dimanche 24 novembre 2024

DT

DT

Ce samedi 5 septembre, le Palais du 15 janvier a servi de cadre au lancement des Journées d’actions citoyennes pour la rentrée scolaire et académique 2020-2021.

« À une situation exceptionnelle, il faut une mobilisation exceptionnelle », selon une publication de la présidence de la République. Les journées d'actions citoyennes visent à préparer un cadre pour le déroulement des activités académiques et scolaires prévues le 15 septembre.

Ces journées sont voulues par le président, Idriss Déby Itno, dans l’espoir de susciter une grande mobilisation possible pour rendre effective la reprise des cours. Il faut savoir que les inondations à N'Djamena ont connu beaucoup des dégâts d'eaux.

Le président Deby Itno a été représenté lors de la cérémonie par le ministre d’État, ministre Secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeubé Payimi Deubet.

Le processus du baccalauréat de l'enseignement général et technique du second degré de la session d'août 2020 tend vers la phase de classement des copies et des résultats, a indiqué le président du jury du baccalauréat, Pr. Bianzeubé Tikri.

Après la phase de correction, c’est celle de travail du secrétariat pour le classement des copies et du traitement d'autres données sur les archives de l'ONECS.

« Si nous continuons avec ce rythme de travail dans ce sens rapide, correct et bien abattu, les résultats du baccalauréat ne seront pas dans longtemps », selon le président du jury.

« Nous sommes presque à la fin de la phase de classement des copies par centre et par ordre numérique. Il reste à chercher les copies où les candidats ont mal écrit leur nom ou leur numéro pour les insérer sur la liste. C'est pourquoi nous entrons sur la machine pour chercher les données de ces candidats pour cela. Nous sommes presque à la fin de la phase de classement des copies », précise-t-il.

La deuxième session des épreuves du baccalauréat est prévue une semaine après les résultats.

Le chômage est un problème auquel font face les jeunes au Tchad. C’est une difficulté dans la capitale, N’Djamena comme dans les provinces. Pour faire face à cette situation, le gouvernement, à travers le ministère de la Jeunesse et des Sports, finance des projets porteurs dans les provinces.

Depuis plusieurs années, les jeunes tchadiens n’ont compté que sur l’État pour avoir un emploi. Après leurs études supérieures, beaucoup d’entre eux n’attendent que l’intégration à la Fonction publique. Or, l’État ne peut pas absorber tous les demandeurs d’emploi. De ce fait, l’entrepreneuriat des jeunes apparait est une solution au phénomène de chômage. C’est pourquoi le ministère de la Jeunesse et des Sports investit dans les projets innovants et porteurs dans les provinces. L’objectif est de renforcer le développement local.

Lors de sa tournée dans les provinces méridionales du pays, la délégation du ministère de la Jeunesse et des Sports a abordé les problèmes des jeunes. Selon des représentants des associations des jeunes, c’est le chômage qui conduit les jeunes à s’adonner à l’alcoolisme ou le banditisme. Durant son séjour à Pala, dans la province du Mayo-Kebbi Ouest, fin août, l’équipe conduite par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Routouang Mohamed Ndonga Christian, a remis des chèques aux jeunes porteurs de projets. D’une valeur de 21 millions FCFA, cette somme permettra le financement des projets dans les domaines de l’agriculture et de l’élevage.

« On espère que ces investissements aient un impact dans cette province. Il faut noter que la jeunesse tchadienne ne se résume pas qu’au nombre ici présent, d’autres jeunes veulent en bénéficier. Pour cela, il faut aussi que vous respectiez les engagements pris pour le remboursement afin de permettre à d’autres jeunes aussi de bénéficier », a dit le ministre Routouang Mohamed Ndonga Christian aux jeunes bénéficiaires. Selon le ministre, l’entrepreneuriat peut aider à résoudre le problème du chômage des jeunes.

Ensuite, le ministre de la Jeunesse et des Sports a visité quelques initiatives des jeunes qui ont obtenu le financement de l’État par le passé. L’équipe du ministre a constaté que l’investissement de l’État a servi à créer effectivement des emplois. Le ministre a invité les autorités locales à mettre plus de rigueur dans le suivi de ces projets.

« C’est avec ces actions qu’on mesure que la jeunesse peut avoir de l’appui ou pas. On demande des positions dans les prises de décisions, mais si on nous donne peu et qu’on n’arrive pas à faire preuve de maturité, naturellement on prouve que nous les jeunes on n’a pas notre place dans les instances de prise de décisions », a déclaré Routouang Mohamed Ndonga Christian.

