Journal

Journal (974)

Le président de l'association de l'interface Tchad-Benin Thomas Ajani Adeyanju a animé un point de presse le 19 septembre dernier à la Maison des médias du Tchad au quartier Moursal. L’association a annoncé le lancement des activités de l'association.

Selon son président l'association Tchad-Benin vise à rapprocher davantage les peuples tchadiens et béninois. Il ajoute que l'association a vu le jour le 23 juin dernier à Cotonou dans la capitale béninoise. Pour lui, les deux nations partagent une histoire riche et séculaire, tissée de liens culturels, commerciaux et humains qui remontent à travers les siècles. « Ces relations ont forgé des fondations solides, imprégnées de valeurs communes et d'un profond respect mutuel qu'il faut consolider de génération en génération », a-t-il indiqué.

L'association rassemble des esprits brillants et des experts divers, allant des anciens ministres aux parlementaires, des enseignants-chercheurs aux ingénieurs, des économistes aux acteurs culturels, tous animés par un même désir celui d'œuvrer ensemble pour le bien-être et le progrès de leurs sociétés, disent les membres de l’association. « Ensemble, nous avons pour ambition de travailler main dans la main pour le bien-être et le progrès de nos sociétés respectives », ont-ils soulignés.

Noël Adoum

La hausse des frais d'inscription dans les établissements publics qui été annoncé par le ministère de l'Éducation nationale la semaine dernière suscite des mécontentements.  Ils disent le pourquoi. Vox pop

M. Mbaidassem Djenodé, parent d’élève. « Pour Moi c'est une régression et pour tout Tchadien qui a suivi comme moi le ministère de l'éducation nationale. Le ministère et l’Association des Parents d’Elève (APE) ont décidé de l'augmentation des frais des scolarités. Pourtant, tous les textes fondamentaux du pays disent que l'école est gratuite. Cette hausse est contraire à la loi. Le ministre de l'Éducation n'a pas le droit de convoquer une assise pour exiger ou réviser les frais d'inscription. En tant que parent, nos revenus n'ont pas augmenté. Comment se fait-il qu’un groupe de personnes se réunissent et décident d’augmenter les frais ? Déjà, la vie est chère, il est difficile de joindre les deux bouts. Nous demandons que ces gens reviennent à la raison pour que les enfants du dernier village puissent avoir accès à l'école ».

M. Djeganan Narcisse, parent d’élève. « Je viens d'apprendre cette nouvelle de hausse par mes enfants. Je demande tout simplement le retrait de cette décision le plus vite que possible sinon cela suscitera un soulèvement populaire. L’École est gratuite. C’était prôné par le feu Marechal. Il faudra que cela puisse continuer et non l’augmenter. J'estime que c'est injuste comme nous sommes un pays pétrolier. C'est discriminatoire vis-à-vis des enfants pauvres »

Mme Doni Nickel parent d’élève. « Ce n'est pas le moment d’augmenter les frais de scolarité. Cette hausse signifie qu’ils veulent déscolariser les enfants des pauvres. Cette augmentation va déstabiliser beaucoup de familles ».

Propos recueilli par Ousmane Bello Daoudou

Après la fin des opérations d'enrôlement dans la province du Guera, les rapports se sont tendus entre les superviseurs, les opérateurs de saisie et distributeurs des cartes, les chefs de mission départementaux de la Commission Nationale Chargé de l'Organisation du référendum Constitutionnel (CONOREC) et les autorités de la province au sujet de la paie dans la ville de Mongo.

Après avoir travaillé pendant 20 jours comme indiqué dans les textes, les agents de recensement de la CONOREC notamment les superviseurs, les opérateurs de saisie, les maintenanciers et les distributeurs des cartes disent que 100 000 francs CFA de leur montant de collation ont été amputés. « Les agents de la CONOREC nous ont payé la moitié de la somme de notre mission au début mais ils ont refusé de nous donner l'argent de soit 5 000 par jour. À chaque fois qu'on revendique, la cheffe de la mission nous menace de renvoie », dit un agent de recensement.

Selon un autre agent recenseur, la seule excuse des autorités de la province et des chefs de mission est, « vous êtes issus de cette région, donc vous n'avez pas droit à l'argent de la ration alimentaire, si vous voulez travaillez, si vous ne voulez pas, on va vous remplacer », a-t-il déploré. Toujours selon l’agent, les recenseurs sont contraints de s'alimenter en puisant dans la moitié de la première tranche payée, « maintenant ils nous disent que l'argent de la ration était amputé », s’est-il lamenté.

Les agents de recensement de la province du Guera estiment que la CONOREC n'a pas respecté ses engagements qui consiste à remplir les conditions de payement mentionnées dans le contrat officiel. Selon plusieurs sources, les agents des villes de Melfi, Baro et Niergui ont refusé d’encaisser la deuxième tranche de paiement, ils réclament les 100 000 de collation amputée sans explication.

