La ministre du Développement touristique et de l’Artisanat, Mme Mounira Hassaballah a effectué ce matin vendredi 03 juin, une visite officielle au village de Gaoui, situé à une dizaine de kilomètres à l’Est de la capitale N’Djamena pour faire l’état de lieux de la Maison d’argile et du groupement des femmes potières.
Son entourage affirme que c’est dans le cadre de sa mission d’accompagnement des mouvements associatifs exerçant dans le secteur du tourisme et de l’artisanat, la ministre du Développement touristique et de l’Artisanat, Mme Mounira Hassaballah s’est rendue à Gaoui et précisément à la Maison d’argile et au local du groupement des femmes potières pour faire le constat afin d’apporter des solutions idoines, dit-elle.
À sa descente de voiture, elle est accueillie par le Sultan de Gaoui, sa Majesté Abdoulaye et la Présidente du groupement des femmes potières, Halimé Ourdi. Mme Mounira Hassaballah a fait le tour à tour du local du groupement hébergé au sein du Musée de Gaoui et la Maison d’argile.
Au local du groupement des femmes potières, la ministre du Développement touristique et de l’Artisanat a visité le stand de fortune de fabrication puis le stand d’exposition. Ensuite, Mme Mounira Hassaballah s’est rendu à la Maison d’argile située à une trentaine de mètres du groupement. Elle a été guidée par le promoteur de ladite Maison, l’artiste Mandoué. Ensemble, ils ont visité tous les stands d’exposition et de fabrication.
La ministre du Développement touristique et de l’Artisanat a rappelé que sa visite s’inscrit dans la droite ligne de sa mission d’accompagnement des mouvements associatifs exerçant dans le secteur du tourisme et de l’artisanat. Elle a également relevé que cette visite vise à encourager les potières et les promoteurs pour leurs efforts dans la valorisation de la poterie et penser à la relève et écouter leurs préoccupations.
Il faut le rappeler, le village de Gaoui est l’un des lieux ancestraux où la tradition du travail de la terre cuite a connu son apogée. Cette connaissance a été préservée et transmise d’une génération à une autre.
Abderamane Moussa Amadaye