Maurice Ngonn Lokar

Lors de sa visite au jury du Baccalauréat 2020, le ministre d'État, ministre secrétaire général de la Présidence de la République, Kalzeube Payimi Deubet, a annoncé le paiement de la subvention aux syndicats

Les enseignants tchadiens étaient habitués à cotiser pour la célébration de leur journée du 5 octobre. Cela change cette année, ils ont aussi reçu un soutien pour l'édition 2020.

« Pas plus tard qu’hier, le Maréchal du Tchad a autorisé le décaissement de 45 millions de F CFA pour l’organisation de la Journée mondiale des enseignants. En ce qui concerne la plateforme des syndicats du secteur de l’éducation, le Maréchal du Tchad a ordonné le décaissement de 160 millions de F CFA d’ici le début de la semaine au titre de la subvention de tous les syndicats », dit le ministre.

Au sujet des œuvres universitaires, « nous n’avons pas d’arriérés de salaires. Le cas des contractuels de l’enseignement supérieur reversé à la solde a été décanté », dit-il.

M. Kalzeube dit aussi que le marché pour la réparation des bus et un autre en cours relatif à l’acquisition de nouveaux bus et des aménagements pour la restauration des étudiants sont prêts.

« Toutes les dispositions ont été prises, pour que l’année se termine dans les bonnes conditions, mais aussi que l’année nouvelle démarre dans les meilleures conditions », dit le ministre.

Il y a quelques semaines, un colonel fou et assuré de son impunité a assassiné son jeune compatriote. Un mécanicien selon certaines sources, un simple badaud selon d’autres. Une minute après son odieux crime, un groupe de jeunes gens l’a lynché et a mis les images sur les réseaux sociaux tchadiens (RST). C’était l’ébullition. C’était un acte odieux de plus, sur le crime odieux de trop.

Depuis un temps, le feu couvait sur les RST. Pas par le fait de la nouveauté de ces réseaux, mais par la facilité et la liberté que procure cette technologie. L’esprit tchadien étant belliqueux, dit-on, la mauvaise utilisation des RS a trouvé sa niche grâce à la lâcheté de l’anonymat. Certains feignent de ne rien comprendre à ce phénomène dangereux. D’autres pensent, jusqu’aux récents évènements du marché de champ de fil, qu’il valait mieux cette utilisation maladroite que rien du tout. Puis, d’autres, extrêmes, ne jurent que par la censure pure et simple. Bref, l’usage des RS est devenu inquiétant, voire menaçant pour l’existence de notre Tchad éternel. À quoi sert Internet? En quoi est-il utile? Qu’est-ce qui s’est passé dans la tête du Tchadien? Quelle solution pour préserver le pays d’un cataclysme en gestation dont personne n’en sortira vainqueur?

Importance du Net

Internet fait partie de nous. Il nous a conquis. Le Tchad comme le reste du monde ne peut se passer de ce formidable outil indispensable à nos vies de tous les jours, à notre épanouissement personnel et au développement du pays. Internet contribue à rendre le monde agréable à vivre. Et rendre aussi le Tchad agréable à vivre, renforcer notre fameux vivre-ensemble.

Pour un pays pauvre comme le nôtre, il est aussi vrai que pour l’instant, Internet semble être un luxe, l'affaire d’une minorité, mais cette prétention est de plus en plus démentie par les réalités du pays. Même nos vieilles mamans, au marché, parlent les yeux étincelants de curiosité, de « donés », « pecebok», « fatsap » (donnés, Facebook, Whatsapp), etc. Cela dénote de l’importance qu’a prise cette technologie dans notre quotidien.

Internet est une technologie unique en son genre. Elle permet de disposer de plateformes pour l’innovation, la créativité et les opportunités économiques. Internet permet, avec un peu d’intelligence et de volonté, à améliorer la qualité de vie des Tchadiens. Il est utile pour la recherche universitaire et la recherche d’informations pour l’innover dans tous les domaines. Internet nous permet de communiquer de façon rapide et instantanée. Il ouvre et multiplie le champ du possible à l’infini. Il rapproche de tout, ouvre le monde à tous avec ses formidables outils : Facebook, Twitter, Instagram, etc. Au lieu d’en profiter pour en faire bon usage, beaucoup des Tchadiens, heureusement minoritaires, l’utilisent mal.

