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Les membres de l'association Tchad Uni Vert Vert en partenariat avec l'Institut Français au Tchad (IFT) ont organisé une conférence de presse ce mercredi 12 avril dans les locaux de L'IFT. Ils annoncent le Festival Uni Vert Vert qui aura lieu le vendredi 14 avril à Ndjamena, capitale tchadienne.

Tchad Uni Vert Vert est une organisation culturelle à but non lucratif qui a pour mission de promouvoir le slam-poésie en lien avec la protection de l'environnement, développer et orienter les activités artistiques contre la dégradation de l'environnement, former les artistes slameurs sur le changement climatique et ses conséquences ainsi que les attitudes de protection de l’environnement et organiser des formations musicales à l'endroit des membres et du public.

La deuxième édition du festival Uni Vert Vert qui est placée sous le thème, « sauvons la planète terre » a pour objectif, selon le président de L'association Tchad M. Mbainaïssem Serge alias MRES, de promouvoir la protection de l'environnement à travers le slam-poésie, de sensibiliser la population, « il n’est pas possible que quelqu'un reste dans le bus suce le yaourt, bois de l'eau et jette n'importe où le plastique », dit-il. L’association ambitionne de mettre sur pied le réseau des artistes slameurs francophones et réitérer l'expérience de la première édition et ses résultats « après avoir travaillé un an sur la première édition, et au vu des résultats encourageants, l'équipe ne souhaite pas vivement s'arrêter là. Si le but n'est pas de s'agrandir démesurément, il y a une vraie volonté de faire fructifier le travail fourni pour les futures éditions », ajoute-t-il.

Aussi, les organisateurs voudraient que ce festival fidélise le public et ses partenaires tout en offrant ce que les autres festivals n'offrent peut-être plus. Plusieurs activités sont inscrites notamment, les ateliers de formation, les conférences de presse reboisement, les distributions des bacs à ordures, etc.

Narhinguem Anastasie

La campagne digitale de sensibilisation contre les messages de haine et les rumeurs malveillantes est lancée

L'institut international pour la démocratie et l'assistance électorale (IDEA) a lancé sa campagne de sensibilisation contre les messages de haine et la rumeur sur les réseaux sociaux au ministère de la Réconciliation Nationale et de la Cohésion sociale ce mercredi 12 avril.

Du 12 avril au 12 juillet 2023, une campagne de sensibilisation sera menée sur les réseaux sociaux à savoir le Facebook, le Twitter, Tiktok, etc. par l’IDEA. Initialement prévu à 09h la cérémonie a démarré à 11h par le mot de la représentante de IDEA.

Abderaman Koulamallah, ministre de la réconciliation Nationale et de la Cohésion sociale affirme « nous vivons aujourd'hui dans une ère où Internet et l'avènement des réseaux sociaux ont un impact puissant dans la vie de tous les jours, mais aussi dans le monde du travail ». Pour lui, Internet est incontournable et apporte une valeur ajoutée inestimable en matière de communication. Il affirme que leur utilisation peut avoir des conséquences avantageuses, mais aussi dévastatrices s’il n’y a pas de campagne de sensibilisation sur les messages haineux.

Mme Mariama Bayard la représentante de IDEA affirme que IDEA Tchad voudrait apporter sa contribution à la réduction des messages de haine, de violence verbale et diffusion de fausses rumeurs qui ne cessent de polluer les réseaux sociaux. Pour elle, ces messages haineux compromettent le retour de la confiance et l'instauration d'une culture de paix et du vivre ensemble nécessaire entre les Tchadiens en cette période de transition.

Selon elle, c'est un outil efficace pour une communication de proximité, les réseaux sociaux offrent un réel potentiel pour contribuer à la promotion de la paix. Cette campagne vise à mutualiser les initiatives avec les acteurs sociaux en vue d'instaurer un environnement sociopolitique sécuritaire.

Plusieurs recherches établissent des liens et les rôles présumés des médias sociaux et du cyber espace dans le processus de crime organisé et la radicalisation violente en ce qui concerne l'influence sur la jeunesse. Un impact qui contribue à déstabiliser le fragile équilibre social. « Les réseaux sociaux sont un outil à l'aide duquel le monde est devenu un village planétaire en raison de sa capacité d’influence qui doit être utilisée de manière responsable, si l'on ne veut pas s'exposer aux risques que comporte son mauvais usage », conclut le ministre.  

Ousmane Bello Daoudou

L'association Haya Karima a organisé ce 11 avril à la mosquée «Al-shouhada», dit Mosquée Maréchal Idriss Deby Itno à Farcha dans la commune du 1er arrondissement de N'Djamena un iftar collectif à l'endroit des martyrs, à leur tête le Maréchal Idriss Deby Itno.

