L'association internationale « Tournons la page » section du Tchad a organisé hier 25 mai un point de presse dans les locaux de la Fm Liberté à Chagoua dans le 7e arrondissement de la ville de N’Djamena relatif aux massacres perpétrés sur les populations civiles au sud du Tchad.
Pour le Coordonnateur Ngarassal Saham Jacques de l'association dénonce dit-il, « des massacres barbares perpétrés sur les populations du Logone oriental dans un conflit déclenché par l'assassinat d'un éleveur ».
Selon lui, la situation est très préoccupante par le fait que le gouvernement de transition est incapable de gérer les cas de violations graves de droit de l’homme qui ne cessent de se multiplier. M. Saham accuse la transition d’entretenir sinon de cautionner ce qui se passe dans la zone.
« Depuis l'installation d'une base militaire de l'armée française aux alentours de ces zones, il y eu des massacres. Cela nous amène à nous interroger sur le rôle de la mission d'une telle base », dit-il. Il tient à informer l'opinion nationale et internationale que depuis 10 jours plusieurs villages au sud du pays, précisément dans la Nya Pendé et Mont de Lam, sont au cœur des crimes et massacres odieux commis par des personnes non identifiées faisant plusieurs victimes, des pasteurs, des jeunes, des femmes, des personnes âgées et des enfants.
L’association exige du gouvernement de transition de prendre ses responsabilités en matière de sécurité sur toute l'étendue du territoire national puis procéder à l'arrestation de tous les auteurs, les coauteurs et les complices. Ensuite de diligenter une enquête sur l'ensemble des massacres pour sécuriser toutes les villes et les villages ayant subi ces atrocités afin de ramener la confiance et la quiétude dans la région.
Ousmane Bello Daoudou
Unicef et Airtel Tchad se sont associés pour lancer un partenariat panafricain sur 5 ans dont l'objectif est d'accélérer l'apprentissage numérique en connectant les écoles à Internet et en offrant un accès gratuit aux plateformes d'apprentissage dans le pays.
Le Directeur général d’Airtel Tchad Laurent Bouda affirme que par ce partenariat, les deux organisations s’engagent envers l'éducation, piller central de leur responsabilité sociale d'entreprise. Ils soulignent que ce partenariat avec l’Unicef leur permettra d'élargir l'impact et de garantir que l'apprentissage numérique soit intégré au programme de services essentiels pour les enfants du Tchad.
Il affirme que cette collaboration est une étape majeure qui coïncide avec le lancement de leur nouvelle stratégie de durabilité. Donc, ils s'engagent à soutenir l'éducation pour la prochaine décennie, en reconnaissant l'importance cruciale de l'apprentissage numérique pour chaque enfant, chaque jeune, et chaque enseignant dans tous les départements du Tchad.
Il souligne qu'il reste dans leur zone de confort de la téléphonie mobile en offrant des produits et services en dotant les écoles de connexions gratuites, notamment un accès gratuit aux sites d'éducation pendant 5 ans.
Selon lui, ce partenariat sera en premier lieu implanté au lycée féminin de N’Djamena. « C’est un partenariat qui encourage l'éducation, également l'éducation des filles, car comme dit un adage: éduquer une fille, c'est éduquer toute une Nation ». Au total, 37 établissements scolaires dans tout le pays bénéficieront de ce projet ambitieux.
En tant qu'acteur clé du changement pour une éducation numérique, Airtel Tchad est fier de collaborer avec l’Unicef pour faire progresser l'éducation et la connectivité, « nous avons la possibilité de transformer l'éducation et d'offrir des opportunités inégalées en donnant un coup de pouce à nos enfants et à la jeunesse de notre nation à travers une aventure passionnante et inspirante ».
La représentante de de l’Unicef Sophie Léonard explique que cette cérémonie de lancement de partenariat Unicef/Airtel met le NET au cœur des établissements scolaires. Elle ajoute qu’en 2022 le Bureau régional de l’Unicef pour l'Afrique de l’Ouest et du centre a signé un partenariat régional avec Airtel Africa. « Ce partenariat prévoit la fourniture gratuite de la connexion internet à 13 lycées puis connexion internet gratuite et des équipements informatiques à 23 écoles normales d'instituteurs aussi, SMS gratuit pour la promotion de l'éducation digitale à travers l'implication des jeunes ».
