11 ans après la création du journal numérique, le promoteur de Tchad Info lance officiellement la version télé ce 15 juin 2023 dans un hôtel de la place.
Pour Mahamat Mamadou Djimtebaye, promoteur de Tchad info Tv, cette télévision apportera de nombreux avantages au Tchad. « Cette chaîne sera bien plus qu'un simple outil d'information. Elle sera un porte-voix pour le Tchad, une plateforme qui racontera nos histoires, notre culture, notre économie, nos talents et nos réussites », a-t-il confié. Il ajoute, «Tchadinfos Tv sera une fenêtre ouverte sur notre pays, permettant au monde entier de découvrir la richesse et le potentiel du Tchad», dit-il. M. Djimtebaye affirme également que cette télévision offrira une tribune aux acteurs du changement, aux jeunes talents et aux leaders d'opinion pour partager leurs idées, leurs expériences et leurs visions pour un Tchad meilleur, a-t-il affirmé.
Au sujet des programmes, le promoteur soutient que sa chaîne va proposer un rendez-vous avec l'actualité toutes les demi-heures, en journal complet ou en flash. « Nous vous réservons des directs pour être au cœur des événements marquants, des magazines, des talk-shows, des débats, des reportages, des vox pop et bien d'autres surprises qui vous attendent au quotidien, 24/7 », a-t-il indiqué.
Il a aussi parlé de la mission de cette presse. « Tchadinfos se donne pour mission d'être au plus proche des téléspectateurs en allant vers eux pour raconter le quotidien des Tchadiens ». Avant de terminer son discours, il a tenu à remercier ses partenaires, ses proches, tous ses collaborateurs, etc.
Pour conclure, les yeux pleins de larmes, M. Djimtebaye affirme, « nous sommes déterminés à faire de Tchadinfos Tv une référence dans le paysage médiatique tchadien et au-delà. Nous sommes résolus à partager des histoires authentiques, à donner une voix à ceux qui n'en ont pas, à informer, éduquer et inspirer nos téléspectateurs ».
Abderamane Moussa Amadaye
Dans un communiqué lu par le président de la plateforme des jeunes et ingénieurs pétroliers de la province du Kanem dénoncent la gestion calamiteuse du pipeline par le gouvernement.
M. Mahamat affirme qu'un premier déversement du pétrole brut sur-le-champ de Sedigui a eu lieu le 19 mai dans la région de HadjerLamis dû à l’état vétuste du pipeline. Toujours selon lui, un second déversement a eu lieu le 10 juin dans la zone de Rig-Rig dû toujours à l’état calamiteux du pipeline. Ces déversements peuvent causer des énormes dégâts à l’environnement à relever le président des ingénieurs de pétroles de la province. « Ce déversement causera l’appauvrissement du sol, il polluera l’eau. Cela causera des maladies hydriques chez les humains et les animaux lorsqu’il atteindra la nappe phréatique. Ce déversement causera aussi la pollution atmosphérique et sans nul doute des maladies cancérigènes », dit-il.
Suite à ces déversements, les ingénieurs s'interrogent sur l'exploitation de ce champ, « quand est-ce que le champ du Sedigui a été mis en production ? L’entreprise opératrice a-t-elle une compétence internationale ? Pourquoi les ressortissants du Kanem n’ont pas été informés ? », se demande la plateforme.
La plateforme demande au gouvernement de faire un état de lieux le projet de Sedigui en mettant l’accent sur la préservation de l’environnement. Elle veut aussi que la Société des Hydrocarbures du Tchad (SHT) de faire preuve de responsabilité pour son bon fonctionnement. Selon la plateforme, la transparence dans ce dossier aiderait le Tchad. « La société productrice doit communiquer avec les autorités administratives, traditionnelles et les jeunes de la province afin d’éviter toute frustration. La population du Kanem est pacifique et compte sur les plus autorités pour que ses droits ne soient pas bafoués ».
Pour finir, M. Moussa de la plateforme demande l’implication du président de Transition afin que celui-ci implique à son tour les ressortissants de la province du Kanem dans la gestion de ce projet. « Nous exigeons des garanties du gouvernement afin d’éviter un 3e déversement qui causera des conséquences graves pour l’environnement et la société », dit la plateforme.
Abderamane Moussa Amadaye
La téléphonie mobile Airtel Tchad a organisé une conférence de presse ce jeudi 15 juin pour lancer sa nouvelle vision sous le thème « Au-delà de l’imagination » au siège de l’entreprise au quartier Djambalbar dans le 2e arrondissement de la ville de N’Djamena.
