L'organisation internationale de la migration (OIM) a organisé une journée de validation de la politique de l'avant-projet de la loi portant protection des travailleurs migrants et de leurs familles ce 9 mars dans un l'hôtel de la capitale tchadienne, N’Djamena.
Pour Mahamat Adoum Idriss le Secrétaire général du ministère de l'Administration du territoire, de la Décentralisation et de la Bonne Gouvernance, la gestion de la migration demeure un impératif avec des dynamiques migratoires croissantes.
Pour lui la migration de la main d'œuvre impose plusieurs défis autour de la sécurité juridique pour les travailleurs migrants, des normes de travail des travailleurs migrants et de la Coopération avec les autres pays pour l'échange de la main d'œuvre puis de la promotion des droits des travailleurs migrants nationaux et étrangers, dit-il.
Pour sa part Anne Schaefer, cadre juridique, va offrir aux pays d'accueil et aux pays d'origine d'avoir la protection d'une migration sûre, ordonnée et régulière. Selon elle, la République du Tchad a ratifié la convention internationale sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille en février 2022 afin de répondre aux exigences de l'importante croissance de la migration de la main d'œuvre. Elle affirme que l'OIM est disposée à mobiliser les expertises et les ressources nécessaires pour ce processus dans chacune des étapes jusqu'à la fin.
Ousmane Bello Daoudou