Mme Sophie Léonard affirme que l'Éducation des enfants (garçons et filles) est une priorité pour l’Unicef y compris les cours en ligne avec la connexion que Airtel offre en s’inscrivant dans l'approche humanitaire dans le développement et la paix à travers le renforcement de la résilience des populations. Elle termine en disant l’Unicef a offert 500 tables bancs à 10 écoles de la ville de N’Djamena et 1200 écoles avec plusieurs salles à travers le pays.
Ousmane Bello Daoudou
Lors d’un point de presse animé ce 24 mai le parti union des nationalistes tchadiens (UNT) dénonce la recrudescence de l'insécurité sur l'ensemble du territoire, la crise énergétique et la tournée inopportune du président de transition alors que le pays traverse des crises sociales.
Adam Agadji Kawou président de l'UNT dit constater avec désolation le non-respect des engagements d'ordre sécuritaire pris par le président de transition, « le seul motif, disait-il, qui l'a amené à prendre le pouvoir, ce qui suppose que les Tchadiens dans leur ensemble ne souffriraient d'aucune agression d'où qu'elle viendrait », dit-il. M. Kawou affirme qu'aujourd'hui, partout les Tchadiens sont exposés à une crise sécuritaire sans précédent, « des massacres ciblées et répétées des agriculteurs savamment entretenus par certains responsables en charge des sécurités qui arment leurs bouviers dans la majeure partie méridionale du pays, les enlèvements organisés des populations contre rançons... tout ceci dénote que le Gouvernement de la transition et le Conseil national de transition ne sont pas à la hauteur des tâches qu'ils se sont assignées au sortir du dialogue National tant protesté par la majorité des forces vives de la nation », s'est-il indigné.
Pour lui, « l’on ne saurait prétendre assurer la sécurité au-delà des frontières nationales si on n’arrive pas à la garantir à son peuple cette sécurité », a-t-il lâché. Le responsable de l'UNT a aussi abordé la tournée du président de transition dans la partie septentrionale du pays. Il souligne qu'au moment où les Tchadiens dans leur ensemble peinent à subvenir aux besoins les plus élémentaires des ménages, des faramineuses sommes seraient décaissées pour une sorte de précampagne électorale, dit-il. « Nous rappelons que pour cette phase dite de transition, quoiqu'elle soit vivement contestée, le bon sens aurait voulu que les acteurs se concentrent sur l'essentiel : assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, veiller sur la préservation de la paix sociale au lieu de s’adonner à des tournées », a-t-il dit.
La crise énergétique n'a pas été occultée par Kawou. Selon lui, cette crise relève de la mauvaise gestion par le gouvernement de ce secteur énergétique, « l’énergie est essentielle pour tout, l'État doit avoir une gestion rigoureuse avec une bonne planification, mais malheureusement pour le peuple tchadien ce secteur est géré de manière opaque par le gouvernement ». Pour lui, il est inconcevable que le Tchad dispose d’une raffinerie et que les Tchadiens souffrent du manque de carburant ou de la flambée injustifiable, dit-il.
Pour finir, M. Kawou invite les autorités en charge de la transition à être attentifs aux attentes des Tchadiens notamment la sécurité, à accélérer le processus électoral afin d'organiser les élections générales aux termes de la transition sans calcul d'intérêt, gérer les ressources énergétiques et les finances de manière juste et responsable, d'engager les négociations en vue de restaurer un climat de confiance au niveau national et aussi diplomatique.
Abderamane Moussa Amadaye
L'organisation Africaine de Normalisation (ARSO) et l'Agence Tchadienne de Normalisation (ATNOR) ont organisé ce 23 mai dans un hôtel de l'amitié de la capitale tchadienne, N’Djamena, un atelier de sensibilisation sur les normes des produits agricoles.
La Directrice d'ATNOR, Dr.Haoua Brahim Djabaye affirme, « cet atelier réuni plusieurs experts étrangers et tchadiens. L'objectif est de sensibiliser les participants pour aider les exportateurs à vendre leurs marchandises dans les grands marchés. Si les produits tels que le sésame non reconnu sont exportés en Europe, l'autre pays n'acceptera jamais. Il faut que les exportateurs respectent les normes pour l'exportation de leurs produits ».
La ministre de l'Industrie et de commerce, Mme Walendom Robertine dit que c'est en ayant conscience de la nécessité d'arrimer le Tchad à la modemité que les plus hautes autorités du pays ont créé l'Agence Tchadienne de Normalisation, Organisme National de Normalisation (ONN). Pour elle, à travers l'ATNOR, le Tchad a rejoint l'ARSO et a été officiellement reconnue comme membre depuis juin 2022. En tant que nouveau membre, le Tchad bénéficie des avantages de formation des experts du Tchad et la participation des experts du Tchad dans le développement et l'harmonisation des normes pour l'Afrique. Pour faciliter le commerce intra-africain.