La haine

Ce qui se passe dans les réseaux sociaux tchadiens est guidé par la haine. La haine dans son visage le plus hideux. La haine de l’autre. La haine de soi. La haine de tous. La haine de son pays. Pour le cas de champ de fil, c’est la haine d’un homme envers un autre homme. Le colonel est un homme rempli de haine. Un homme qui se sent au-dessus de la loi. Cet évènement est l’addition de nos haines catapultées au regard du monde. La réaction de jeunes était aussi de la haine. Nous les avons tous vus hargneux animés par le seul esprit de venger leur frère mort. La haine dure. La haine pure. La haine au visage juvénile tellement la douleur et le sentiment d’injustice d’avoir perdu un être proche leur ont fait perdre la tête. Ce colonel qui est censé protéger le défunt a lui aussi perdu la tête. Pour une histoire de ferraille. Pour une affaire de quelques sous. C’est fou.

L’image de l’assassin ensanglanté, titubant, niant son crime est la personnification même de l’impunité. L’impunité incarnée qui nous parle en psalmodiant de stériles regrets. Le drame dans ce drame, c’est que presque personne n’intervient pour le secourir en calmant cette foule de jeunes emportée par la haine. La vindicte populaire. Oui, la justice populaire a fait place à la Justice. Beaucoup n’y croient plus en ce pays, en sa Justice. Ils se font alors justice.

Les images de l’assassin et des jeunes donnent froid au dos. Glace le sang. Ils nous enlèvent à tous un peu plus de notre humanité, un peu trop de notre âme tchadienne. À qui la faute? À nous tous. L’esprit tchadien si fraternel est mort disait un frère. Un autre le reprend, il est mort depuis fort longtemps.

À ces cruelles images a suivi un emballement dans les réseaux sociaux. Une explosion des attaques communautaires. Des groupes ethniques sont doigtés, qualifiés de tous les noms d’oiseaux mettant à mal le peu d’espoir qui nous reste à se rapprocher. À simplement s’aimer entre eux. Tribunal populaire. Tribunal tribal. Tribunal virtuel. Il y a quelque chose de diabolique dans les messages sur RS.

À cela, il faut ajouter la prolifération des nouveaux médias à base ethnique sur Internet. Il y a entre autres : Béri média, Toubou média, etc. Ces soi-disant médias passent leur journée à glorifier leurs communautés par toute sorte de subtilités. Ceux qui les animent ne représentent aucune communauté. Ils n’ont reçu aucun mandat, d’aucun groupe. Ils s’autorisent tout, sans avoir l’autorisation de personne. Nous sommes par nos proximités, notre culture, une société métissée. Une société mélangée. Nous sommes des « sangs mêlés ». Des tricotés serrés. Et l’avenir est dans le métissage disait le poète-président, Léopold Sédar Senghor.

Le Tchad est un pays magnifique. Un pays de diversité. Un carrefour culturel où se croisent toutes les origines de tous les horizons. Une richesse extraordinaire qui n’attend qu’un souffle positif. Les Tchadiens sont des gens bien. Ils ont des qualités humaines remarquables : l’amitié, l’hospitalité, le partage, la solidarité, la retenue, la dignité et d’autres valeurs insoupçonnées. Des valeurs disparues dans la plupart des contrées. Mais elles sont encore jalousement défendues par plusieurs d’entre nous. Nos grandes qualités font face à de grands maux : l’individualisme, le népotisme, le clanisme, le tribalisme, le matérialisme a tout craint, etc.

Les Tchadiens ont beaucoup souffert des déchirements entre eux. Des chicanes attisées par des hommes politiques à la recherche de leur propre gloire. Prêts à tout pour y arriver. Prêt à tout pour s’y accrocher. Les calculs politiques de certains de nos compatriotes tapis dans les salons doux à l’étranger sont malsains, insensés et surtout suicidaires lorsque ces calculs attisent les braises de la haine tribale. Mener des combats politiques, oui. Les mener de manière loyale et noble, oui. Rien ne peut justifier des engagements qui mêlent des sentiments tribaux à des évènements malheureux. L’engagement politique est un droit absolu. La liberté de s’exprimer, de choisir est notre Bien commun. L’engagement politique est à l’honneur de ceux et celles qui veulent servir leurs pays au plus haut niveau.

Le Tchad va bien? Va mal? Ce sont des interrogations légitimes. Chose certaine, il ne va pas bien comme on l’aimerait. Les détournements des deniers publics et les tares que charrie le pays sont des faits irréfutables. Ils parlent d’eux-mêmes. Même le président Deby Itno l’a reconnu publiquement. Et à plusieurs reprises d’ailleurs. La dernière fois, c’était à l’occasion de son élévation à la dignité de Maréchal.

