L'augmentation du prix suscite la colère des usagers. La rédaction a fait un tour dans la capitale tchadienne N’Djamena pour recueillir les avis des « clandomans ».
Le premier mototaxi affirme, « si le gouvernement veut réellement aider sa population il ne devait pas augmenter le prix de carburant. Avec cette hausse, nous travaillons pour le carburant. Les gens sont tous fâchés, c’était le prix, encore, abordable du carburant qui nous permet de travailler, de nourrir nos familles. Il faut que le gouvernement annule sa décision sinon des actions citoyennes suivront ».
Le second dit, « il faut que l'État respecte le citoyen et sa nation. Nous souffrons, cette augmentation est lamentable. C’est une honte pour un pays pétrolier comme le nôtre ».
Le dernier « clandoman » soutient, « ne savent-ils pas que la cherté de vie augmente chaque? La population souffre. Nous refusons cette hausse, nous rejetons cette décision. Il faut que le gouvernement annule sa décision dans le bref délai. Nous sommes débordés de tout côté, la vie est très difficile ».
Propos recueillit par Ousmane Bello Daoudou