samedi 23 novembre 2024

DT

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Au cours d'un point de presse animé ce dimanche 23 juin, le président du jury Dr Gotoum Nadjinangar a annoncé le nombre des candidats du baccalauréat du session de juin 2024 à l'office des Examens et concours du supérieur (ONEC). C’était au quartier Gassi dans le 7ème arrondissement de la ville de N’Djamena.

Selon Dr Gotoum Nadjinangar 93 605 candidats sont inscrits sur l'ensemble du territoire. Ils sont répartis dans 144 centres. « Le baccalauréat tchadien est constitué de plusieurs séries. Entre autres les séries littéraires, scientifiques et techniques. Pour les séries littéraires les candidats représentent 69%, séries scientifiques 28 % et 3% pour les séries techniques. Sur 39,69 %, 29, 66 % sont des séries littéraires, 8,80% en séries scientifiques et 1,23% ».

La présidente du jury explique que le déroulement des épreuves les séries AA AB, C, CA E D, DA et tous les G composeront le lundi, 24 le mercredi 26 et le vendredi 28 juin. La série A4 composera le mardi 25, le jeudi 27 et le samedi 29 juin 2024.

Dr Gotoum Nadjinangar ajoute que cette année l'innovation du baccalauréat a amorcé avec la numérisation des épreuves écrites pour tous les centres des provinces. Elle affirme aussi que chaque président de centre a reçu les matériels informatiques nécessaires pour lui permettre d'imprimer les épreuves sur place.

Enfin, elle a encouragé l'équipe de l'ONECS pour sa sérénité, son abnégation, sa discrétion et la confidentialité durant cette phase sensible et délicate et a souhaité bonne chance aux candidats.

Ousmane Bello Daoudou

Ces stupéfiants, en provenance de la Lybie, ont été interceptées dans le grand Nord du pays, précisément dans le Tibesti par les autorités tchadiennes il y a de cela trois semaines.

Les cartons contenaient de drogues comme le tramadol, le haschisch et autres. Il ont été brulés par les autorités le samedi 15 juin en présence de plusieurs autorités locales. Selon le gouverneur du Tibesti M. Mahamat Tochi, les principaux auteurs de cet acte ne sont pas encore arrêtés mais les autorités ont réussi à mettre la main sur les chauffeurs des véhicules transportant ces cartons de drogues à la frontière Lybie-Tchad.

NDM

Le Premier ministre Allah-Maye Halima face aux conseillers nationaux, le 13 juin 2024, a annoncé la réduction des prix des carburants à la pompe.  L'essence qui se vendait autrefois à 730 F CFA  doit coûter désormais 700 F CFA et le gasoil est à 800 F CFA au lieu de 828. Mais certains consommateurs semblent  insatisfaits de cette décision. Malgré le respect de cette décision dans les stations-service, les consommateurs disent être insatisfaits.
« Je salue la décision du Premier ministre au sujet de la réduction des prix de carburant. Je constate que la décision est respectée dans presque toutes stations-service. Mais , il faut dire que ce n’est pas suffisant. On aurait souhaité voir le prix du carburant passer de 730 F à 600 F ou 550 F au lieu de 700 F le litre », se désole  Israël , mototaximan.
Même si la décision est effective dans certaines stations, dans d'autres, ce n'est pas le cas. Certaines stations-service affirment qu'elles ne se sont pas prêtes à appliquer tout de suite cette réduction, mais elles le feront progressivement. 
« On nous demande de diminuer les prix sans nous donner un délai pour nous permettre d’épuiser l’ancien stock. Du coup, on ne se retrouve pas, parce que nous avons  acheté à un prix élevé, nous  subirons une perte énorme », se défend un pompiste sous couvert de l’anonymat.
Ano Nadège

De retour de mission terrain dans plusieurs provinces, Dr Sophie Léonard plaide pour une bonne utilisation des compléments alimentaires qui permettent de traiter les enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère. Il s’agit de plumpy'Nut appelé communément « plimplim »
 
Sur place, elle a appris que des intrants sont détournés pour être vendus sur le marché. Elle a aussi constaté que certains adultes consomment ce traitement destiné aux enfants malades. Pour elle, c’est inacceptable, « cette pratique qui met en péril la vie des enfants doit être combattue par chacun à chaque niveau », dit-elle.

