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L’accueil des patients dans les structures médicales est la première étape d’une prise en charge sanitaire. Mais de nos jours, le personnel médical ne semble pas jouer pleinement ce rôle. Certains patients accusent le personnel soignant de ne pas leur apporter une attention particulière. Pour comprendre ce phénomène, Ialtchad Presse s’est rendu dans quelques hôpitaux de la capitale, N’Djamena. Reportage.

Un patient bien accueilli dans une structure sanitaire est un patient guéri à moitié, dit un adage médical. Mais cet adage est de plus en plus loin de la réalité. Partout au Tchad, les patients se plaignent du manque d’accueil par le personnel soignant. Surtout à N’Djamena, beaucoup de patients malades n’apprécient pas le comportement de certains personnels soignants.

Dans certains hôpitaux de la capitale, les services les plus pointés du doigt sont les services de la maternité, la consultation et l’infirmerie.  Pour cette patiente qui s’exprime sous couvert de l’anonyme, à l’hôpital de l’Union au quartier Chagoua,  qui est sur place depuis plus 2 heures se tord de douleur, mais aucun infirmier ne s’est approché d’elle. Selon elle, dès qu’une personne malade arrive dans une structure sanitaire, le personnel soignant doit être prompt pour l’aider. La jeune dame estime qu’à l’hôpital de l’Union, le personnel soignant n’a pas de compassion pour les malades qui arrivent. Elle ajoute qu’elle a fait cette remarque plusieurs fois. La dernière fois, dit-elle qu’elle avait amené sa mère gravement malade au service des urgences tard dans la nuit, le personnel de garde avait traîné les pas et certains se permettaient même de gronder la malade. La jeune institutrice regrette qu’il n’y a pas un autre hôpital public digne de nom dans les quartiers sud. Ce qui l’obligeait à revenir toujours à l’hôpital de l’Union.

Au centre de santé d’Atrone, toujours dans le 7e arrondissement, certaines femmes estiment qu’accoucher dans ce centre à des heures tardives est un calvaire. Marie-Antoinette Memadji, une grand-mère d’une cinquantaine d’années, raconte la dure nuit qu’elle a passée avec sa fille en travail au centre de santé d’Atrone. Selon elle, les sages-femmes de ce centre de santé manquent d’humanisme. Elle dit avoir vu ces accoucheuses insulter sa fille qui souffrait pendant le travail. « Au lieu de consoler la personne qui souffre, elles l’insultent. C’est inhumain », dit-elle. Marie-Antoinette Memadji relate qu’il y’a environ 20 ans, si une femme en terme arrivait au service de la maternité, les sages-femmes se mobilisaient pour lui apporter les soins qu’il faut. Mais de nos jours, regrette la grand-mère, quand une femme en travail arrive à la maternité, celles-ci ne bougent pas et parfois abandonnent dans la salle d’accouchement seule la pauvre dame en travail.

Parlant de l’épineux problème d’accueil des malades dans les structures de santé au Tchad, le médecin-chef de l’hôpital Sultan Cherif Kasser, situé dans le 3e arrondissement, Dr Tidjani Abangassou, dans un hôpital, la première des choses c’est l’accueil des malades. Selon lui, l’accueil est important pour un hôpital, du fait qu’il fait partie de la prise en charge du patient. Il souligne qu’un malade bien accueilli est guéri à environ 80 pour cent. Concernant la structure qu’il gère, il précise que dès l’entrée, il y’a un service pour orienter les malades. Il estime que l’orientation est le premier accueil d’un patient. Le médecin-chef de l’hôpital Cherif Kasser ajoute que le médecin doit toujours accueillir son patient avec sourire pour le mettre en confiance. Il affirme qu’’on ne doit pas juger le patient, mais on l’écoute avant de demander les examens.

