Le réseau culturel et Artistique pour la formation et la Francophonie (RECAF) a organisé ce lundi 14 novembre au musée national du Tchad un point de presse relatif au lancement du festival Ndjamvi sur le thème « L'Art au service de la cohésion sociale » qui aura lieu du 21 au 26 novembre au musée national.
Après quatorze éditions du festival Ndjamvi tenues sans discontinuité de 2007 à 2020, et l'édition 2021 empêchée à cause de COVID 19, Le comité d'organisation propose pour le 15e édition placée sous le thème « l'Art au service de la cohésion sociale » du 21 au 26 novembre 2022 au musée national, au centre culturel Koulsy Lamko et l’Institut Français du Tchad (IFT).
Pour NGuinambaye Ndoua Manassé cette messe musicale sera l'occasion de fêter nos cultures à travers la prestation d'une vingtaine de groupes en compétition pour quatre (4) prix : prix jeune Talent, Prix Hip-Hop, prix World Music et prix musique tchadienne et aussi des artistes venant du Cameroun, du Congo Brazzaville et de la République Centrafrique.
Il affirme que le Festival Ndjamvi n'est pas seulement une initiative, mais c'est un événement historique installé dans le paysage culturel tchadien, celui du donner et du recevoir qui fait à la découverte de la musique tchadienne. Il ajoute que Ndjamvi demeure un ciment de l'unité des filles et des fils dans le processus de recherche de la paix et de la stabilité dans un lien d'unité indispensable à la construction de la nation. Il affirme que cet événement de culture plurielle a besoin d'un engagement fort pour sa reconstruction et sa reconnaissance durable afin de promouvoir le partage, la tolérance et le vivre ensemble dans une vitrine de l'immensité de la diversité culturelle et artistique du Tchad. En plus de sa mission culturelle malgré les difficultés le festival Ndjamvi s'engage à assister les sinistrés des inondations. Il poursuit en soutenant que ce festival est le vecteur de rencontres professionnelles, il associe également la formation pour mieux faire connaître leur paysage à cette ère de la mondialisation caractérisée par le boom de l'internet sur la mobilité des artistes et leurs œuvres sur le marketing culturel et digital.
Il rappelle outre les messes musicales et les sessions de formation « il y aura la rencontre régionale sur les industries culturelles et créatives d'Afrique centrale ». Selon lui cette rencontre marquera la clôture du projet « Programme de renforcement des industries culturelles et créative d'Afrique Centrale » qui leur a permis de former en ligne 30 acteurs qui sont 10 Tchadiens, dix( 10) Camerounais et dix (10), Centrafricains de février à juillet 2022. Ce projet a été réalisé grâce à la contribution financière de l'Union européenne et le soutien de l'organisation des États ACP.
Ousmane Bello Daoudou