NDM

Les rideaux sont tombés sur le théâtre politique de la transition. C’est la fin. Une nouvelle page politique s’est ouverte avec l’investiture du président Mahamat Idriss Deby Itno le 23 mai dernier, la nomination d’un nouveau Premier ministre (PM) M. Allah-Maye Halina et la formation du gouvernement. Il y a-t-il de changement? Non. Pourquoi?
 
D’abord, le Premier président de la 5e République a placé son investiture sous l’angle du changement. Il a repris quasiment toutes ses principales promesses de campagne. 70% de dépenses de l’État iront au social : des hôpitaux et des routes seront construits, des soins seront prodigués gratuitement, l’école tchadienne sera refondée, une armée modernisée verra jour, etc. Toutes ces promesses sont arrosées d’un « je vous ai compris » à la Charles de Gaule. A-t-il vraiment compris les Tchadiens? Souhaite-t-il le changement comme il le clame? Pas sûr.
 
La preuve, c’est la nomination de M. Halina comme PM. Le président a certainement opté pour la loyauté, mais au sortir d’une transition avec des élections contestées, est-ce le bon choix? Non. Ce PM n’est pas politique. Il ne peut pas être un agent de changement. Son équipe non plus. Pis, il a très peu d’expérience gouvernementale. Pourra-t-il, au moins, faire de bons arbitrages face à certains poids lourds du gouvernement? Pas sûr. On sait l’admiration du président pour le nouveau PM lorsqu’il disait dans son livre autobiographique « De Bédouin à Président », que c’était comme son « grand frère ». Alors cette nomination est-elle sentimentale ? Chose certaine, la présidence veut une primature docile, avec M. Halina elle sera totalement soumise.
 
Aussi, le clou dans le cercueil du « changement » est illustré par la composition du gouvernement. Qu’est-ce qu’il y a de nouveau? Rien. Presque, la même équipe est reconduite. Il y a certes quelques nouvelles têtes qui ont fait leur entrée, mais elles occupent en majorité des rôles secondaires. Ils ne pourront donc pas insuffler le changement. Ceux qui ont cru au changement en ont pour leur compte. Ceux qui voulaient que rien ne change en appelant le nouveau président à ne pas inclure l’opposition sont, eux aussi, déçus. Même le leader de la Coalition Tchad uni et ses membres qui chantaient au lendemain des résultats définitifs « ial djidadd » (les poussins), « ial canard » (canetons), pour se moquer de leurs adversaires politiques sont ko debout. Mahamat Idriss Deby Itno est désormais le seul maître du jeu politique pour les 5 prochaines années. Et c’est bien fait pour ceux qui croyaient être malins. À malin, malin et demi.

Bello Bakary Mana

Le gouvernement du Premier ministre Allah-Maye Halina a été dévoilé hier à midi par le Secrétaire général de la présidence Mahamat Ahmat Al Habbo sur le perron du palais Toumaï.

Ce nouveau premier gouvernement de la 5e République compte 35 ministres, 24 restent, 6 mutations avec 6 ministères d'État. 12 sur 35 font leur entrée, 6 sont parti.

Aussi, certains ministères ont changé de dénomination et des ministres sont montés au rang de ministre d'État. À l’exemple du ministère des Affaires étrangères de l'Intégration africaine, des Tchadiens de l'étranger et de la Coopération internationale porte-parole du gouvernement, celui de la communication, de l'Économie numérique et de la digitalisation de l'administration, celui des Finances, du budget, de l'économie et du plan. Du ministère de la Jeunesse et des Sports en passant par le ministère du Commerce et de l'Industrie jusqu'aux ministres délégués, de nouvelles figures font leur entrée au premier gouvernement de la 5e République.

Selon nos sources, plusieurs membres de la Coalition Tchad uni qui a porté la candidature du président Mahamat Idriss Deby Itno sont mécontents. Même les caciques du parti de son père le défunt président Idriss Deby Itno, le Mouvement Patriotique du Salut (MPS) ne sont pas contents.

Ousmane Bello Daoudou

C’est fini. Le Conseil Constitutionnel a proclamé les résultats définitifs. La transition est close. Le chiffre à retenir est 61%. Mahamat Idriss Deby Itno (MIDI) est désormais président de la République plein. Peu importe les conditions dans lesquelles ces élections se sont déroulées. Peu importe les contestations. Terminé. C’est plié. Maintenant que doit-il faire? Et comment doit-il le faire?