Pour résoudre le manque d’accueil dans les structures de santé, Dr Tidjani Abangassou propose qu’on sensibilise le personnel soignant sur l’importance d’accueillir patient dans une structure sanitaire. Il argue que certains médecins ou infirmiers qui ont de problèmes dans leurs familles, déversent parfois leurs soucis sur les malades qui ont pourtant besoin d’un accueil chaleureux et psychosocial. Il estime que certains personnels de la santé n’ont pas la vocation et ne sont pas heureux dans ce qu’ils font.

Abondant dans le même sens, Dr Guilia Tampi Babegue, médecin généraliste à l’hôpital de la paix, à Farcha dans le 1er arrondissement, constate qu’il y’a un réel problème d’accueil du personnel soignant qui se pose. Elle précise que de fois certains patients frustrés et mal accueillis, deviennent souvent violents envers le personnel soignant. Elle exhorte les autorités à prendre au sérieux le problème d’accueil des malades dans les structures de santé.

Jules Doukoundjé

Le monde célèbre l’eau ce 22 mars. Au Tchad, certains établissements scolaires ne disposent pas de forage d’eau. D’autres en ont comme le cas de l’école Chagoua FDAR dans la commune du 7e arrondissement.

Il est 10h, pendant la récréation, les élèves de l’école sont autour de leur forage d’eau pendant la récréation. Chacun se positionne pour remplir sa bouteille d’eau surtout qu’il commence à faire chaud. Les plus grands tirent les plus petits de côté pour se servir avant eux. C’est une véritable jungle ou c’est la loi du plus fort qui règne. La lutte sur le point s’intensifie jusqu’à l’épuisement des 30min de récréation. Les enseignants qui viennent les renvoyer dans les salles de classe.

Selon des sources proches des « politicos », c’est pour les premières prises de contact directes. L’ordre du jour concernerait la question de la médiation et voir comment, avec les politico-militaires, entamé les discussions avec le gouvernement.

Contactée, la partie gouvernementale confirme la rencontre et précise qu’elle concernait tout le monde. Nos sources rajoutent que les échanges ont concerné essentiellement les difficultés des groupes politico-militaires à s’entendre sur le nombre et la désignation de leurs délégués. « Pas grande évolution », selon une source.

Rappelons que le pré-dialogue de Doha s’est ouvert depuis le 13 mars, mais bute à des divergences concernant le nombre des délégués.

Les retraités civils, militaires veuves et orphelins ont pris d’assaut hier matin l’entrée principale de la Caisse Nationale des Retraités du Tchad CNRT.

Les femmes retraitées s’étaient assises devant le portail bloquant l’entrée dans la cour de l’institution. Le Directeur de la CNRT Laring Baou était obligé de faire demi-tour à son arrivée. Cette obstruction vise, selon les retraités, à forcer la caisse à payer le 1er trimestre et les arriérés de pensions. Quelques retraités interrogés affirment qu’ils sont informés qu’une somme de 13 milliards a été versée à la caisse pour le payement de leur pension.

Pour eux, pas question de se faire payer en même temps que l’enrôlement biométrique. Raison invoquée par les retraités : la lenteur. Ils préfèrent s’enregistrer après le payement du 1er trimestre. Les retraités dénoncent aussi le comportement du Directeur de la caisse qui refuse de collaborer avec eux. Il a fermé toutes les portes qui mènent à lui et refuse de dialoguer. Une note circulaire signée en date du 17 mars par le Directeur de la caisse ne reconnaît pas le comité de crise et le comité ad hoc des retraités. Il leur interdit d’organiser des rassemblements à l’intérieur de la caisse. Les retraités demandent le départ du Directeur Laring Baou. Pour eux, il leur a fait plus du mal que du bien. Les retraités comptent prendre en otage le portail tous les matins jusqu’à la satisfaction totale de leur revendication.