Les agents recenseurs ont fini par accepter la deuxième tranche de leur somme après une vive tension.  Contrairement à la province du Guera, les agents de recensement des autres provinces ont reçu intégralement leur somme ainsi que les frais de collation.

Noël Adoum

 

L'ONG Voix de la Femme (OVF) dans un point de presse samedi 16 septembre s’est dit satisfaite par la campagne sur l'enrôlement biométrique et la vulgarisation du projet de la nouvelle constitution.

Pour sa coordinatrice Mme Amina Tidjani Yayami, les femmes représentent 53% de la population tchadienne (53%) et c’est un enjeu électoral majeur. L'objectif de cette de l’implication de l’ONG vise à la sensibilisation des femmes pour s'approprier le projet de la nouvelle constitution et le processus électoral en cours 

Selon la coordonnatrice, durant 15 jours son équipe a sillonné plusieurs communes de la capitale, N’Djamena, et les localités environnantes pour vulgariser le projet de la nouvelle constitution.

L’ONG affirme que les femmes doivent comprendre qu'elles sont des actrices de développement du pays. Cette campagne s'est étendue aux antennes provinciales de l'ONG avec un objectif : sensibilisation la femme rurale, souvent reléguée au second plan lorsqu'il s'agit de parler politique ou de projet de développement. Mme Yayami souligne que l'enregistrement sur les listes électorales est un droit civique auquel personne ne peut se soustraire. « C'est un droit reconnu par la loi fondamentale et les textes subséquents et aucune femme ne doit refuser de se faire enrôler pour une raison ou une autre. Celles qui sont en âge de voter sont concernées », a-t-elle déclaré.

Mme Amina Tidjani estime que cette campagne a été aussi l'occasion pour son organisation, de véhiculer les messages de paix, de vivre ensemble, de cohabitation.

Noël Adoum

Le 7ème Forum sur la gouvernance de l'Internet au Tchad sous le thème « Qualité de service des réseaux mobiles au Tchad et Expérience consommateur : Mesure et Amélioration » a été ouverte samedi 16 Septembre dans la salle de l'ONAMA par le ministre d'Etat, ministre des Télécommunications et de l'Économie numérique Mahamat Allahou Taher  

Le ministre affirme la gouvernance de l’Internet couvre l'élaboration et l'application par les États, le secteur privé, la société civile et les organisations internationales des règles qui régissent ce domaine. M. Mahamat Allahou Taher souligne que l’Internet est autant un formidable outil mais aussi un lieu où sévit la la cyberintimidation, le vol d'identité et de données, les difficultés de préservation de la vie privée, le manque de socialisation et la désinformation.

Pour le secrétaire exécutif du Forum national sur la gouvernance de l’internet au Tchad, Abdeljalil Bachar Bong, Internet est d’actualité et est d'une importance capitale, « Internet est devenu incontournable au Tchad. Il concerne directement les consommateurs qui sont les premiers bénéficiaires mais aussi les premières victimes des dysfonctionnements ou des insuffisances des opérateurs de téléphonie mobile et des Fournisseurs d’accès à internet ».

Pour lui, ce forum est une opportunité pour définir la meilleure façon d'assurer la gouvernance de l'internet afin de favoriser sa vulgarisation dans le pays. Il affirme que l'internet est une épée à double tranchants, il est un excellent outil pour la recherche de l'information, le savoir, le divertissement, la communication et il est aussi un outil d'accès à des services innovants. Toutefois il est aussi un outil de destruction par les troubles de dépendance des jeunes à l'internet.

Ousmane Bello Daoudou

Le Président directeur général de l'institut de formation international en tourisme et en hôtellerie dénonce des mois de bourses impayés de formation 136 étudiants par le Fonds national d'appui à la formation professionnelle (FONAP)

Selon Taïgué Russell Haroun II, PDG de cet institut c’est au total 136 étudiants ont été choisis par le FONAP pour une formation en hôtellerie restauration pour une durée 9 mois dans le cadre de développement de compétence et d’employabilité des jeunes financé par la Banque Mondiale (BM) et piloté par le FONAP, dit-il. Il affirme qu'un contrat a été signé entre son institution et le FONAP le 6 février 2023 qui dit que les bénéficiaires devront percevoir des forfaits pour leur déplacement et aussi la somme de la formation devra être décaissée en deux tranches, souligne-t-il. « Dans l'accord, l'article 6 stipule que le FONAP alloue une indemnité d'apprentissage forfaitaire d'une somme de 20.000 FCFA et devra servir à chaque apprenant de payer son transport malheureusement aucun d'eux n'a reçu ».