Dîna Mahamat Amadou Directeur général d'Airtel Tchad affirme que cette nouvelle vision vise à inspirer, à connecter et à créer un lien émotif profond avec la jeunesse africaine et plus précisément tchadienne. Pour lui, l'imagination reste la clé qui permettra aux jeunes de rêver, de se développer et de développer leur continent. Selon lui, à travers les produits et services Airtel une solution pertinente favorisera l'inclusion numérique et financière. « Nous offrons de l'énergie, la créativité et l'innovation intéressante à la jeunesse tchadienne ». Il affirme que son entreprise aidera la jeunesse à se développer et à transformer le continent grâce aux opportunités et aux services offerts.
M. Dina Mahamat Amadou affirme, « nous aspirons avec le soutien de tous les clients et partenaires à converger vers un idéal commun. Il affirme fournir un service de qualité dans le respect de tous ». Il poursuit, « nous vous donnons d'aller au-delà de l'imagination grâce à votre engagement, fidélité que nous sommes restés numéro 1 et le réseau le plus aimé des peuples ».
Ousmane Bello Daoudou
Dans un communiqué diffusé ce 13 juin, la plateforme de la coordination des chefs de race et du comité ad hoc des cadres du Guéra résidants à N'Djamena dénonce l'inaction du gouvernement dans le conflit entre les éleveurs nomades et les sédentaires.
Selon le signataire de ce communiqué, Younous Mahadjir, la plateforme avait à son temps félicité l'effort de paix entrepris par le gouvernement qui a abouti aux accords de paix, entre les communautés sédentaires et les éleveurs nomades à la suite des tragiques conflits de Mangalmé. M. Mahadjir affirme que les éleveurs nomades n’ont pas respecté les accords signés à Mangalmé le 09 mai dernier.
« Depuis lors, plusieurs cas de violation flagrante ont été constatés. À Irégué, 4 personnes ont été tuées le 3 juin, à Saraf-ousba 31 moutons ont été volés par les nomades le 20 mai 2023. C’est une violation pure et simple de ces accords», a-t-il dénoncé.
M. Mahadjir dit être étonné par le laxisme et les agissements des forces de l'ordre. « Comment comprendre que les forces de l'ordre, à la poursuite des criminels armés ayant tués 4 personnes, rebroussent chemin après avoir entendu un coup de fusil tiré à partir d'un ferick suspect, soi-disant qu'ils n'ont pas reçu ordre de répliquer », s'interroge-t-il. Toujours selon lui, des gendarmes obligent les villageois de Saraf à payer 900 000 FCFA les excréments d'un chameau trouvés près du village, des gendarmes arrêtent à Dorotate (Amhabilé), 4 personnes sont accusées de faire la patrouille de vigilance et les transfèrent à Mangalmé, dit-il.
m. Mahadjir termine en soutenant « cette renonciation évidente de l'accord par les éleveurs nomades risque de mener à la confrontation avec les sédentaires, surtout avec la remontée des bétails transhumant du sud vers le nord ». Il invite le gouvernement à prendre toutes les dispositions pour éviter le risque d'une récidive, il y a des signaux extrêmement inquiétants, conclut-il.
Abderamane Moussa Amadaye
Un décret signé par le président de transition met 47 officiers généraux de force de défense sont admis à la retraite. Parmi eux figurent les généraux des corps d'armée, les généraux de division et les généraux de brigade. Un d’entre eux, le général de brigade Idriss Dokony Adicker conteste sa mise en retraite en écrivant une lettre au président.
Ils sont 47 généraux sont concernés par ce décret présidentiel signé hier. Il s’agit entre autres de Moussa Haroun Tirgo, Yosko Hassani, Issackha Diar, Mahamat Nouri, Gouara Lassou, Idriss Dokony Adiker etc.
Il est 14h quand Le Général Idriss Dokony Adiker, officier de brigade de l’armée tchadienne et ancien ministre de la Sécurité publique a publié sur sa page Facebook une lettre de 2 pages pour contester sa mise à la retraite.
Il écrit, « je suis né le 15 juillet 1964. À ce jour, j’ai 58 ans, 11 mois et 1 jour et je fais partie des enfants soldats recrutés par le FROLINAT en décembre 1978, à l'âge de 13 ans, en tant que combattant. J'ai atteint ma majorité en 1983. Cela signifie que j'ai accumulé 40 ans de services effectifs jusqu’à présent ». Il poursuit, le décret n'est pas conforme à l'article 308 qui dit que les officiers généraux sont également mis à la retraite pour atteinte de la limite d'âge du grade, par réforme définitive à la suite d’une infirmité incurable, à une inaptitude physique, etc. Cela, après l’avis d'une commission de réforme, par anticipation d'office ou sur demande, après acquisition des droits à pension de retraite à jouissance immédiate, a-t-il dit.
