jeudi 28 mars 2024

Plaidoyer pour l’adaptation au changement climatique

Mar 09, 2022

À l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la Femme JIF ce 08 mars, la représentante du système des Nations Unies au Tchad et la ministre de la Femme, de la Famille et de la Protection de la petite enfance ont prononcé des discours. Elles ont axé leurs allocations sur les instruments juridiques internationaux relatifs à la protection de la femme et sur le changement climatique ratifié par le Tchad. Reportage.

La femme est célébrée en ce 08 mars dans le monde. Au Tchad, une semaine est accordée à cette fête. Prenant la parole lors de cette commémoration, la  représentante du système des Nations Unies au Tchad madame Violette Kakyanye, réaffirme la position de son organisation face aux inégalités dont font face les femmes. Pour elle, les femmes du monde entier revendiquent les mérites d’un avenir égalitaire libre des stéréotypes, des préjugés et de violences. Madame Violette exprime sa gratitude à l’endroit du gouvernement tchadien de transition qui a permis aux femmes d’organiser un symposium national. « Ce symposium a permis aux femmes de réfléchir et de se préparer afin d’apporter leur contribution au dialogue national. Tout cela pour défendre la cause de la femme tchadienne, l’amélioration de son statut ainsi que sa condition sociale, économique et politique », a-t-elle indiquée.

Pour sa part, la ministre de la  Femme, de la Famille et de la Protection de la petite enfance Amina Priscille Longoh, loue les mérites des femmes. Selon elle, les femmes sont des mères, des lumières et sagesses, elles soulagent les peines, elles portent la vie et l’amour maternel. Elle rappelle également le contexte de la fête du 08 mars qui selon elle met en avant la lutte pour les femmes notamment la réduction des inégalités. Madame Amina place le thème mondial « l’égalité aujourd’hui et un avenir durable dans le contexte du changement climatique » dans le contexte du Tchad. À son avis, ce thème tombe bien quand on sait que la crise climatique et la réduction des catastrophes restent un défi du 21e siècle. « Les femmes sont les plus vulnérables au changement climatique que les hommes, car elles constituent la majorité des populations les plus pauvres et les plus dépendantes des ressources naturelles que la crise climatique menace le plus », précise-t-elle. Les femmes sont les agents du changement poursuit-elle, et des leaders puissantes dans l’adaptation climatique et les initiatives durables.

La ministre de la femme, de la Famille et de la Protection de la petite enfance incite les décideurs en ces termes : « j’exhorte enfin les décideurs à continuer à examiner les opportunités ainsi que les contraintes pour donner aux femmes et aux filles, les moyens de faire entendre leurs voix et d’être des actrices dans la prise de décision liée aux changements climatiques et à la durabilité essentielle pour le développement ». Elle rappelle les instruments juridiques internationaux ratifiés par le Tchad. Il  s’agit notamment de la convention cadre des Nations unies sur le changement climatique. Pour elle, le Tchad s’est engagé désormais dans le cadre de la nouvelle dynamique de coopération internationale sur les changements climatiques en impliquant les femmes.

Kouladoum Mireille Modestine

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