Elle affirme que le gouvernement de transition, sous le leadership du président de transition Mahamat Idriss Déby Itno, a toujours mis la question du développement des filières porteuses agrosylvopastorale et halieutiques, à travers la promotion des Pôles agricoles au centre de ses préoccupations.
Selon elle, l'ONN, l'ATNOR a pour mission de contribuer à l'élaboration et à la mise en œuvre de la politique du gouvernement en matière de qualité, sous le leadership du Premier ministre à travers le ministère du Commerce et de l'Industrie qui en assure la tutelle.
L'ATNOR constitue un rempart à l'importation des marchandises qui pourraient nous envahir dans le cadre de l'Accord continental sur la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECA), et un outil de promotion de la diversification de notre économie et la promotion des exportations de nos produits sur le marché international, a-t-elle dit. Elle poursuit, il est important que l'ARSO accompagne l'ATNOR dans la campagne de sensibilisation pour informer les parties prenantes des exigences leur permettant de commercer dans le cadre de la ZLECAF.
Noël Adoum
La Secrétaire d'État (SE) aux Affaires étrangères, aux Tchadiens de l'Étranger et à la Coopération internationale a présidé une réunion de relance des commissions mixtes interministérielle ce mardi 23 mai au ministère des Affaires étrangères dans le 2e arrondissement de la ville de N’Djamena.
Pour Mme Housouna Kassiré Isabelle le gouvernement de la transition est doté d'un cahier de charge qui dans son volet politique extérieure et diaspora (initiative 3 et 4) demande de veiller la tenue régulière des commissions mixtes avec les pays amis et de multiples rencontres diplomatiques pour renforcer la sécurité transfrontalière avec les pays voisins en cette période de la transition.
Selon elle, le ministère a programmé dans son plan d'action 2023 un chronogramme d'activités en phase avec les objectifs d'organiser des commissions mixtes avec les pays voisins et amis. « C'est en fonction des priorités et de l'intérêt de notre pays avec les autres États suivant ce chronogramme Tchad-RCA en juin 2023 à Bangui, Tchad-Nigeria début août à Abuja, Tchad-Niger mi-août à N’Djamena, Tchad-Cameroun fin août à N’Djamena, Tchad-Maroc septembre à Rabat, Tchad-Égypte fin septembre au Caire », a-t-elle précisé.
Mme Kassiré affirme que le Tchad a signé un accord-cadre au titre de la sécurité transfrontalière dans le cadre bilatéral pour renforcer la sécurité de ses frontières. Elle soutient que c’est à cause des difficultés de mise en œuvre des accords signés dont plusieurs sont devenus obsolètes que les choses ont tardé. Elle ajoute aussi que le manque d'un mécanisme de suivi évaluation pour accompagner cette mise en œuvre a joué un rôle négatif.
La SE demande l'implication de toutes les ministres sectorielles afin de solutionner les problèmes de la sécurité transfrontalière entre les pays mentionnés plus haut.
Ousmane Bello Daoudou
Les Tchadiens réagissent à la suite du rapport de l'Union africaine (UA) publié la semaine dernière sur la phase 2 de la transition de 24 mois. Et demande aux autorités de la transition de ne pas se présenter aux futures élections et la non-prolongation de la transition. Ialtchad presse a fait réagir quelques citoyens ce lundi 22 mai 2023 dans les grandes artères de la ville de N’Djamena. Vox pop.
Assane Ahmon Malloum Artiste comédien, président de compagnie planète jeune. « Je pense qu’il faut savoir que le Tchad est un pays indépendant depuis 1960. Je crois que la décision de l’UA est un abus de langage parce que les pays qui ont signé des conventions, des traités doivent dépendre de ces conventions et ses traités. Où est l'indépendance ou la souveraineté d'un État? Le Tchad peut se retirer de l'UA. Est-ce que cela peut empêcher le Tchad être comme un État ou un pays ? Les Tchadiens se sont retrouvés et ont décidé d'aller à un dialogue pour une refondation du pays et se sont prononcés sur qui doit se présenter ou être électeurs et éligible ».
