A l'occasion de la journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes célébrée le 25 novembre de chaque année, un court métrage de 30 minutes intitulé, « Je te rendrai justice » a été lancé officiellement. Un film qui dénonce les violences faites aux femmes.
Ialtchad Presse a échangé ce matin 25 novembre 2023 avec la scénariste de ce court-métrage, rencontrée dans l'agora de l'Institut français du Tchad (IFT) Bouchra Khalil Alio alias Bouchra Noora, artiste et chargée de communication de la Ligue tchadienne des droits des femmes (LDF). Il explique que le film décrit l'histoire d'une jeune femme mariée à un homme riche mais qui subit des violences conjugales avec le silence complice de sa mère. « La mère de la fille soutient le mari parce qu'il est aisé et subvient à ses besoins. Il y a aussi le poids des coutumes et des traditions pèsent sur elle. La petite sœur prend la défense de sa sœur », dit-elle. Elle explique la trame du film, la mariée soutenue par sa sœur collecte les preuves de cette violence et entame des démarches judiciaires contre son mari. Il a été arrêté, elle divorce pour vivre une nouvelle vie.
Par ce court métrage, Noora affirme au nom de son association, la ligue des droits de femmes, que la femme a une place importante dans la société et mérite de jouir de son droit. « Ce film appelle à la sensibilisation, on veut sensibiliser tout le monde à prendre conscience de ce fléau qui mine la société. On voudrait que tout le monde sache que faire la violence n'est pas une bonne chose», a-t-elle précisé. Elle rappelle que le film traite des violences sexistes, psychologiques, sexuelles, etc. « L'idée, c'est vraiment de sensibiliser le maximum de personnes pour que cette violence cesse », conclut-elle.
Rappelons que ce court-métrage est produit par la LDF, réalisé par ED Habib et écrit par Bouchra Khalil Alio alias Bouchra Noora, artiste. Il relate un fait de société récurrent au Tchad, les violences faites aux femmes. Il appelle à la conscientisation et appelle au respect des droits des femmes.
Abderamane Moussa Amadaye