A l'occasion du mois du Ramadan, 1000 plats, des milliers de bouteilles d'eau encore de la sucrerie ont été distribués aux nécessiteux et aux fidèles de la mosquée par l'association Haya Karima, qui regroupe selon son coordinateur Sadick Souleymane, 38 associations des jeunes. Pour le Coordonnateur, « cet iftar est organisé en l'honneur des martyrs de la patrie, en particulier au Maréchal Idriss Deby Itno qui est décédé en pleine période de ramadan en défendant la nation tchadienne du mal », a-t-il confié. Il relève que leur association n'est à sa première organisation. « Depuis le début du ramadan, nous organisons l'iftar et l'objectif est de distribuer 5000 repas aux jeûneurs », a-t-il dit. Il lance un appel aux personnes de bonne volonté de faire autant. Selon lui, ce mois de ramadan est béni et les fidèles pourront bénéficier de grâce de Dieu, dit-il.

Béchir Idriss Deby, représentant de la famille dit être ému par ce geste. Il implore le Tout puissant à récompenser les organisateurs. Et affirme que cet iftar n'est pas seulement dédié au Maréchal mais à tous les martyrs qui ont laissé leur peau pour sauver le Tchad de toute menace, a-t-il conclu.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Conseil Économique et Social de l'Union Africaine (CESUA) a lancé ce 11 avril 2022 dans un hôtel de la place à Sabangali dans le 6e arrondissement de N'Djamena, la caravane de sensibilisation sur la paix et la promotion de l'emploi.

Pour Mahamat Haroun Adam, Président de la commission des ressources humaines et de la science technologique du CESUA, cette caravane vise à promouvoir la paix qui doit passer nécessairement par l'emploi des jeunes, dit-il. Il affirme que la paix sociale ne peut être construite que dans la justice et l'équité. « Les jeunes doivent avoir de l'emploi pour se prendre en charge afin d'éviter la vie de débauche ou encore la manipulation par certains acteurs politiques ou religieux », a-t-il dit.

Toujours selon lui, cette campagne est lancée dans 7 différents pays d'Afrique notamment au Tchad qui devient de plus en plus rude pour les jeunes sans-emploi, a-t-il confié. « A ce sujet, plusieurs thématiques seront abordées et qui mettra au centre la question de l'employabilité des jeunes. Comment les impliquer dans l'édification du pays, leur implication dans la gestion de l'État et aussi dans les entreprises », dit-il. Le Président estime que la paix et la cohésion sociale n’est possibles qu'avec la création de richesse et l'emploi aux jeunes dont la plupart sont diplômés. « Le mot paix est beau à prononcer, mais il faut s'attaquer aux problèmes à la racine afin de trouver une solution définitive et éviter la discorde ou la manipulation par les politiciens », a-t-il confié.

Fatimé Boukar Kossei, Secrétaire d'État à la jeunesse dit reconnaître le travail abattu par cette institution régionale. Selon elle, «98% de ses rapports et consultations sont pris en considération par les Chefs d'État membre de l'UA », dit-elle.  Elle invite à ce titre le CESCUA à faire son travail et faire un rapport pour que les autorités puissent se situer afin de relever le défi.

Abderamane Moussa Amadaye

L'association des victimes de crimes du régime de Hissein Habre (AVCRHH) a tenu une conférence de presse ce samedi 8 avril 2023 dans son siège au quartier Chagoua du 7e arrondissement pour annoncer le verdict du procès qui leur opposé avec ex-président Clément Abaifouta. Selon l’association, le juge de la 2e chambre près le Tribunal de Grande Instance de N’Djamena a rendu son verdict. M. Abaifouta doit restituer tous les biens en sa possession. « Les victimes par leurs ténacité, persévérance et solidarité durant tout ce processus ont réussi à arriver à ce résultat », dit l’actuel président Adoumbaye Dam Pierre.

Il soutient que la plainte avait été adressée le 23 décembre 2022 pour cause de malversation financière, escroquerie, coup et blessures volontaires, agressions physiques, menaces, harcèlement sexuel, mauvaise gouvernance et violation du siège et trouble à l'ordre public.

Toujours selon M. Adoumbaye, les victimes de N’Djamena comme ceux des provinces étaient unanimes avaient été convoquées le 02 décembre 2022, à l'issue de cette Assemblée générale un nouveau bureau a été élu pour donner un nouveau mandat et revendiquer l'indemnisation des victimes.

Rappelons que l'association des victimes des crimes du Régime politique (AVCRP) a vu le jour en 1992 et a connu durant son parcours plusieurs mutations pour devenir AVCRHH en 2010 suivant avec autorisation de fonctionner délivrée par le ministère de l'Administration du territoire.

