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Les femmes vendeuses de poissons à l’école de gestion d’entreprise

Avr 01, 2022

L’Association Bet Al-Nadjah initie une formation à l’intention de l’Union des organisations des femmes vendeuses de poissons du Tchad (UOFVPT), ce 1er avril 2022 dans un centre ici à N’Djamena. Placée sous une stratégie dénommée 4HE ou « les quatre heures de mon Entreprise », la formation vise à outiller les vendeuses de poissons sur les techniques de gestion et de la normalisation de leur entreprise. Reportage.

Une trentaine des femmes leaders membres de l’Union des organisations des femmes vendeuses de poissons du Tchad (UOFVPT), suivent depuis ce matin une formation sur la gestion de leur entreprise. La formation est dénommée 4HE (les quatre heures de mon entreprise). Selon le formateur M. Réoulare Rodrigue, Bet Al-Nadjah dans sa politique d’inclusion professionnelle a jugé utile de faire recours aux femmes vendeuses de poissons. À son avis, le programme 4HE vise à renforcer la capacité de leurs cibles sur les techniques de gestion et de normalisation des entreprises.  À l’issue de la formation, dit-il, les vendeuses de poissons outillées pourront gérer avec efficience leurs activités génératrices de revenus. Il ajoute que celles-ci sauront également les démarches à entreprendre auprès de l’agence Nationale d’Investissement et d’Exportation (ANIE) pour la formalisation de leurs activités.

Le formateur assure que d’autres étapes d’accompagnement vont suivre cette formation. Il cite le processus de création et éventuellement, l’élaboration de business plan. D’après M. Rodrigue ce serait une étape qui va permettre l’Union des organisations des femmes vendeuses de poissons du Tchad (UOFVPT) de bénéficier d’appui technique et financier.

Pour mme Fihil Agoï, présidente de l’Union des organisations des femmes vendeuses de poissons du Tchad (UOFVPT), leur activité leur permet de supporter un tant soit peu la charge familiale, mais c’est un moyen important d’autonomisation de la femme. Elle souligne que cette activité lutte contre la pauvreté, le chômage, la prostitution en milieu urbain. Seulement, elle estime qu’il faut analyser de près les obstacles de leurs activités. Une fois le mal diagnostiqué, tout ira pour le bien des femmes vendeuses de poissons. « Nous osons croire qu’avec cette formation que Bet Al-Nadjah nous fait bénéficier, nous allons relever sans doute nos multiples défis », confie-t-elle. Mme Fihil Agoï, demande aux participantes à cette formation d’être assidus et attentifs pour donner un bon résultat et d’exemple aux autres.

Elle plaide aussi auprès du gouvernement et d’autres partenaires techniques et financiers d’accompagner le développement des activités des femmes vendeuses de poissons. Elle a remercié l’association bienfaitrice avant de préciser que c’est depuis huit (08) ans qu’existe leur organisation.

Moyalbaye Nadjasna
Ousmane Bello Daoudou

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