Les membres du groupe de concertation des Acteurs politiques (GCAP) ont organisé un point de presse pour rendre public leur plan de correction politique et électoral, disent-ils, pour un processus inclusif et apaisé ce mercredi 29 mars dans la salle de conférence de la radio FM Liberté.
En tout 14 acteurs politiques, en tête desquels M. Max Kemkoye. Ils ont pour objectif de bâtir un modèle d'organisation avec un leadership pluriel et à un retour à l'ordre constitutionnel, apaisé, inclusif, égalitaire et transparent. Et aussi constituer une alternative politique sérieuse et crédible pour la restauration de la démocratie et de l'État de droit.
Pour Max Kamkoye, le GCAP est un groupe hétérogène idéologiquement, uni et a un objectif commun. Ce groupe lutte pour le respect de la diversité d'opinion pour un État souverain. Selon les membres du GCAP l'échec des autorités de la transition ne fait plus de doute. Le rejet de l'accord par les principaux groupes politico-militaires, l'absence d'un accord global de cesser le feu, le renvoi des principaux points de blocage au dialogue, la non-inclusivité caractérisé par la présence de 90%de participants d'un seul camp et les micmacs de gestion actuelle du processus électoral engagé par le gouvernement.
Le GCAP propose ce qu’il appelle « le plan du 29 mars » qui est d’abord un cadre de discussion bipartisan, la libération de l'espace politique et démocratique et le retour des exilés politiques. Aussi le désarmement et la réinsertion prévue par l'accord de Doha, la définition des mécanismes et d'engagement sérieux, ouvert et transparent sur la question de la forme de l'État.
Ensuite, les mécanismes de justice sociale et de l'égalité des citoyens, un gouvernement de mission, équilibré, de nature inclusive et pour le Conseil National de Transition (CNT) un organe législatif de consolidation non de clientéliste.
Enfin, le groupe dit rechercher et compte obtenir après l'accord global à la mise en œuvre de l'ensemble de processus. Il encourage la médiation de la communauté Saint Egidio et les offres de dialogue afin de maintenir les appuis dans les différents projets de développement pour améliorer les conditions de vie des populations.
Ousmane Bello Daoudou