Ousmane Bello Daoudou

Ce vendredi 7 avril 2023 aux environs de 15 heures, un drame s'est produit à Toukra dans la commune de 9e arrondissement de la ville de N'Djamena où 6 jeunes sont morts de façon inattendue dans un puisard nouvellement construit. L'équipe de la rédaction s'est rendue sur le lieu pour faire le constat et interroger les témoins.

Les témoignages recueillis sur place révèlent que ces jeunes étaient descendus dans le puisard pour vider l'eau d'inondation qui s'y trouvait à l'intérieur. Tout a commencé par la moto pompe lorsque l'eau coulait lentement, le premier est descendu dans le puisard pour nettoyer le bout de la moto pompe et n'a plus donné signe de vie.

Un sexagénaire Tamdjim Amine ancien douanier témoigne, « l'un parmi ces jeunes était descendu à 13h pour curer le fond du puisard, mais n'a plus fait signe aux autres. Quelques minutes après, l'autre était descendu pour voir ce qui se passe, lui également n'a plus répondu, or ils sont restés asphyxiés dans le puisard. Une fois compris qu'un danger se trouvait au fond de ce puisard, les autres en voulant secourir, ont réussi à repêcher les deux corps sans vie précédents, et eux à leur tour sont tombés dans le même piège », a-t-il déploré.

 Il ajoute que tous les habitants ont commencé à hurler dans le quartier et s'exclamer «au secours », M. Tamdjim Amine dit s’être déplacé pour voir ce qui s'est passé. D'autres témoins sur place lui ont dit qu'il y a des morts dans le puisard. Après son intervention, Il a réussi à repêcher les 4 corps sans vie dans un puisard de 6 mètres dont la moyenne de l'eau s'arrête aux genoux. Vu son état de la fatigue extrême, Il est allé à l'hôpital pour prendre les injections et quelques comprimés, a-t-il affirmé.

Le bilan fait état de 6 morts. Parmi ces jeunes il y a Samuel, Rim, Kavogo Tchoumoun Abbas étudiant en Master 1 à l'Université de Ngaoundéré au Cameroun.

Des corps ont été transportés à la morgue par la gendarmerie. La personne qui avait engagé ces jeunes pour évacuer l'eau du puisard est actuellement entre les mains de la police au CSP17.

Noël Adoum

A l'occasion du mois du ramadan, l'association des femmes pour la paix et la sensibilisation au Tchad (AFPST) a organisé un iftar collectif ce 7 avril au sein de la commune du 2e arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena. 150 plats ont été distribués aux différentes couches invitées à cette œuvre de charité.

Achta Adoum Bichi, présidente de l'AFPST relève que cet iftar consiste à ressembler non seulement les musulmans, mais les Tchadiens dans leur généralité, « le ramadan, c'est un mois de partage et il est fortement recommandé de partager le peu qu'on a avec nos frères et sœurs », dit-elle. Mme Achat estime qu'il est important en ce temps particulier de se réunir, d'écouter la parole de Dieu et d'éclairer nos frères et sœurs de l'importance et le rôle de la femme dans la société et son apport dans la consolidation de la paix et la construction du développement. Toujours selon elle, le ramadan est un mois sacré pour les frères musulmans, à ce titre elle les invite à poser des actes positifs. Celui d'aider les démunis en organisant des iftar, prêcher les valeurs de l'unité, de la concorde, de la justice ou encore de la paix, a-t-elle indiqué.

Fatimé Amsissane Lamana, Conseillère nationale qui était présente, félicite et encourage l'initiative de charité organisée par l'AFPST en ce mois de ramadan à l'endroit des Tchadiens sans aucune exception. « C'est un mois saint, béni où nous devons partager ce qu'on a et assister aux nécessiteux », a-t-elle confié.  Elle ajoute, « nous nous pensons que ce moment doit-être plus culturel, celui d'être ensemble, d'être au côté de notre prochain, de prêcher la bonne parole, d’assister les nécessiteux, etc. », a-t-elle laissé entendre.

Rappelons que cet iftar a été organisé par l'association des femmes pour la paix et la sensibilisation au Tchad (AFPST) en partenariat avec le ministère du Genre et de la Solidarité nationale et la maison des femmes.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Groupe de Concertation des Acteurs politiques GCAP a organisé une conférence de presse ce jeudi 6 avril dans la salle de conférence de la Fm Liberté dans le quartier Chagoua du 7ème arrondissement.

Un panel de trois acteurs politiques MM. AVOCKSOUMA Djona ATchenenou, Néatobey Bidi Valentin et Abdelkerim Siddick Haggar se sont entretenus avec les journalistes.

Le premier intervenant AVOCKSOUMA Djona ATchenenou du parti les Democrates estiment que dans cette transition l'échec et la médiocrité s'alignent, se rencontrent, s'embrassent sur le fond de népotisme virtuel et d’affairisme à haut niveau, dit-il.  « C’est  les pires moments de la vie de notre pays », insiste-t-il.

