Bébé abandonné sur des tas d’ordure

Mai 21, 2022

Un bébé de sexe masculin est trouvé vivant et seul, ce samedi 21 mai. C’était au petit matin au quartier Ridina dans le 5e arrondissement de N’Djamena la capitale tchadienne. Alertée par le chef de carré 4, M. Abdelkader N’Guembang, les éléments de sécurité du commissariat de police CSP5 sont appelés sur les lieux pour constater le fait. Sur leur instruction et à bord de leur véhicule, le bébé est transporté à l’hôpital de la Mère et de l’Enfant pour un suivi médical. Reportage.

Un bébé jeté sur les tas d’ordures a été découvert très tôt ce matin au quartier Ridina carré 4. Un bébé est de sexe féminin. Elle a été bien emmaillotée d’une couverture et abandonnée par sa mère biologique qui a disparu dans la nature. Et cela pour des raisons inconnues, seule elle pourrait avouer les faits. Cette découverte a drainé une marrée des habitants de ce quartier, hommes et femmes. Informé, le chef de carré4 M. Abdelkader N’Guembang a alerté le plutôt possible la police du 5e arrondissement. La CSP5 aussitôt envoyée les éléments pour constater le fait avant de conduire l’enfant et quelques témoins pour le déposer à l’hôpital de la mère et de l’Enfant de N’Djamena.

 Mme Migueyamta Djibrine environ 40 ans est aussi témoin de l’évènement de ce matin. Teint clair, taille moyenne, la jeune dame est mère de plusieurs enfants. Elle se propose par compassion de récupérer le bébé pour le garder. Une de ses voisines elle, s’appelle Fatimé Zara n’a pas d’enfants et se propose-t-elle aussi pour l’adoption du bébé. Selon le chef de carré  numéro 4, tout dépend des autorités qui peuvent décider de remettre l’enfant à qui peut le garder. Selon une source policière du CSP5, la police a déjà fait son travail, ce qui reste c’est de déposer un rapport relatif au fait constaté.

Pour un vieil homme du quartier M. Abdoulaye Issa, autrefois, il n’y avait pas de telle dérive sociale. Aujourd’hui dit-il, les jeunes gens, filles et garçons ne respectent plus leurs parents. C’est la conséquence de la récalcitrante, le phénomène d’abandon des enfants qui ne cesse de se perpétuer. « Je conseille aux parents de ne pas se fatiguer à parler à mes petits-enfants et d’attirer leur attention sur cette dérive sociale. Car la vie humaine est sacrée, il faut la respecter et ne pas le supprimer. Si le vagabondage sexuel qui s’invite entre les jeunes adolescents s’arrête, le phénomène lui aussi va cesser », conclut-il..

Moyalbaye Nadjasna

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