dimanche 24 novembre 2024

Un collectif d’avocats dénonce l’arrestation du Pr. Adoudou

Jui 20, 2023

Lors d'un point de presse cet après-midi du 20 juin à la Maison des médias, un collectif d’avocats dénonce ce qu’il appelle une parodie de justice au sujet de l’arrestation et transfèrement leur client professeur Al-Amine Adoudou, ex-ambassadeur du Tchad en Égypte à la maison d'arrêt de Kléssoum.

Pour Me Gozzo Tourndide, leur client a, au départ, été enlevé de son domicile et détenu dans les locaux des Renseignements généraux (RG) le 12 juin passé.  Le 15 juin il a été mis à la disposition de la police judiciaire puis déféré au parquet d'instance de Ndjamena. « Le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Ndjamena a ouvert une information judiciaire. Saisi, le juge d'instruction, après l'avoir inculpé, l'a confié à ses avocats que nous sommes pour une libre comparution », a-t-il relevé. Il affirme que la poursuite contre leur client ne s'est pas arrêtée là.  « Nous étions surpris lors que notre client a été recherché et repris le vendredi 16 juin 2023 pour donner suite à un mandat d'amener signer le même jour par Procureur de la République pour les mêmes faits, semble-t-il, sur plainte déposée par le Chef d'État-major des Armées. Il y a lieu de relever ici que ce dernier n'a aucune habilitation d'agir en ce sens » a dit Me Gozzo.

Il estime que cette nouvelle procédure est une violation du Code de procédure pénale. Initiée sur la base des mêmes faits, M. AL-AMINE ADOUDOU a été, contre toute attente, placé sous mandat de dépôt. Et le dossier orienté devant une autre juridiction siégeant en matière de flagrants délits, et ce, en parfaite violation de l'article 21 du Code de procédure pénale. Il rajoute que c’est une procédure inédite et extraordinaire, la qualifiant d'acharnement contre leur client. « Le Tchad qui se veut un pays de droit ne saurait exceller dans une telle criarde injustice », a lâché l'avocat.

Pour clore, le collectif des avocats du professeur Adoudou, appel les auteurs de ces actes d'y mettre fin en libérant leur client, « ces actes n'honorent pas la Justice tchadienne », a-t-il conclut.

Abderamane Moussa Amadaye

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