L’usage malpropre des RS, menace le Tchad éternel. Ce pays est menacé par le communautarisme. Il est menacé par notre aveuglement d’aimer son ethnie plus que son pays. Il est menacé par nos inconsciences qui engendrent la détestation de ce pays qui n’attend que d’être aimé. Il est menacé par le manque d’amour envers les gens ordinaires qui peuplent ce pays. Ils sont à bout de souffle. Ils n’y croient plus. Il faudra recommencer à leur apprendre à espérer. Leur expliquer que le Tchad est une espérance infinie. Que la cohésion nationale est le socle sur lequel, il faut continuer à construire ce pays malgré toutes les difficultés et les mésententes. Qu’il ne faut pas le détruire à coup de messages haineux sur les RS.

Solutions

« L’amour seul ne solutionne pas. Le pouvoir seul ne suffit pas. L’intelligence seule n’aboutit pas. Il faut une combinaison des 3 », dit une sagesse peule. Les autorités tchadiennes doivent changer leurs approches des RS. La censure n’est pas la solution. L’interdit attire les hommes plus qu’ils ne les découragent. La censure est dépassée. L’interdit est impossible aujourd’hui. Alors que faire?

D’abord, il faut organiser un « Grenelle sur la liberté d’expression et l’usage des réseaux sociaux ». Parler des bienfaits de l’Internet. Se demander pourquoi ce formidable outil est devenu le lieu d’expression des frustrations des Tchadiens? Inviter des experts tchadiens et étrangers pour en débattre et proposer des solutions.

Avant cela, il faudra s’atteler à libérer encore plus et rendre plus accessibles les RS en forçant les fournisseurs privés à baisser les coûts de connexions par tous les moyens, même par la loi.

Ensuite, créer un grand ministère exclusivement réservé aux questions liées à Internet. Par exemple, créer un ministère des Nouvelles Technologies, de l’Économie numérique et du Bon usage des réseaux sociaux. Il aura pour mission d’implanter définitivement une culture de l’Internet, à faire émerger une véritable économie numérique, à attirer les jeunes africains à s’établir au Tchad à investir et s’investir dans le numérique.

Aussi, il faudra toiletter les médias publics qui croulent sous le laxisme, le favoritisme, l’amateurisme et la résistance aux changements, etc. Il faudra leur donner un nouvel élan avec de nouveaux hommes et de nouvelles femmes. Déjà, ces médias, par leur propre faute, sont doublés à leur droite par des initiatives privées. Et à leur gauche par les RS et les médias dits citoyens. Il faudra donc leur assigner la mission de sensibiliser les Tchadiens sur la mauvaise utilisation des RS. Cette mission doit s’effectuer dans une totale liberté journalistique à travers des émissions éducatives, politiques, sociétales où rien n’est tabou, mais tout est abordé avec professionnalisme.

Enfin, il faudra que les autorités ne se précipitent pas dans les bras des premiers « affairistes » flairant une opportunité d’affaire. Il ne s’agit pas d’une banale question de marché. C’est une question de survie, de notre cohésion sociale et de notre existence. Toute solution précipitée n’apportera aucune réponse durable. Il faut se donner le temps de la réflexion et des propositions avec des gens sérieux et professionnels.

Bello Bakary Mana

L’année académique 2019-20 suit son cours à l’université de N’Djamena. Par une note circulaire, le président de ladite université a fixé la reprise des cours pour le 15 septembre.  L’Union nationale des étudiants tchadiens (Unet) se dit prête.  

Le bureau national de l’Union nationale des Étudiants Tchadiens (Unet) a, lors d’un point de presse en date du 28 août, posé des conditions pour la reprise des activités, alors que la section de N’Djamena n’en pose aucune. Et se dit plutôt prêt pour la reprise des cours à l’université. Selon son Secrétaire Exécutif (SE) de l’Unet, section de N’Djamena, Azibert Malloua, il est temps de rattraper le temps perdu. « Nous avons passé près de 6 mois à la maison. Je pense que le chronogramme établi par la présidence de l’université va nous permettre de rattraper le temps perdu. Nous sommes prêts », a-t-il justifié.

Toutefois, reconnait Azibert Malloua, cette reprise va être difficile. « Le transport va être le gros problème. Nous sommes à 2 semaines de la reprise, mais les bus ne sont pas réparés », se plaint-il. Pour lui, le manque de volonté des responsables du Centre national des œuvres universitaires (CNOU) ne fait aucun doute. « Cela fait 6 mois que les cours sont suspendus. C’était le moment propice pour réparer les bus, mais rien n’est fait », déplore, le SE. Ce qui, à son avis, peut causer des perturbations. Mais « nous sommes prêts », assure-t-il.  