M. Adiker soutient qu’il est spécialiste des blindés, « mon départ à la retraite doit se faire à l'âge de 62 ans, conformément à l'Annexe de l'Ordonnance N°002/PT/2023 », a-t-il souligné. Selon lui, il n'est en aucun cas concerné. Et pense que sa présence sur cette liste doit est une erreur d'appréciation une confusion par rapport à sa demande de mise en disponibilité adressée le 30 mai dernier. Le général Adicker demande donc au président de transition de voir son cas.
Noël Adoum
Dans un communiqué rendu public ce 13 juin, la plateforme Citoyens sans frontières (CSF) pour la défense des droits de l'homme condamne l'arrestation, dit-elle, illégale de l'enseignant-chercheur Dr Adoudou Al-Amine Abdallah, également président de la coordination la voix libre pour la défense des droits de l'homme.
Selon le Coordonnateur de cette plateforme, Hassan Oumar, l'arrestation dimanche passé de M. Adoudou à son domicile par les agents de renseignements est contraire aux principes des droits de l'homme et des libertés fondamentales, dit-il. « Aucun citoyen tchadien ne doit être arrêté pour son opinion ou son point de vue », dit-il. Il invite les autorités de transition à mettre de l'eau dans leur vin dans leurs ardeurs en garantissant la liberté d'expression, en respectant la loi, en protégeant le droit de tout individu et à œuvrer pour un système judiciaire juste et apolitique. La plateforme exige la libération sans condition de M. Adoudou.
Rappelons que Dr Adoudou a été ancien ambassadeur du Tchad en Égypte. Il est universitaire, juriste constitutionnaliste arabophone. Depuis quelques mois, il est devenu membre de la société civile et a participé en étant à la tête de la dernière marche organisée par Wakit Tamma contre l'immixtion de la France dans les affaires tchadiennes.
Abderamane Moussa Amadaye
La ministre Déléguée Chargée de l’Indépendance Énergétique, Dr Ramatou Mahamat Houtouin, a lancé deux Projets dans le domaine d’Interconnexion des Réseaux Électriques du Cameroun et du Tchad (PIRECT) et le Projet d’Appui au Secteur de l’Énergie Électrique au Tchad (PASET) dans un hôtel de la capitale tchadienne, N’Djamena.
Des experts et des conseillers nationaux étaient présents. Une première présentation des objectifs du PIRECT a été faite. Notamment l’amélioration de l'offre, la fiabilité et l'accessibilité de l'électricité au Cameroun et au Tchad, contribution au développement de marché régional de l'électricité en Afrique centrale. Ensuite, à la seconde les objectifs du PASET ont été présenté. Ces objectifs visent à contribuer au développement socio-économique du Tchad à travers l’accroissement du taux d’accès à l’énergie. Ces projets permettront de renforcer les infrastructures électriques, de développer les énergies renouvelables, d’améliorer l’accès à l’électricité dans les zones rurales et de renforcer les capacités des acteurs du secteur.
Pour le Directeur général de la Société Nationale d'Électricité (SNE) le Général Ramadan Erdebou Dougourou, « ces projets représentent une étape cruciale dans le développement électrique du Tchad et s'inscrivent dans la droite ligne de la politique du Président de Transition ».
Le chef de la délégation de l’Union européenne (UE) au Tchad, Kurt Cornelis affirme qu'au-delà de l’impulsion au développement économique et social par la réduction du déficit structurel d’accès à l’énergie, ces projets permettront aux populations d’avoir accès à l’électricité à moindre coût. Il poursuit, « cette infrastructure permettra la mise en place du premier réseau de transport d'énergie électrique régional d'Afrique centrale, au service de la population de N'Djamena et du couloir suivi par la ligne ira de la ville de Bongor et rejoignant la capitale N’Djamena. L'interconnexion prévoit des réseaux de distribution et d'électrification rurale le long de son tracé, qui permettront d'électrifier 69 localités situées le long de la partie tchadienne », a-t-il affirmé.
Le représentant de la Banque Mondiale (BM) au Tchad Rasit Pertev souligne que l’électricité est la priorité numéro 1 du Tchad. « Il est inadmissible de voir les Tchadiens souffrir à cause de l’électricité. Cette pénurie est l'affaire de tous », a-t-il dit.
La ministre Ramatou Mahamat Houtouin soutient que le PIRECT contribuera à la construction d’une ligne de haute tension de 225 KV, de 238 km, de Bongor à Gassi, « c’est l’opportunité d’une exploitation d’énergie de 40 à 100 MW à partir du Cameroun, l’électrification en solaire de 69 localités situées dans le corridor de la ligne et le financement de trois sous-projets pour l’autonomisation des femmes et des jeunes », a-t-elle souligné.
