur le combat de Soliri est une histoire d’une fille qui a grandi au village avec son grand-frère. Et qui a eu la chance d’étudier et a obtenu une licence en droit. Après ces études, elle décide d’aller passer ses vacances au village où selon elle le droit de la femme n’est pas respecté. Elle a fait de ça un combat pour que ce droit de la femme soit restauré, le combat de Soliri est un combat contre la VBG. Le combat de Soliri a drainé un nombre important  des téléspectateurs plus particulièrement les jeunes filles et femmes. Elles ont animé la salle par des applaudissements en suivant les séquences de la série. Certaines d’entre elles  se sont confiées au micro de Ialtchad Presse.

Pour Nadine  téléspectateur «  je pense  que le film parle des violences basées sur le genre au village, mais non seulement au village même ici en ville, les hommes maltraitent les femmes, alors qu’il faut cela cesser puis que l’information du film est bien passée. Pour que les hommes comprennent, nous sommes vos sœurs, mères et épouses ».

Quant à Martin « ce qui m’a impressionné dans ce film c’est le courage des femmes. La femme qui est venue au village pour défendre le droit de la femme, une femme dans un monde traditionnel qui s’est exprimé et défendre le droit des autres femmes » .

Maimouna  Catherine,  «  je suis venu pour voir ce film intitulé le combat de Soliri. Ce film m’a beaucoup touché parce que le film parle de la maltraitance des jeunes filles et des femmes. Au village, les parents donnent des filles en mariage alors que le droit interdit le mariage des enfants ».

Fabrice, «  je pense, c’est un très bon message, déjà qu’il a titré le combat de Soliri puis nous avons écouté le message. Elle veut qu’on respecte le droit de la femme. Elle est l’égale à l’homme ».

Ousmane Bello Daoudou

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