Depuis 48h les différents groupes politico-militaires travaillent en petits groupes sur les revendications pour harmoniser les points de vue. Selon nos sources, les propositions sont diverses et variées. Chaque groupe semble avoir ses propres revendications. Autres difficultés soulignées c’est l’origine de ces groupes et le difficile consensus pour désigner 10 délégués chargés de négocier avec les autorités tchadiennes.
Des sources proches des principaux groupes rebelles qualifient ces groupes « des gens sortis de nulle part ». Il semblerait que certains viennent du Soudan, d’autres de la République centrafricaine, de la Libye, etc. « C’est un véritable cauchemar » dit un leader politico-militaire.
Certaines sources affirment que le Qatar a émis le souhait de ne plus être médiateur. Tandis que d’autres affirment le contraire.
Dans une entrevue accordée à la presse, le leader de la principale rébellion du Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (Fact), Mahamat Mahadi Ali a confirmé le retrait du Qatar comme médiateur. Les Qataris disent vouloir s’occuper de l’organisation et de la logistique, sans plus. Le chef rebelle a dénoncé le fait que l’opposition politico-militaire n’a été associée à rien. « Nous ne sommes pas impliqués dans la préparation ni du calendrier ni dans le planning des négociations. On n’a été associé à quoi que ce soit » a-t-il dénoncé ».
Contacté un membre du nouveau comité a affirmé, par message, à la rédaction que les vrais travaux reprendront jeudi 17 mars.
Rappelons que la rencontre s’est ouvert dimanche 13 mars avant d’être suspendue.