L'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) a organisé un atelier de renforcement des capacités du personnel de la FAO, son principal partenaire l’État et les ONGS sur les transferts monétaires ce mercredi 16 août un hôtel de la place.
L'objectif de cet atelier est de renforcer les capacités techniques du bureau et de ses partenaires sur l'approche programmatique, opérationnelle et administrative de la FAO en matière de transfert d'espèces et de coupons a indiqué le représentant de la FAO au Tchad Marc Mankoussou. Il affirme que les programmes des transferts monétaires ou « cash en urgence » sont des interventions pour répondre aux besoins d'urgence et pour renforcer la résilience de la population.
Le ministre d'État, ministre de la Production et de la Transformation agricole, Laoukein Kourayo Médard dit, « qu’entre les événements climatiques extrêmes et extrême pauvreté, nous devrons agir pour rompre la fatalité. Les catastrophes naturelles condamnent encore plus à la pauvreté les populations qui les subissent de plein fouet ». Il poursuit que la résilience des populations pauvres est au cœur des préoccupations des pouvoirs publics. Pour lui, la réduction de l'extrême pauvreté est indissociable de la réduction des risques des catastrophes climatiques
« Le nombre de la population en insécurité alimentaire et nutritionnelle s’élève à 2 132 929 personnes ». Ces personnes sont en situation des déficits alimentaire considérable avec un taux de malnutrition aiguë globale (MAG) supérieur au seuil d'urgence. Ces citoyens ont besoin de soutien pour renforcer leur résilience, développer leurs moyens d'existence et maintenir le taux de malnutrition à un niveau acceptable, a-t-il laissé entendre.
Noël Adoum