Hier dimanche 20 mars dans la matinée, les forces de l’ordre ont débarqués au marché de Dembé et demandent aux vendeurs de libérer l’espace. Dans la précipitation, certains ont pu ramasser leurs articles. D’autres par contre arrivent avec un retard et leurs marchandises sont emportées par les personnes mal intentionnées. Les femmes pleurent et se lamentent. Ialtchad Presse est allé sur la place du marché. Reportage

L’espace clôturé appelé ironiquement maison d’arrêt où se vend toutes sortes de produits alimentaires et non alimentaires est vide. Sur les lieux dégagés, on peut voir des enfants qui viennent fouiner pour voir s’ils peuvent trouver quelque chose à emporter. Les forces de l’ordre sont installées partout dans le marché avec des chicottes et du gaz lacrymogène pour réprimer les belliqueux. Les femmes vendeuses avec sur leur tête les marchandises ne savent pas où les étaler. Elles sont obligées de se promener avec leurs produits sur la tête dans l’espoir de trouver un acheteur. D’un côté on libère de l’espace, de l’autre côté les femmes transforment les devantures des propriétés privées en marché. Difficile de circuler. Les vendeurs et les acheteurs ne se retrouvent plus.

Les lieux de vente des produits alimentaires ont changé d’endroit. Les acheteurs font le tour du marché pour trouver les produits désirés. Madame Dingambaye Mélanie vendeuse des ingrédients pour la sauce longue n’en revient pas. Elle est prévenue du déguerpissement et arrive pour sauver quelques-uns de ses produits. Les larmes aux yeux, elle explique son cas. « J‘étais à l’église quand on m’a appelé pour me dire que les forces de l’ordre sont en train de déguerpir les commerçants du marché. J’étais venu précipitamment, mais je n’ai pas trouvé mes marchandises au complet », affirme-t-elle. À son avis, les forces de l’ordre sont venues le samedi dans l’après-midi et les vendeurs pensaient que c’était pour sécuriser les lieux comme il y a beaucoup de vols. Pourtant, ils préparaient notre déguerpissement, ajoute-t-elle. Mme Mélanie souligne également que les forces de l’ordre disent que l’espace clôturé appartient à un individu et qu’il veut son lopin. Mais pourquoi ne pas avertir avant de procéder au déguerpissement ? s’interroge-t-elle.

Le malheur des uns faisant le bonheur des autres, certaines personnes ont profité de la confusion pour voler les produits des autres. Madame Achta Yacoub est une victime. Ses sacs de fleurs d’oseille, de gombo et du sésame consignés dans le magasin du marché sont emportés par des voleurs. Elle n’a rien retrouvé. Madame Zara est en pleure, « j‘ai pris certains de ces produits en prêts. C’est quand j‘ai fini de vendre que je rembourse l’argent emprunté du grossiste. Mais là je ne sais même pas ce que je vais faire ». Se lamente-t-elle. En attendant de trouver un espace pour étaler leurs marchandises, les vendeurs errent sonnés, les regards lointains, dans les environs du marché.

Kouladoum Mireille Modestine

Après une semaine d’arrêt de cours au Collège d’Enseignement Général (CEG) d’Abena, élèves et enseignants reprennent le chemin de l’école ce 21 mars.

Cet arrêt est dû au comportement de certains élèves qui jouent au jeu de hasard et au jeu d’amour au sein de l’établissement. L’administration a interpellé ces élèves. Une interpellation à l’origine du soulèvement des élèves sur les enseignants. Il a fallu des rencontres avec les chefs de carré, l’inspection départementale de l’Éducation nationale, les parents d’élèves et les chefs de classe pour que les choses rentrent dans l’ordre. Désormais, la police va veiller à la sécurité des enseignants au sein de l’établissement. 

Les magistrats du Tchad ont lancé une grève illimitée à l’issue d’une Assemblée générale extraordinaire aujourd’hui, lundi 22 mars 2022. Ils affirment que leur rencontre de ce jour est la conséquence de la violence et des agressions physiques envers les magistrats. Reportage.