Un anonyme. « Pensez-vous que les 17 ou les 18 millions de Tchadiens qui peuvent prendre part à une assemblée pour décider. L'UA doit prendre en compte la décision de peuple tchadien ce n'est pas à l'UA de décider qui se présenter ou de ne pas se présenter dans ce cas nous sommes encore dans la néo- colonialisme. Les gens pensent que les Tchadiens ne peuvent pas décider de leur avenir, il faut que d'autres décident à leur place. Je suis désolé pour ceux qui se rallient derrière cette décision, c'est une honte, une injure à l'encontre du peuple tchadien. Moi je ne suis pas de ceux qui cautionnent la décision de l'union africaine ».
Attahir Koua Marla étudiant en droit de l'université de Ndjamena. « Je pense la décision de l'union africaine est une façon de rendre la démocratie. Le régime de transition est juste pour un moment. D'après moi la transition est mise en place pour un délai de 1 an 6 mois passé ce délai normalement ils devaient organiser les élections. Ils ont prolongé encore de 2 ans, s'ils veulent encore se présenter, va être une monarchie ou le pouvoir va passer du père au fils dont je pense. L'union africaine a bien fait de mettre une close afin les autorités de la transition de ne pas se présenter à la prochaine élection ».
Mahamat Zène Chérif président national du parti Tchad Uni. « Cette position nous amène à ne pas cautionner les manœuvres de la transition. Nous pensons que l'UA n’a fait que réaffirmer ce qui est prévu dans ce texte et les engagements des États membres y compris le Tchad par rapport à la non-participation des autorités. Nous pensons que pour l'intérêt du pays, il n'est pas normal que ceux qui ont géré la transition de participer aux élections à venir pour ne pas être juge et partie, la position de l'union africaine nous conforte. L’UA est dans sa légitimité de dire aux autorités de transition d'avoir l'intérêt d'organiser des élections de manière transparente avec neutralité. Nous prenons acte de la décision de l'UA et que les autres organes comme la CEEAC CEMAC, UE, la France, les USA doivent saluer la position de l'UA ».
Propos recueillis par Ousmane Bello Daoudou
Dans un communiqué de l'Office National des Examens et Concours du Supérieur (ONECS) le 19 mai passé, le calendrier des examens du baccalauréat de l'Enseignement secondaire général et technique session 2023 est fixé pour le 19 au 24 juin 2023. La rédaction a fait réagir quelques enseignants du lycée.
Selon l'ONECS, les épreuves écrites et pratiques toutes les séries confondues commenceront le 19 pour clore le 24 juin, les corrections débuteront le 26 juin pour finir le 2 juillet 2023 ainsi que les épreuves physiques et sportives. Quelques enseignants des différents lycées se sont exprimés sur les préparatifs du baccalauréat.
Le censeur et professeur de français en classe de terminale A du Complexe Scolaire « le Prestige » Mahamat Adoum Brahim donne ses impressions sur l’exécution des programmes, des matières annuelles, ils sont à plus de 85% sur l'ensemble des matières enseignées en classe des terminales, certains enseignants sont déjà à 5% de la fin de l'exécution. Selon lui, ils viennent récemment d'organiser l'examen blanc pour tester le niveau et voir la capacité des futurs candidats. « Les candidats sont déjà préparés psychologiquement, ils peuvent mieux reprendre cet examen le moment venu ». Pour lui, les élèves doivent à partir de la publication de cette date précise de mettre de l'ordre dans leurs idées pour essayer de maîtriser davantage les différentes matières qu'ils vont composer afin de réussir cet examen. Il va de leur avenir, car « chaque avenir doit-être construit au prix de l'effort et du travail bien fait » a-t-il dit.
Le professeur de mathématique au Lycée Féminin Ibnou Sirine Ismaïl Mahamat Tahir dit qu'ils ont déjà fait l'essentiel pour que les élèves abordent normalement le baccalauréat de l'année 2023. « Le nécessaire est déjà fait, les élèves sont déjà prêts pour affronter le baccalauréat », a-t-il souligné. Pour lui, le programme a été respecté à plus de 80%, mais les difficultés rencontrées sont l'interruption des cours pendant la grève de soutien et quelques jours fériés ont joué sur le programme. Selon lui, les jours restants, « on va se consacrer pour les anciens sujets afin de mieux préparer l'examen et préparer l'esprit des élèves ». Les préparatifs continuent dans la soirée afin de traiter les exercices types Bac. Au début les élèves venaient au cours, mais pendant le mois de mai certains élèves ne viennent pas au cours, ils préfèrent mieux rester chez eux pour lire d'autres matières, a-t-il confié à la rédaction.
