L’union des étudiants de l’université HEC-TCHAD a organisé une conférence débat sous le thème « système LMD comment réussir à l'université» ce samedi 12 novembre. Cette conférence s’est déroulée au sein de l’universitaire au quartier Ndjari dans la commune du 8e arrondissement de la ville de N’Djamena.
Organisée pour permettre aux nouveaux étudiants de comprendre l’implication de ce système connu sous le sigle LMD( licence Master Doctorat) qui marque un tournant et s’est voulu décisif à travers la volonté de placer l’étudiant au centre du système universitaire.
Selon Josué Aleva Zlama juriste politologue le système LMD est un système qui a pour finalité de voir l’étudiant investit d’une nouvelle mission, celle d’être acteurs et de prendre en charge son apprentissage. « Ainsi, l’histoire individuelle, la personnalité, la parole, le point de vue de l’étudiant ont acquis une certaine reconnaissance dans l’espace universitaire », dit-il.
L’historique du système est la remise en cause de l’ancien système qui était sur la transmission unidirectionnelle des connaissances à l’étudiant né à Paris en 1998 avant de faire son entrée dans le CAMES ( Conseil africain et Malgache pour l’enseignement supérieur) et intégré au Tchad en 2009, souligne-t-il.
Josué Aleva ajoute que les objectifs de ce système sont de permettre l’amélioration et la modernisation du système pédagogique, d’organiser des parcours des formations souples et performantes valorisant l’orientation progressive de l’étudiant, de répondre aux besoins de formation continue en permettant la validation des acquis professionnels, etc.
Au moment de son admission dans une université ou institut appliquant le système LMD, le bachelier choisit l’un des domaines qui s’inscrit dans une licence généraliste aux conditions et modalités fixées par l’université où l’institut. L’étudiant peut repartir les enseignements du programme sur un maximum de 3 ans. « La planification d’un programme d’une année d’étude étalée dans le temps et les évaluations associées font l’objet d’une convention établie au moment de l’inscription. Cette convention est révisable annuellement. Le plan précise les examens que l’étudiant présente chaque année », affirme-t-il.
Pour le parcours des formations en semestre, le diplôme est découpé en semestres à raison de 30 crédits par semestre. « On valide 1 semestre et non une année», explique-t-il. La licence est découpée en 6 semestres qui est égal à 180 crédits, le master est organisé en 4 semestres qui est égal à 120 crédits et le doctorat en 3 ans après le master. Dont 180 + 120 = 300 ( éventuellement 180 crédits de doctorat = 480 crédits, conclut-il.
Haoua Adoum Ibeth