A l'occasion de la Journée mondiale pour le travail décent (JMTD) édition 2023, le Secrétaire Général (SG) de la Confédération Libre des Travailleurs du Tchad (CLTT) a dénoncé, dans un point de presse à la bourse la vie chère.
Pour le Secrétaire Général de Confédération Libre des Travailleurs du Tchad (CLTT) Brahim Ben Saïd dénonce la cherté de vie qui va des consultations médicales dans les hôpitaux, dans les cliniques, l'absence d’eau, d'électricité, la hausse des prix des loyers, des transports urbains et interurbains qui vont du simple au double, les pensions des retraités non revalorisées et payées irrégulièrement, etc. C’est dans ce contexte que certains employeurs licencient abusivement et arbitrairement. D’autres payent en dessous du SMIG sans déclarer leurs employés à la CNPS. Toutes les catégories des Travailleurs, quel que soit leur salaire et même les retraités quel que soit leurs pensions, sont confrontés à la vie chère. « L’habitude de trois repas par jour est perdue, c'est un seul ou rien », souligne la CLTT.
La CLTT affirme que le travail décent est une revendication démocratique fondamentale, une priorité à travers le monde. Lorsqu’on est satisfait de son travail, on est heureux, a-t-il indiqué. Selon l’organisation syndicale les 4 piliers du travail décent sont : un salaire décent, un logement décent, une protection sociale et une liberté syndicale. Aujourd'hui plus qu’hier, les Tchadiens en général, les travailleurs et les retraités croupissent dans la misère. Ils vivent dans la pauvreté sans à manger à leur faim, a-t-il souligné. Les travailleurs s'habillent mal, n'ont pas des logements décents, ni de protection sociale dans certaines entreprises,
La CLTT déplore l'inertie du gouvernement de transition face à cette situation. Elle demande l'intervention personnelle du Président de Transition de trouver une solution à cette vie chère afin de garantir l'autosuffisance alimentaire à la population en général et aux travailleurs en particulier.
Noël Adoum