Noël Adoum
L'association d'encouragement pour l'amélioration des Races de chevaux au Tchad (AEARCT) a organisé une course hippique à l’hippodrome de Ouka à 3 km de Djarmaya dans la province de Hadjer Lamis ce dimanche 21 mai dénommé le grand prix AGL.
Pour Brahim Doudou six courses sont au programme, pour lui les deux premières courses de 1200 m, la première course appelée course de néant regroupe les chevaux qui n'ont jamais gagné qui sont dans une catégorie. Pour lui qui a été remporté par le cheval numéro 5 du nom Ouka avec une enveloppe de 79800FCFA plus une coupe, le 2e le cheval numéro 11 avec 33250 F CFA et le 3e cheval numéro 6 19800 F CFA qui fait total de 133 000 FCFA.
Selon lui la deuxième course comprend les deuxièmes et troisièmes de la première course qui ont totalisé de 15 à 25 points, cette course est gagnée par le cheval n'11 qui porte le nom de Kamoubayé Houra avec 100200 +une coupe suivie du cheval n"9 avec une enveloppe de 41750 FCFA et le 3e le cheval n"3 avec 25500 FCFA.
Ensuite vient la 3e course de 1500 m du nom Race- Race qui totalise au moins de 60 à 80 points et de 100 à 180 points. Elle a été remportée par le cheval numéro 6 nommé Alkhawa qui a 120 000 FCFA + une coupe et le 2e est le cheval numéro 4 qui est à 50 000 F CFA et le 3e le cheval numéro 8 qui a eu 30000Fcfa.et la 4e respectivement avec le cheval n"5, 2 et 1 qui a la même enveloppe que la 3e course.
Il indique, la 5e course qui est appelée Gagachi sont des chevaux qui ont remporté plusieurs prix ou victoires qui totalise de de 180 à 300 points qui a été gagné par le cheval n"6 du nom Rasse 2, puis le cheval numéro 5 et le n"1. Le 1er 150000 F CFA +une coupe, le 2e 62500 FCFA et le 3e 37500 F CFA.
Enfin la 6e course qui est nommée Gargache, ces chevaux sont chevronnés qui ont remporté plusieurs prix sur le plan national qui ont 300 points et plus. Le cheval numéro 1 a empoché 150000 + une coupe, le 2e cheval numéro 6 avec 75000 F CFA et le cheval numéro 3 qui aura 45 000 F CFA qui occupe la 3e place.
Le président de l'association, Idriss Ahmed Idriss affirme, l'association est créée vers les années 60 pour l'encouragement et l'amélioration des Races de chevaux au Tchad et aussi permet d'apporter un support à l'élevage tchadien surtout la race de cheval. Il estime que c’est un brassage entre la population nomade et celle qui vit en ville.
Ousmane Bello Daoudou
Lors d’un point de presse animé cet après-midi 21 mai, le Mouvement citoyen notre Tchad (MOCINT) déclare avoir suivi avec stupéfaction le communiqué du Conseil Paix et de Sécurité (CPS) de l'Union Africaine relatif à la Transition encours au Tchad qui interdit les autorités de transition de se présenter aux futures échéances électorales.
Pour le Coordonateur national, Dr Korom Acyl Dagache, l'Union Africaine, après avoir dépêché une mission de terrain, avait apporté son soutien au Conseil Militaire de Transition (CMT) en mettant en exergue les circonstances qualifiées d'exceptionnelles. Dès son accession à la Magistrature Suprême, suite au désistement du Président de l'Assemblée Nationale, Mahamat Idriss Deby Itno, président du Conseil Militaire de Transition (CMT) a pacifié le pays et organisé le Dialogue national inclusif et souverain (DNIS), dit-il. « Ce dernier avait pour principale mission la refondation de l'État, le retour à l'ordre constitutionnel, et ce, après la tenue des Accords de Doha avec les politico-militaires. Ainsi, plusieurs recommandations ont été formulées, dont les plus importantes portent sur l'éligibilité des membres ayant servi durant la transition, la dissolution du Conseil Militaire de Transition prononcée le 8 octobre 2022 en lieu et place du Président de Transition, la mise en place d'un Gouvernement d'union nationale, l'organisation des élections présidentielles en 24 mois, la création d'un cadre de concertation des partis politiques et surtout celle des organes chargés de veiller à la mise en œuvre des recommandations du DNIS qui est à pied d'œuvre avec toutes ses structures déjà opérationnelles », a-t-il justifié. Dr Korom ajoute, « joignant l'acte à la parole, il a veillé au strict respect de la feuille de route tracée. Soucieux de traduire en actes les résolutions du DNIS, le Président de Transition a nommé par décret n°0085 du 25 janvier 2023 les membres du CONOREC qui, de façon concertée avec les autorités provinciales concernées, ont installé des démembrements. Il en est de même pour les autres entités chargées du suivi de la mise en œuvre des recommandations du DNIS», dit-il.
