Depuis quelques jours, certains N’Djaménois refusent dans une transaction, d’accepter la pièce de 500 F CFA parce qu’il la juge trop ancienne. Dans plusieurs marchés publics, un peu partout dans la ville de N’Djamena le rejet du fameux « Mia dourboummé » est un fait.
Beaucoup des N’Djamenois, depuis quelques semaines, rejettent les pièces de cinq cents communément. Ce matin dans les marchés de N'Djamena, dans les stations d'essence, les agents d’Airtel expriment leurs mécontentements sur le rejet de la pièce de cinq cents.
Sanodji Djimta Bonaventure de la station Al almanna, témoigne, « depuis une semaine nos clients refusent de prendre le pièce de 500 sous prétexte que cette pièce n'est plus consommable au quartier, pourtant nous les acceptons dans notre station. Aucun document officiel ne déclare que ces pièces ne fonctionnent plus à N'Djamena, alors mon DG me demande de les garder en attendant la décision du gouvernement. C’est un rejet par ignorance », dit-il.
Pour un cordonnier rencontré au grand marché « nous qui cousons des simples chaussures, nous acceptons les pièces de 500 qui contient la tête de la femme. Je finirai par les jeter vu cette déplorable allure », se lamente-t-il.
Selon un agent de Airtel Koti André « je suis trois fois victime », pour d'autres, la plupart des conducteurs de mini bus refusent de prendre ces pièces qui portent les images avec tête d'une femme. Ils avancent pour motif la vieillesse de la pièce. Et pourtant ces pièces contiennent bien de numéro.
Sangnoudji Francine