Après près de 6 mois passés à la maison, les étudiants de l’université de N’Djamena veulent reprendre le chemin des amphithéâtres. La note circulaire rendue publique le 30 août, signée par le président de l’université de N’Djamena Mahamat Saleh Daoussa Haggar a informé de la révision du chronogramme académique 2019-2020.

On peut lire dans le document que pour le cycle Licence, la reprise des activités académiques est fixée pour le 15 septembre, soit la fin du premier semestre au 15 octobre. Le second semestre commencera le 16 octobre pour finir le 31 décembre. Même chronogramme pour le cycle Master.

Pour que cette reprise ne connaisse encore des perturbations, le SE de l’Unet, section de N’Djamena, appelle l’administration à faire le suivi des activités et des enseignants.  

Pour rappel, le 20 mars, alors que le premier cas de Covid- 19 a été détecté au Tchad, le gouvernement a suspendu toutes les activités scolaires pour éviter la propagation de cette pandémie.

Le ministère de l’Éducation nationale et de la Promotion civique a rendu public un nouveau calendrier scolaire pour la rentrée 2020-2021.

D’après ce nouveau calendrier, dès la rentrée scolaire 2020-2021, les élèves des classes intermédiaires doivent bénéficier d'un mois de cours de rattrapage pour le compte de l'année 2019-2020 avant de commencer la nouvelle année. Alors que les autorités avaient annoncé précédemment que les cours de rattrapage dans les classes intermédiaires devraient se dérouler du 15 septembre au 15 octobre. Et la rentrée pour début novembre.  Mais le ministère prévoit la rentrée scolaire pour le mardi 1er octobre 2020, sur l'ensemble du territoire national.

Est-ce que les élèves en classe intermédiaire doivent-ils reprendre ou passer en classe supérieure ? Le document précise clairement que tous les élèves doivent être promus en classe supérieure suivant leurs niveaux respectifs. Le ministère exige, formellement aux chefs d'établissement scolaire et aux enseignants, d'organiser en dehors des heures régulières, des cours de soutien, pour combler leurs lacunes.

Le calendrier mentionne que la reprise des cours sera précédée, le mardi 15 septembre, par la rentrée administrative. Le nouveau calendrier programme le congé de fin du premier trimestre, du 23 décembre 2020 au 4 janvier 2021. Celui du deuxième trimestre, du 31 mars au 6 avril 2021, et les vacances à partir du 18 juin 2021. Ce nouveau calendrier modifie celui ayant permis à la reprise partielle des cours dans les classes d'examens et concours.

L’association Le Palmier entend organiser en novembre prochain un forum pour le développement des lacs d’Ounianga.

Cette initiative est le résultat de la mission qu’a effectuée l’équipe de coordination de l’association Le Palmier du 02 au 19 août 2019 dans le département des lacs d’Ounianga. Selon le coordinateur de l’association, Ousman Haroun Guet, les résultats de l’enquête ont démontré que la population de ce département est vulnérable au plan social, économique, éducatif, sanitaire, environnemental. À cela s’ajoute l’exode des jeunes vers la Libye, la déperdition scolaire. Ce constat exige un forum disent les membres de l’association.

Une nouvelle mission de sensibilisation a séjourné du 16 au 24 août passé dans le département des lacs d’Ounianga. « L’initiative est applaudie par les autorités et des groupements de jeunes et de femmes », s’est réjoui le coordinateur Ousman Haroun Guet lors de la cérémonie de restitution. Cette adhésion à l’idée d’un forum sur le développement local du département des lacs d’Ounianga se tiendra en novembre 2020 à Ounianga Kébir. Il sera sanctionné par la validation d’un plan de développement local élaboré par l’association Le Palmier avec des ONG partenaires. « Ce plan aura pour objectif de contribuer à l’autonomisation des couches vulnérables et à l’amélioration des conditions de vie de la population des lacs d’Ounianga », dit Ousman Haroun Guet.

École, hôpital, centre social, protection des Lacs, promotion du tourisme et des activités génératrices de revenus sont indispensables pour ce département afin d’assurer l’autonomisation des couches vulnérables, conclut Ousman Haroun Guet. 

  1. Arts & Culture
  2. Musique
  3. Mode-Beauté

-Vos Annonces sur le site Ialtchad Presse-

  1. Divertissement
  2. Sports
  3. Mon Pays