L’association a réagi à travers un point de presse à la liste de recrutement des policiers qui a fait polémique ce mercredi 4 janvier dans le local de radio Hagui au quartier Ardedjoumal dans le 3e arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena.
Pour Dr Adoum Inoua le porte-parole de la plateforme « le Tchad d’abord », au sujet de la liste qui a suscité le mécontentement dans le recrutement des policiers d'où la plateforme, appelle au respect des principes d'inclusion dans sa diversité et la légalité dans les offres d'emploi publiques. Ce respect contribue à l'égalité des chances de tous les diplômés sans emploi et leur intégration à la fonction publique, dit-il. Toujours selon, M. Inoua, il ne faut pas perdre de vue cette exigence de sorte que tous les Tchadiens jouissent de même droit et d'accès équitable à la fonction publique.
Toutefois la plateforme le Tchad d’abord se réjouit et félicite le président de transition pour son écoute aux préoccupations et attentes de la population en instruisant le gouvernement de corriger cet arrêté en ajoutant les ressortissants des provinces non représentées, confirme-t-il. Comment le faire ? Sur quelle base ? Est-il possible de réajuster l’arrêté ? Ne faut-il pas annuler purement et simplement cet arrêté ? L’opinion publique hostile à cet arrêté continu à s’interroger sur la sortie du président de transition. M. Inoua n’a pas abordé ces interrogations.
Il s’est limité à encourager le gouvernement de transition, les ministères concernés et mettre cette bévue sur la faute de l’erreur humaine, « le gouvernement étant composé des hommes et des femmes, ils ne sauraient être parfait ou infaillible » a conclut le porte-parole.
Ousmane Bello Daouda