Toujours selon lui, le chronogramme du CONOREC prévoit l'organisation du référendum constitutionnel fin 2023 et un retour à l'ordre constitutionnel à terme de la transition prévue fin 2024. Le MOCINT dit saluer la dynamique de l'Union Afrique et la promptitude dont elle fait preuve pour résoudre les problèmes du Continent, mais l'invite à reconsidérer sa position par rapport à certaines décisions prises au cours de sa plénière qui sont contradictoires sur l'inéligibilité des membres de transition. Pour lui notamment les paragraphes 3 et 6 du communiqué. Il s'agit de l'article 7 de son Protocole, le Conseil de paix et de sécurité rappelant le communiqué (PSC/BR/COMM (CMXCVI)\ adopté le 14 mai 2021 lequel déclare inéligibles les membres des autorités de Transition. Pour lui, « il est important de signaler que la décision portant sur l'éligibilité des autorités de transition émane des participants au Dialogue National inclusif et souverain. Elle a d'ailleurs été entérinée par un acte législatif. Toutes les autorités de la transition ainsi que tout citoyen respectant les conditions légales est éligible et électeur », a-t-il confié. Dr Korom souligne que le souhait de la société civile est de solliciter l'appui constant de l'Union Africaine afin qu'elle intercède en faveur du Tchad auprès des partenaires techniques et financiers en vue de soutenir le processus de transition en cours. « Il n'est un secret pour personne que la transition tchadienne a démocratisé les débats à tel point que les forces vives peuvent émettre des opinions qui engagent la vie de leur pays en toute quiétude», dit-il. Il rajoute, «une résolution du Dialogue national inclusif et souverain est d'office mise en application et l'Union Africaine a le devoir d'appliquer le choix des peuples et non s'y opposer», conclut-il.
Abderamane Moussa Amadaye
La Coordination des Associations de la Société Civile et de Défense des Droits de l'Homme (CASCIDHO) a lancé une campagne nationale d'éducation civique phase 1 ce samedi 20 Mai 2023 au Palais des Arts et de la Culture dans le 8ème arrondissement de la ville de N’Djamena sous le thème « Référendum Constitutionnel : Enjeux et Défis pour un retour à l'ordre constitutionnel, rôle de la société civile.
Pour Mahamat Digadimbaye Coordonnateur de la CASCIDHO, cette campagne nationale d'éducation civique phase 1 a pour objectif, la sensibilisation pour garantir la paix, la stabilité et l'organisation du référendum constitutionnel sur la base des principes de la transparence en répondant aux aspirations profondes du peuple tchadien. Il relève que la confiance sera créée entre le gouvernement, les différents acteurs socio-politique et la population.
Une campagne nationale d'éducation civique qui, selon la CASCIDHO, se fera dans les 23 provinces et durera trois mois à travers des ateliers, des débats, des rencontres de proximité, les réseaux sociaux et des affiches. Selon le Coordonnateur, la campagne vise à responsabiliser les citoyens, à promouvoir et défendre les valeurs de l'unité nationale dans cette phase importante vers le référendum constitutionnel qui est une étape fondamentale vers un retour à l'ordre constitutionnel.
Mahamat Digadimbaye se dit très inquiet de la montée en puissance du tribalisme, du confessionnalisme et du communautarisme. Face à cette situation, le CASCIDHO appelle le gouvernement et les forces vives de la nation à une synergie et une unité d'action pour sensibiliser les populations au calme et à œuvrer pour un renforcement du vivre ensemble, de l'unité nationale pour un retour apaisé à l'ordre constitutionnel.
Par ailleurs, la CASCIDHO condamne avec fermeté les incursions dans le territoire national des bandits armés qui massacrent sans pitié des populations innocentes et demande au gouvernement de prendre ses responsabilités pour mettre définitivement un terme à ce phénomène.
Ousmane Bello Daoudou