mercredi 27 novembre 2024

Deux grosses pluies engloutissent N’Djamena, la capitale tchadienne

Aoû 01, 2022

Dans la journée du 31 juillet au 1er août 2022, deux grosses pluies se sont abattues sur la capitale tchadienne, N’Djamena. Des pluies qui ont englouti des grands axes de la capitale et ont inondé des quartiers. L’équipe d’Ialtchad s’est rendue dans quelques arrondissements de la ville de N’Djamena pour faire le constat.

Décriés au milieu de mois de juillet par certains comme une saison de pluie lente voire même de sécheresse, d’autres ont imploré le ciel en ne ménageant aucun effort pour qu’il commence à pleuvoir. Hier dans l’après-midi, le ciel a grondé. Des nuages sombres ont couvert pratiquement toute la capitale. Aux alentours de 15h, il a commencé à pleuvoir. Une grosse pluie qui a duré plus de 2 heures d’horloge. Toutes les routes principales de la capitale ont été englouties par les eaux de pluie. Des quartiers ont été inondés et sont difficiles d’accès. Une partie de la capitale, surtout la périphérie, est devenue un véritable marigot.

Encore ce matin, vers 11h, une autre gigantesque pluie a arrosé N’Djaména. Dans le 4e arrondissement à quelques mètres du rond-point Adoum Tchéré, on peut voir des caniveaux curés à moitié non refermés et des eaux usées stagnent dans les périphéries des boutiques, des habitations et perturbent la circulation. Certaines rues non bitumées sont inaccessibles, de la boue ou et des eaux de pluie à perte de vue.

Dans le 8e arrondissement, c’est encore plus grave. Du viaduc de Diguel en passant par le canal de N’Djari au rond-point SNER jusqu’au Ministère de la Santé publique, les voies bitumées sont presque toutes englouties par les eaux comme un bras de fleuve ou un marigot. Les propriétaires de véhicules et motos disent adieu au service de lavage station, ces eaux permettent désormais de faire le besoin pour la propriété externe de leurs engins. Dans les quartiers, les rues sont presque impraticables. Il faut se déchausser ou encore plier son pantalon pour défier les eaux stagnées et la gadoue. Jusqu’à là, les autorités communales sont pratiquement absentes alors que les habitants sont dans le désarroi. Ils interpellent ces derniers à agir au plutôt que possible.

Abderamane Moussa Amadaye
Ousmane Bello Daoudou

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