Le PDG de l’institut soutient que l'article 7 stipule qu'un étudiant durant sa formation, « un montant de 680 0000 FCFA doit-être payée en deux tranches, le 6 mai la première tranche et la seconde le 6 octobre. Malheureusement, jusqu'ici pas un sou n'a été versé », a-t-il déploré.  Il affirme la formation des étudiants est en péril, dit-il. Le PDG précise plusieurs démarches ont été entrepris pour se faire payer mais rien ne bouge, explique-t-il. Il affirme qu'il vit ces derniers jours un cauchemar, « les formateurs ont déjà déposé plusieurs plaintes pour les impayés à la coordination de la police judiciaire. Je répondrai le lundi prochain ». Il ajoute, « nous leur devons plus de 700.000 FCFA », explique-t-il.

La direction de l’Institut dit avoir lancés plusieurs fois des cris de détresse, le FONAP reste insensible. Ils ne décrochent pas nos appels et gère cette institution en mentant. C'est et lamentable et scandaleux, dit le PDG.

Abderamane Moussa Amadaye

La 2e édition de la journée internationale de la culture Toubou a été célébrée avec faste ce vendredi 15 septembre 2023 à N'Djamena dans un hôtel de la place.

Cette cérémonie qui regroupe la communauté Toubou du Tchad, de la Libye et du Niger a vu la présence des éminentes personnalités, des cadres et aussi des diplomates accrédités au Tchad.

La cérémonie a été rythmée par diverses danses traditionnelles, des poèmes en langue locale, la mise en scène de la procédure de mariage chez cette communauté pour en finir avec une exposition des stands.

Pour Ali Abakar Goukouny, ce festival lui rappel ses origines, la culture de ses aïeux qui fut légué à ses parents qui à leur tour lui transmis. « Une culture d'hospitalité légendaire, de solidarité, d'amour et de partage », dit-il. M. Goukouny affirme que ce festival doit-être considéré au-delà d'une communauté, « la culture Toubou doit-être un patrimoine national où tous les tchadiens peuvent s’identifier », dit-il. L’enthousiasme est perceptible dans la foule. C'est le cas aussi de Hakim Bazinguir. Il relève qu'il est Toubou et vient du Niger spécialement pour ce festival. « Je suis content de voir ma culture, l'écriture, les alphabets en langue toubou. C'est plus qu'une fierté et c'est une dignité, cette culture », a-t-il confié. Il invite les tchadiens et au-delà les africains à donner une importance à toutes les cultures y compris Toubou. « Car, un peuple sans culture, c'est comme un camion sans carburant », traduisant un proverbe.

Abderamane Moussa Amadaye

A 2 jours de la fin de l'enrôlement pour la capitale tchadienne, N'Djaména, Mme Amina Kodjiana, déléguée générale du gouvernement auprès de la ville de Ndjamena a échangé avec les chefs de race de sa circonscription ce 14 septembre 2023 sur le processus.

C’est, assistée du Maire de la ville de N'Djaména, Fatimé Bitchiret Douga et du Sultan de N'Djaména urbain et rural, Mahamat Kasser que la cérémonie a démarré. Elle a vu la présence des maires de différents arrondissements et de plus de 50 chefs de race. La communication s'est focalisé exclusivement sur l'enrôlement des N'Djaménois sur le fichier électoral. Mme Amina Kodjiana a exhorté les chefs de race à sensibiliser leurs sujets sur l’importance de l’enrôlement. Elle estime que la réussite de la révision du fichier électoral n'est possible que par une participation effective et en grande échelle de la population. Mme Kodjiana signifie que ceux qui vont s'enrôler disposent du droit de vote et décideront en décembre de la constitution, de la forme de l'État qu'ils souhaitent, dit-elle. « Et ceux qui ne s'enrôlent pas subiront les conséquences des choix des autres », explique-t-elle à l'audience.

De leur côté, les chefs de race ont invité la présidente de la CONEREC pour la ville de N'Djaména, Mme Amina Kodjiana à revoir la date de clôture de l'enrôlement qu'ils estiment court pour la sensibilisation de leur sujet. « Il nous faut une prorogation. Ça nous permettra de sensibiliser davantage les nôtres pour de faire enrôler », a affirmé Mahamat Ali, lui aussi chef de Race.

Abderamane Moussa Amadaye

Par une conférence de presse animée ce 13 septembre 2023, des tchadiens de la diaspora ont annoncé la création de la fédération des tchadiens de la diaspora (FETDIA).