« Nous avons déclenché une grève sèche et illimitée dans la mesure où nous sommes maltraités sur nos lieux de travail, dans nos déplacements quotidiens, dans nos domiciles, même les membres de nos familles ne sont pas épargnés. Nous jetons les toges. Cet arrêt de travail qui vient d’être décidé est un signal à l’endroit des autorités. Elles doivent cesser de considérer le pouvoir judiciaire comme un pouvoir à la traîne », a déclaré M. Djonga Arafi, SG du syndicat des magistrats du Tchad (SMT). A son avis, les magistrats doivent jouir de l’égalité entre l’Exécutif, le Judiciaire et le Législatif. Aussi, dit-il, cette rencontre était l’occasion pour les magistrats de réveiller toutes leurs revendications. Il cite quelques-unes de ces revendications : « le traitement indiciaire des magistrats qui devrait être revu, leur plainte contre un ministre à l’époque est toujours dans les tiroirs de la Cour Suprême, est resté sans suite. Doter les juridictions sans exception des éléments de sécurités ».

À Mao dit-il, le tribunal ne dispose même pas d’un seul élément de sécurité. Les bras armés de la Justice sont selon lui, la Gendarmerie et la police qui doivent naturellement l’accompagner dans l’exécution de ses décisions. « L’affaire de Mao n’étant pas encore finie qu’hier encore, un magistrat de passage à N’Djamena s’est vu molesté par les forces placées en attentes pour désarmer les personnes non autorisées à porter les armes », a dit M. Djonga Arafi.

Selon lui, le port d’arme est concédé au magistrat par un texte de loi. Les magistrats, dit-il, n’ont pas à se soumettre à la volonté d’un individu surtout militaire pour contrecarrer un texte qui leur donne droit. Les magistrats ont déposé leurs cartes professionnelles au cours de la réunion. « Une carte signée des deux ministres qui se retrouvent entre les mains d’un agent de sécurité et qui le froisse, c’est tout un pan qui est en train de s’écrouler. Nous jetons les cartes symboliquement pour  protester. Nous sommes fatigués », lance-t-il.  M. Djonga soutient que cette carte est contresignée par le ministre de la Sécurité et le ministre de la Justice garde des sceaux, suivant un décret de 1961. Ce texte, à son avis, mentionne que les cartes professionnelles des magistrats sont signées par le ministre de tutelle et contresignées par le ministre de la Sécurité. L’objectif c’est pour nous permettre de circuler librement, a indiqué le syndicaliste. « Dans la mesure où cette carte cesse de nous protéger, nous décidons unanimement de les restituer. Naturellement, elles deviennent des objets encombrants. Car elles ne nous protègent pas. Ceux qui sont chargés d’assurer le contrôle sur les voies publiques doivent assurer la libre circulation aux titulaires de cette carte », soutient le SG du SMT.

Le SG du SMT a rappelé qu’un mémorandum a été adressé aux plus hautes autorités du pays l’année dernière. Les problèmes minent le fonctionnement de la justice et les conditions de travail précaires ont été discutées de fond en comble. Pour lui, les magistrats avaient accepté quelques concessions conduisant à une trêve. Malheureusement cette trêve n’a pas duré longtemps étant donné que les mêmes problèmes posés par les magistrats se sont quintuplés. « Alors nous nous sommes rebiffés. Ces problèmes sont : la sécurité, les conditions de travail. Nous ne pouvons pas travailler dans un climat d’insécurité. Le magistrat doit être libre et sécurisé lorsqu’il doit trancher », a conclu M. Djonga Arafi.

Moyalbaye Nadjasna

L’utilisation des produits cosmétiques décapants, appelés communément produits éclaircissants, par les femmes pour dépigmenter la peau est préoccupant. Ce phénomène constitue une menace grave pour la santé de la femme tchadienne, car il entraine des complications dermatologiques. Certains spécialistes tirent la sonnette d’arme et appellent les autorités à agir pour lutter contre ce phénomène. Repartage.