Selon elle, le PIRECT constitue une étape majeure pour concrétiser l’interconnexion de nos réseaux électriques. Toujours selon elle, cette interconnexion renforcera la coopération bilatérale entre les deux pays frères tout en ouvrant des nouvelles perspectives de développement.
Pour rappel les deux projets sont le fruit de la collaboration du gouvernement du Tchad, du Cameroun, de la BM, de la Banque Islamique de Développement (BID), la Banque africaine de Développement (BAD) et enfin l’UE.
Noël Adoum
En marge de la conférence internationale de travail (CIT) qui se tient depuis le 5 juin dernier à Genève en Suisse, la délégation tchadienne multiplie ses travaux. C'est dans ce cadre que le directeur général de l'Office Nationale de l'Emploi (ONAPE) a échangé ce lundi 12 juin avec le président de l’Association africaine des services d’emplois publics (AASEP).
Le directeur général de l’ONAPE, Abdallah Chidi Djorkodeï a échangé une heure environ avec le président de l’Association africaine des services d’emplois publics (AASEP), M. Ibrahim Ag Nock. Les échanges ont porté essentiellement sur les activités de la mise en œuvre de la convention de partenariat bilatéral entre l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE) du Mali et l’ONAPE Tchad.
Les deux responsables ont convenu d’accélérer la finalisation du programme d’activités, la déclinaison du plan d’action signé à Bamako en novembre 2022, en vue d’une mission au Tchad courant cette année.
Rappelons qu'une délégation tchadienne à sa tête le ministre de la Fonction publique, Abdoulaye Mbodou Mbami séjourne depuis le 5 juin à Genève pour la conférence accès sur le travail. La question de l'emploi est ah cœur des échanges. Cette conférence prendra fin le 16 juin prochain.
Abderamane Moussa Amadaye
Lors d’une conférence de presse animée ce 11 juin, les culturistes tchadiens ont annoncé le lancement officiel de la 1re édition du bodybuilding dénommé « Bôl » qui se tiendra du 13 au 14 juin.
Pour Malachie Diasrangar, président des culturistes tchadiens et promoteur de ce festival, le culturisme est un sport, une gymnastique permettant de développer ses muscles. « C'est un sport qui permet d'avoir un corps bien taillé et bien formé à travers des exercices physiques », a-t-il expliqué. Selon lui, cette activité a pour objectif de montrer à la population que le sport est un facteur essentiel à la vie, un élément fédérateur et aussi un métier qui peut éventuellement générer des revenus à celui qui le pratique.
« Aujourd'hui dans le monde, les publicités des marques et autres sont faites par les culturistes, des compétitions internationales, etc. peuvent aussi générer de l'argent », a-t-il souligné. Obi-Sadji, conseiller culturistes affirme que plusieurs demandes de sponsors ont été adressées à des entreprises, mais elles sont restées sans suite. Il souligne que malgré cette déception, leur moral est excellent, « toutes les fois que nous avons eu des difficultés, notre mentalité de fer a su se relever. Les culturistes ne sont pas là uniquement pour la beauté physique, nous avons aussi forgé une mentalité d'acier et notre moral est notre premier sponsor ».
Decoded Body, culturiste international nigérian invité pour la circonstance à encourager la jeunesse à venir et à pratiquer ce sport, qui selon lui, est rentable et bénéfique pour la santé. Le culturiste nigérian affirme aussi qu'il est disposé à apporter son expertise aux Tchadiens pour le développement de ce sport qui est encore moins pratiqué en Afrique particulièrement au Tchad.
Abderamane Moussa Amadaye
Le ministre de la Fonction Publique Abdoulaye Mbodou Mbami a conduit une délégation tchadienne séjourne depuis le 6 juin dernier pour prendre part à la 111e conférence internationale du travail (OIT) à Genève en Suisse.
L'objectif principal de cette rencontre de 11 jours est d'évaluer et d'échanger sur plusieurs sujets liés à l'emploi. Notamment de dégager les problèmes et de trouver des solutions. C'est dans ce sens que le ministre de la Fonction a été accompagné par le directeur général de l'Office Nationale de la Promotion de l'Emploi (ONAPE), Abdallah Chidi Djorkodeï, du Fond d'appui à la formation professionnelle (FONAP), Hamid Yamouda Djorbo, de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) par son directeur Rozi Mamaye, etc.
Plusieurs sujets seront discutés avec le directeur général de l'OIT, Gilbert F. Houngbo. Entre autres, la promotion de l’emploi, la modernisation de la sécurité sociale, la révision du Code du travail, la question de la représentativité et surtout les syndicats de travailleurs sont à l’ordre du jour.
Abderamane Moussa Amadaye