Le second à intervenir est Abdelkerim Siddick Haggar, président du parti  l’Union pour la Refondation du Tchad (URT), dit « l'allure effrénée de ce gouvernement de récompense, de la prédation financière traduit bien la stratégie de l'enrichissement massif. Les partis politiques de l’opposition et les populations ne sont pas les ennemis de cette transition. Il ajoute que leurs ennemies sont l'inclusion, l'injustice, l'arbitraire, le chômage de masse, l'insécurité, la gestion scabreuse et l'absence d'alternance du pouvoir qui menace la survie de la nation ».

M. Neotobey Bidi Valentin affirme bien que le retour à l'ordre constitutionnel soit impératif jusqu'à l'avenant des élections libres, il propose d’apaiser les choses pour retrouver un climat de sérénité et de sécurité générale dont la libération de toutes les personnes arbitrairement arrêtées, une justice égalitaire et répartition pour toutes les victimes innocentes. Ensuite, faire adhérer la population et les principaux acteurs au processus sur la base d'un consensus élargi enfin la définition d'un cadre juridique électoral inclusif égalitaire et transparent.

Ousmane Bello Daoudou

Libre Afrique Tchad en partenariat avec ATLAS NETWORK a organisé une formation à l'intention des journalistes de la presse publique et privée, blogueur et leaders des organisations des sociétés civiles des jeunes sur « la qualité du traitement de l'information liée à la dignité humaine  » à la Maison des Médias du Tchad dans 6e arrondissement de la capitale tchadienne.

Pour Josué Nekoura Koumnobeye vice-président affirme « la formation qui nous réunit aujourd'hui a été inspiré des derniers cours des événements qui ont animé la vie politique, économique et sociale du Tchad caractérisé durant quelques années par les répressions des manifestations pacifiques, les restrictions des libertés fondamentales, les recrudescences de la haine et des violences communautaires qui se sont transposées sur les réseaux sociaux ».

Pour lui, les journalistes sont les maillons forts de la démocratie. Une presse plus responsable est gage d'une gouvernance plus saine de la société où les droits de chaque citoyen sont préservés.

Il souligne que libre Afrique Tchad a envisagé cette formation pour renforcer les capacités des participants, mais aussi pour rappeler la responsabilité du journaliste et des leaders des organisations. Il dit que journalistes, blogueurs et des hommes des médias ne sont pas des imposteurs ni des opposants, mais des contributeurs et partenaires au développement du Tchad.

Dr Ali Mbodou Mahamat, formateur, souligne qu'il faut faire preuve de retenue dans le « témoignage de dignité » en évitant la complaisance, la banalisation et l’exagération de la souffrance humaine. «  L'inclusion, l'inégalité sociale peuvent conduire à l'extrémisme violent qui à son tour pourrait être source d’instabilité de nature à porter atteinte gravement à la dignité humaine à travers les crises. Donc nous avons l'intérêt à préserver et appelez les autorités à tous les niveaux de prendre les dispositions nécessaires pour éviter les situations extrêmes » martèle-t-il.

Enfin pour lui, le journaliste va prendre ses dispositions pour alerter la population et les décideurs sur les questions de l'injustice, d'inclusion qui contribue à l'indignité.

Pour rappel, Libre Afrique Tchad est une association de droit tchadien qui regroupe des jeunes. Elle a pour objectif de transformer les idées libérales en fondement d'un monde juste, prospère.

Ousmane Bello Daoudou

La cérémonie de lancement officiel des activités de la commission nationale chargée de l'organisation du référendum constitutionnel (Conarec) pour la ville de N'Djamena a eu lieu ce matin 4 avril au palais des arts et de la culture, pour la capitale N’Djamena avec un couac. Les membres n’ont pas pu être désignés faute de consensus.

Malgré la présence du ministre de la Communication, celui de la justice, du genre de la Maire de ville de N'Djamena et autres cadres publics, des leaders politiques et de la population des différents arrondissements de N'Djamena. Et après plusieurs heures d'échanges, le CONOREC pour la ville de N'Djamena la séance a été renvoyée aux consultations afin de trouver une entente pouvant aboutir à l'installation des différentes commissions respectant l'inclusivité et l'égalité

Amina Kodjiana, déléguée générale du gouvernement auprès de la Commune de N'Djamena, par ailleurs, présidente de la CONOREC souligne que l'organisation du référendum constitutionnel est au cœur des préoccupations du gouvernement. Il est une des priorités du Président de Transition. Elle a exhorté les participants à une contribution active, en mettant à profit leurs riches expériences en tant que citoyens. « L'apport de chacun serait une importance capitale pour l'atteinte des objectifs du Dialogue National Inclusif » a-t-elle indiqué.

Abderamane Moussa Amadaye

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