Pour Khadidja Touré, présidente, cette association incarne un esprit de solidarité et d'engagement de la diaspora tchadienne pour le développement du Tchad, dit-elle. Elle indique que la diaspora joue un rôle prépondérant à la croissance économique et au développement.  « La création du FETDIA est une étape cruciale dans le renforcement des liens entre la diaspora tchadienne et leur pays », explique-t-elle. Pour la présidente, l'objectif visé par la fédération c'est celle de réunir les forces vives de la diaspora sous une même bannière afin de consolider une influence et d'apporter des contributions significatives à la prospérité du Tchad. Et cet objectif se réalisera, selon Mme Touré que par la collaboration entre les membres de la diaspora et de promouvoir leur participation active dans les différents secteurs de la vie nationale, dit-elle.

Dr. Manga Makrada Maina, vice-président de cette structure a rajouté que la FETDIA est un espace de réflexion, de dialogue et de propositions concrètes pour les autorités tchadiennes. Travailler avec les institutions publiques pour contribuer à l'élaboration de politiques publiques efficaces qui répondent aux aspirations des tchadiens, sera une des priorités a relevé Dr Manga. Il a rappelé également que la diaspora de certains ont joué et continue de jouer un rôle important dans le développement de leur pays à l'instar de la diaspora malienne, libanaise ou encore italienne, indique-t-il.

Dr Jean-Pierre Baptiste, Ambassadeur du Tchad en Suisse et conseiller de cette association a lui aussi rappelé le rôle important que joue la diaspora et son apport au développement national. Pour lui, cette association nouvellement créée doit jouer son rôle pour défendre la diaspora tchadienne et aussi l'inciter à rentrer, à investir et de côté de l'État d'alléger la tâche pour créer un environnement propice afin de faciliter le retour de la diaspora pour la construction du pays.

Notons que la fédération des tchadiens de la diaspora est une association apolitique. Elle est enregistrée au journal officiel de la République en mai 2023 sous le folio 7042 et composée de 9 membres dont 6 actifs et 3 conseillers.

Abderamane Moussa Amadaye

Le Fonds National d'Appui pour la Formation Professionnelle (FONAP) a organisé une cérémonie de remise des matériels de formation aux maîtres artisans axés pour les trois métiers à savoir, la mécanique automobile, l'électricité bâtiment et le froid et climatisation, ce mercredi 13 septembre 2023 dans la salle bleue de l'ONAMA. Reportage.

La cérémonie a commencé avec le sketch théâtral en présence de plusieurs maîtres artisans qui ont rempli la salle. Pour le Directeur Général (DG) de Fonap, Hamid Yamouda Djorbo, il y a plus de 9 mois qu'ils ont lancé la formation de plus de 3600 jeunes dans différents métiers dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de développement des Compétences pour l'Employabilité des Jeunes (PDCEJ).

La journée a pour objet la remise de Kit-entreprises aux Maitres Artisans (MA) qui encadrent les jeunes placés au sein de leur entreprise. L'objectif de cette cérémonie est axé sur la remise des kits aux 84 maîtres artisans en électricité bâtiment, 28 maîtres artisans ont bénéficié des kits en mécanique automobile et 40 maîtres artisans ont reçu des Kits en froid et climatisation, tous intervenant dans différentes entreprises dans les 10 communes municipales de N'Djamena.

C'est pourquoi et pour mieux faire, la règle impose que le MA ne peut encadrer plus de trois (3) apprentis afin que celui-ci est le temps suffisant et les moyens techniques adéquats de transférer les compétences nécessaires aux jeunes apprentis placés auprès de son entreprise, a expliqué le directeur.Il retient que la dotation de plus de 150 maîtres artisans dans les trois métiers signifie également l'augmentation du potentiel d'encadrement de plus de 450 apprentis. Il estime que c'est un grand motif de satisfaction dans le sens de l'atteinte des objectifs de formation qu'ils ont fixés.

Selon lui, les efforts consentis pour doter les maîtres artisans en Kit entreprise, relève du souci de créer les conditions optimales pour une formation répondant aux standards de leur métier. Il les a exhorté à plus d'abnégation et d’assiduité ; car, c'est eux qui peuvent forger leur avenir, « on ne peut pas faire le bonheur à la place d’autrui », a-t-il cité.

Il a salué les actions du gouvernement à travers le Ministère en charge de la formation Professionnelle qui ne ménage aucun effort pour redynamiser, innover et accélérer les interventions en faveur de la Jeunesse, cette couche de la population qui est au cœur des préoccupations, du président de la transition Mahamat Idriss Déby Itno.

Le Directeur conclu que c'est la première remise de kit entreprises et qu'elle ne sera pas la dernière, car d'autres remises de kit pour d'autres métiers suivront très bientôt ainsi que des remises des kits aux apprenants qui auront achevé le cycle de leur formation.

Noël Adoum

  1. Arts & Culture
  2. Musique
  3. Mode-Beauté

-Vos Annonces sur le site Ialtchad Presse-

  1. Divertissement
  2. Sports
  3. Mon Pays

Votre Publicité sur Ialtchad Presse