Print this page

Moundou : Le comité d’assistance aux victimes de Krim Krim au chevet des blessés

Déc 06, 2022

Le comité d’assistance aux victimes de Krim krim a effectué une visite ce mardi 6 décembre 2022 au service de la chirurgie de l’hôpital provincial de Moundou. Pour rappel du 20 au 22 novembre dernier, la population du canton CAP mécontent du sort qui leur ai réservé par rapport au dossier de la dévastation d’un champ par des bœufs se sont mobilisée pour venir à la gendarmerie demander la libération d’un des leurs, une demande soldée par la mort de 10 personnes et une vingtaine autres blessées. « Nous sommes venus assister les survivants de l’évènement malheureux qui a une fois de plus endeuillé la famille tchadienne », a dit le chargé de communication de ce comité Bétoloum Bénoit Joseph.

Toujours selon M. Bétoloum, suite à cet évènement spontané nous avons mis sur pied ce comité afin de mobiliser des ressources en vue d’assister ces victimes, le soutien des bonnes volontés sera un ouf de soulagement, « l’hôpital a beaucoup fait avec les premiers soins d’urgence, il manque encore des moyens pour les frais médicaux. Les bonnes volontés ont manifesté pour nous permettre de poser cet acte humanitaire », ajoute-t-il.

Pour le comité au sujet des mécontents arrêtés, que justice soit rendue. Le comité organisera dans les jours avenirs une visite dans leur lieu de détention pour les assister. « Nous exhortons les blessés qui ont quitté l’hôpital sans l’autorisation du médecin de revenir suivre les traitements quel que soit la situation Dieu pourvoira un jour ». Pour Betoloum Benoit Joseph, il faut respecter le droit humain, il faut préserver le droit humain, l’être humain est sacré on ne peut pas le violenter. Il y a certaine revendication à faire, mais il faut que cela respecte les normes, quel que soit la faute commise, peut-être une façon de la reprendre, mais ce que nous avons vu ce jour ça relève d’un autre âge, nous ne jugeons pas , nous ne condamnons pas, mais face à ce genre de chose, les gens privilégient plus de dialogue que d’utiliser la violence pour résoudre un problème ou pour satisfaire une revendication.

Mbaiwanodji Adrien, Moundou, Ialtchad Presse

  • AIMEZ / PARTAGEZ AUSSI LA PAGE IALTCHAD PRESSE