« Jeudi sanglant », Wakit Tamma section politique exige une enquête internationale

Oct 29, 2023

La coalition Wakit Tamma, section politique a animé un point de presse ce 29 octobre 2023 à la bourse de travail. Elle réclame une enquête internationale sur la tuerie des manifestants du 20 octobre 2022, le retrait de la médiation de la CEEAC et le départ des troupes française du sol tchadien dans un bref délai.

Moustapha Adam Abdallah, chargé des affaires juridiques et porte-parole de wakit Tamma, section politique relève que le 20 octobre de l'an dernier, la junte militaire en place a perpétré une répression sanglante. « Lors de cette journée macabre, le Tchad a perdu plus de 300 de ses fils épris de la démocratie et de la justice, nos camarades de lutte. Leur seul tort c'est d'avoir exercé leur droit constitutionnel à travers une manifestation à main nue pour dire non à une succession dynastique », dit-il. M. Moustapha affirme qu'un an après ces massacres d'une grande ampleur, aucune justice n'a leur était rendue encore moins une enquête indépendante et impartiale n'a été menée. « C’est pourquoi nous exigeons la mise en place d'une commission d'enquête internationale afin d'aboutir à une poursuite judiciaire à l'égard des auteurs, coauteurs et complices de ces actes barbares et indignes », a-t-il déclaré.  

Il s'est aussi apesanti sur la mission de la CEEAC dans cette affaire. « Un an après la désignation de Félix Antoine. T comme facilitateur, point n'est besoin de rappeler que cette médiation a été un pire échec, pour preuve le climat politique est toujours délétère. La junte opère des arrestations extrajudiciaires, les journalistes de la presse privée sont muselés, les opposants sont forcés à l'exil. Bref la démocratie s'est éteint », a-t-il laissé entendre. Pour le chargé des affaires juridiques et porte-parole de wakit Tamma, section politique, derrière ses agissements peu orthodoxes, se cache un ultime objectif, dit-il, « c’est la succession dynastique », a-t-il précisé. Il invite l'union africaine à prendre ses responsabilités. « Nous demandons à l'Union Africaine de constater l'échec de cette facilitation menée par la CEEAC dans le cadre du prince de subsidiarité afin de reprendre l'affaire en main et faire respecter sa charte relative à la démocratie et des droits de l’homme », a communiqué M. Moustapha.

Enfin, wakit Tamma, section politique s’est aussi penchée sur la coopération bilatérale entre le Tchad et l'ancienne puissance coloniale, la France. Il indique que la position de Wakit Tama section politique est sans ambiguïté. « Nous avons toujours exigé le départ immédiat et sans condition de troupes françaises de notre sol. Notre exigence est aussi pour la fin de cette domination monétaire. Que toutes les dominations impérialistes prennent fin et que la France nous foute la paix », conclut-il.

Abderamane Moussa Amadaye

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