D’abord, il doit marquer une rupture avec le passé. Une vraie rupture. C’est ce que lui a manqué au début de la transition. Et lui a causé de soucis parce qu’il n’a pas su ou pu le faire. Je peux comprendre qu’il voulait ménager la chèvre et le chou en voulant contenter les amis et la famille du père Maréchal, l’aile militaire, l’aile clanique et l’aile politique qui l’ont aidé à s’asseoir sur le fauteuil présidentiel. Et qui s’agrippaient désespérément au système. J’espère que MIDI a compris que les Tchadiens veulent le changement. Il est  donc temps de faire « tabula rasa ». Tout changé. Il faut changer la gouvernance de ce pays avec des gens qui veulent que tout change. Pas avec des gens qui veulent que rien ne change.

Ensuite, je m’attendais à une crise postélectorale majeure, mais sur ce dossier, le nouveau président a su gérer la vraie-fausse crise par son silence. Il y a quelque chose qui a mal tourné dans cette présidentielle, mais personne n’est capable de la nommer. Il a laissé son principal adversaire Succès Masra, comme à son habitude s’agiter, s’avancer, avancer ses arguments, se déclarer vrai vainqueur sans qu’il ait la moindre violence envers lui. Peut-être les horribles tirs de joie qui ont fait des dizaines de morts et de centaines de blessés ont dissuader les Tchadiens mécontents et les plus enragés des militants et sympathisants Transformateurs. Certes des militaires ont été postés partout dans la capitale, mais leur présence étaient plus dissuasive qu’offensive. MIDI a laissé Masra s’embourber dans ses propres contradictions. Tantôt, il conteste les résultats. Tantôt, il veut s’appuyer sur des recours légaux devant le Conseil Constitutionnel. Et à la fin il tente un autre deal, après celui de Kinsasha, celui de Gassi? Il réclame une solution politique. Au moment d’écrire cette chronique, le candidat malheureux, dit toujours être le vrai gagnant et fait appel au « peuple » pour la « terre promise ». Il est un brin irréaliste. Et un peu beaucoup utopique sur les bords. Personne n’ira mourir pour qu’il soit président. Pour l’instant, il a mal joué ses cartes, il doit simplement démissionner de son poste de Premier ministre avant qu’on l’oblige à la démission.

Enfin, cette élection présidentielle rebat les cartes. La crise postélectorale est peut-être derrière MIDI. À lui de prouver à ses amis occidentaux qu’il a été bien élu. À lui aussi de pouvoir faire face aux multiples rebellions qui piaffent de frapper à partir de certains pays voisins. Les Tchadiens, eux, sont fatigués. La question de l’heure est : Qui choisira-t-il comme prochain Premier ministre? De quelle zone du pays proviendra-t-il? MIDI n’a pas un large choix. Il n’a que 2 options. Soit, il atténue les choses en ramenant Pahimi Padacké Albert comme Premier ministre pour la seconde fois durant les 12 prochains mois. Soit, il brise l’électorat du parti les Transformateurs en nommant l’ennemi juré de Succès Masra, Laoukein Kourayo Médard, ex-ministre d’État et ancien maire de la ville de Moundou au poste de Premier ministre avec pour mission de casser l’élan des Transformateurs dans les deux Logones aux prochaines élections législatives.

Bello Bakary Mana

La 3e édition du Festival uni Vers Vert est annoncée ce mercredi 15 mai à l'espace culturel Talino Manu lors d'une conférence de presse sous le thème « le Salam-poésie au service de l'environnement  ».

M. Mbainaissem RE-Hadjim le responsable de l'organisation affirme, « le festival est un projet culturel qui réunit des artistes slameurs et poètes provenant de différents pays et réalisent des activités qui sensibilisent sur les problèmes liés à la protection de l'environnement, le changement climatique, la pollution, la déforestation, la disparition de la biodiversité et le réchauffement climatique. Tout cela à travers le slam, la poésie et la musique ».

Selon les organisateurs, ce cadre permettra aux artistes de promouvoir la protection de l'environnement dans les écoles. De plus, de l'ambiance musicale favorise la convivialité et offre au public un moment de détente et de partage dans un cadre spacieux et accueillant, « le slam vit dans les jeux de mots, de rimes, ravissants à l'écoute comme à la lecture », disent-ils.

Le festival se déroulera du 15 au 18 mai à l'Institut Français du Tchad (IFT).

Ousmane Bello Daoudou  

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