Une nouvelle formation politique, dénommée « Parti Le Républicain » a lancé officiellement ses activités ce 9 décembre 2023 au centre Al-Mouna dans la commune du 2ème arrondissement. Le parti dit guider par un esprit patriotique, s'oppose à la monnaie FCFA et à la présence des armées étrangères.
Sadam Ali Hamat, président de cette formation politique a relevé que le parti milite pour l'unité nationale des tchadiens dans un esprit de tolérance et de justice. Il dit être sidérer par les injustices, le sérieux problème de l'énergie, le chômage qui touche durablement la jeunesse tchadienne ou encore la cherté de vie qui restent sans solution malgré les potentialités qui existent au pays de Toumai, vaste et riche. Avec un programme politique qui touche l'ensemble des nécessités de la population, M. Sadam Ali Hamat estime pouvoir avec le soutien du peuple redonner au Tchad un nouveau visage en renforçant le système éducatif, économique, social et sécuritaire. « Notre ambition est plus grande, parce qu’on a choisi l’espoir à la place de la peur, on a choisi l’unité à la division. On affirme que, nous devons littéralement refonder le Tchad », dit-il d’un ton sec.
M. Ali, président du parti Le Républicain n'a pas manqué de parler de la vision de son parti sur la politique étrangère du Tchad. Il estime que la monnaie que le Tchad et plusieurs autres pays francophones utilisent est une monnaie coloniale et de servitude, qui pour lui est destinée pour appauvrir l'Afrique. « Notre premier combat sera contre le franc colonial français imposé aux africains pour contrôler nos économies. Et pour diminuer la corruption, pour espérer un développement on doit avoir notre monnaie, et ce combat est nécessaire. Dans les jours avenirs nous allons procéder à ce travail ambitieux avec les pays francophones sur le sujet », dit-il. Il s'est aussi appesanti sur la présence des armées étrangères en Afrique et au Tchad. Selon le président du parti Le Républicain, leur présence n'a aucune importance si ce n'est de garantir leur intérêt au détriment de celui des tchadiens ou du peuple d'Afrique. « Après plus de 50 ans de présence, dites-moi, est-ce-que la rébellion, le terrorisme et tout autre genre de criminalité transfrontalière sont arrêtés ? Non, ses forces étrangères n'ont jamais aidé nos armées à faire face. Ils doivent quitter nos pays. Nous devons bâtir des armées nationales fortes pour la sécurité des africains et tchadiens pour garantir un développement durable », a-t-il conclu.
Abderamane Moussa Amadaye