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De l’université du Tchad à l’université de N’Djamena, les anciens étudiants se prononcent

Mai 05, 2022

A l’occasion de la célébration du cinquantenaire de l’université de Ndjamena ce mercredi 4 mai 2022 à la faculté des sciences de la santé humaine, quelques anciens étudiants se prononcent sur la qualité de la formation que donne l’université de N’Djamena 50 ans après. Vox pop.

Noubaramadji Nguena, ancien étudiant de la faculté des sciences juridiques et politiques. « Il y a eu des innovations sur le plan des infrastructures, le plan organisationnel et fonctionnel. En termes de ressources humaines on compte maintenant assez des professeurs que 10 ans auparavant. Ce qui n’a pas beaucoup changé à mon avis c’est l’élasticité de l’année. Comparée à d’autres universités à l’intérieur du pays, on peut finir une année académique à l’université de N’Djamena même en trois ans »,

Zamzam Djimet Ahmat, étudiante à la faculté des sciences économiques et de gestion. « Beaucoup de progrès sont à noter sur le plan de l’amélioration et la qualité de la formation contrairement aux années précédentes. Cette amélioration est visible sur les résultats des étudiants. Il y a également des nouvelles filières qui viennent d’être ajoutées dans presque toutes les facultés et précisément dans ma faculté. Alors je peux dire qu’en termes de formation, les choses ne sont plus les mêmes ».

Oumar Mahamat Abbo, ancien étudiant de la faculté des sciences exactes et appliquées. « En 50 ans d’existence a formé plusieurs cadres qui sont des cadres et mettent leurs compétences au service de l’État. A cela s’ajoute l’innovation tant du côté des enseignants que des étudiants.  Par exemple, les étudiants de notre faculté ont fait une invention des logiciels et des mécaniques sur le plan de l’agriculture. Malheureusement, ces logiciels sont peu utilisés dans les industries ».

Mahamat Moussa, étudiant à la faculté des sciences de l’éducation. « Je salue la qualité de formation à l’université de N’Djamena. En 50 ans, cette université a rencontré et rencontre d’énormes difficultés telles que l’élasticité de l’année, les grèves à répétition et tant d’autres problèmes qui mettent à mal la qualité de l’enseignement et de la formation que donnent nos enseignants. Mais l’université s’arme de courage avec ses enseignants-chercheurs pour pouvoir apporter le meilleur en termes de qualité de formation malgré les hauts et les bas ».  

Propos recueillis par Haoua Adoum Ibeth

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