L’utilisation des produits décapants pour éclaircir la peau, est devenue de plus en plus un phénomène banal dans la société tchadienne. Pour être belle, certaines femmes ne lésinent pas sur les moyens. Elles mélangent plusieurs produits décapants, selon leurs bourses, pour éclaircir la peau. L’utilisation abusive et sur une longue durée pourraient avoir des conséquences néfastes pour la peau noire. Des dermatologues et en gynécologues sont inquiets. Ils sont préoccupés par ce phénomène qui gangrène la société tchadienne. Pour arrêter, l’effet de propagande, ils interpellent les autorités en charge de la santé publique à agir vite avant qu’il ne soit trop tard.

Certaines estiment que ce sont les hommes, prisés par le teint clair qui poussent et encouragent les femmes à utiliser ces produits dangereux pour la santé. Fani Kolbo, une jeune femme habitant au quartier Chagoua dans le 7ème arrondissement raconte que c’est depuis 6 ans qu’elle se dépigmente la peau. Selon elle, c’est son petit ami qui l’a contrainte à se lancer dans cette aventure. Fani Kolbo dit qu’elle avait la peau bien foncée, mais c’était son petit ami qui faisait des yeux doux pour une fille de teint claire du quartier qui l’a poussée à changer de crème. Aujourd’hui, la jeune dame cherche à abandonner cette pratique. « J’ai tenté d’arrêter de me dépigmenter la peau, mais ce n’est pas facile. Quand j’ai changé mon savon et ma crème éclaircissante, ma peau a changé de couleur et s’est mise à se détériorer », dit-elle. Elle regrette d’avoir utilisé les produits décapants et exhorte les femmes à la peau noire à la la protéger.

Pour Amina Sadié, l’utilisation des produits décapants pour éclaircir la peau est une pratique normale dans leur famille. Elle souligne que c’est dès leurs bas âges que leur mère les oint avec ces crèmes éclaircissantes. Elle ajoute aussi qu’elle a grandi dans ce milieu et qu’il lui serait difficile d’arrêter. La jeune dame dit avoir conscience des dangers liés aux maladies de la peau, mais que sans cela, elle ne se sent pas belle.

Alertant les femmes sur les dangers qu’elles encourent en utilisant les produits décapants, le Dr Manikassé Palouma, affirme que la dépigmentation est une mauvaise pratique qu’il faut arrêter. Selon lui, les femmes pensent qu’en éclaircissant la peau, elles pourront attirer l’attention des hommes, mais elles s’autodétruisent. Il souligne que même sur le plan religieux, elles défient Dieu, en voulant se décaper la peau. Il explique que le pigment protège contre les ultras violets, mais ce pigment est détruit par les produits décapants et cela expose la femme à des risques de cancer de la peau. « En utilisant ces produits décapants sur la peau, ça passe dans la circulation sanguine et ce sont les produits toxiques à tous les niveaux et ça peut causer d’autres dégâts », précise Dr Manikassé Palouma. Selon lui, ces femmes qui se dépigmentent, ont une peau fragile et si jamais elles sont opérées, la cicatrisation devient difficile.

Face à cette situation, qui constitue un défi majeur pour les femmes tchadiennes, le secrétaire général (SG) de l’association pour la défense des droits de consommateurs (ADC) Daouda Elhadj Adam demande aux tchadiennes de méditer sur ce phénomène dangereux qui gagne toutes les couches sociales. Le SG de l’ADC exhorte les organisations féminines et aux femmes leaders d’inscrire la lutte contre la dépigmentation dans leur plan d’action en vue de son éradication. Daouda Elhadj Adam appelle les autorités du Ministères de la santé publique et de la Communication d’initier de larges campagnes de sensibilisation sur les dangers et les conséquences de l’usage des produits décapants. Il souhaite aussi que les autorités prennent des mesures appropriées pour éradiquer ce fléau.

Jules Doukoundjé

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