A quelques semaines de la rentrée scolaire 2023-2024, cahiers, sacs à dos, boites à stylos, boites à crayons de couleurs, ardoises, livres et autres fournitures scolaires sont étalés partout dans les grands carrefours et les marchés de N'Djamena. Cependant l’écouler ces produits est lent. La rédaction s'est rendue sur place et a interrogé les vendeurs des fournitures scolaires. Reportage.
Issena Paul, père de 4 ans et commerçants de fournitures scolaires affirme que la vente est très lente, les clients ne se bousculent pas devant les étales, « on attend patiemment les parents d'élèves pour qu'ils viennent acheter les fournitures. C’est difficile, les agents municipaux ne nous donnent pas de répit ».
Les vendeurs dénoncent le comportement des agents municipaux qui viennent en nombre les renvoyer, certains en revanche certains extorquent leur de l'argent, disent les marchands. « Cette voie est interdite et c'est la voie de Maréchal car les autorités empruntent cette route pour aller dans un hôtel de la place », ont déclaré les agents municipaux.
Selon Beroué Daniel, les affaires ne tournent pas normalement, c'est un encore le début, cela avance à pas de caméléon. « Les parents d'élèves n'ont pas encore gagné leurs salaires pour inscrire les enfants à l'école. À la fin du mois, peut-être qu'il y aura un changement. Il poursuit, « les agents municipaux doivent comprendre que nous vendons les fournitures scolaires devant les établissements publics mais pas dans la route bitumée. Aujourd'hui, ils refusent de nous voir vendre les matériels scolaires pourtant ils ont été recrutés grâce aux stylos et aux cahiers ».
Les prix des fournitures scolaires varient selon la qualité, certains ont connu une légère augmentation et d’autres une diminution. Une douzaine de cahier coûte entre 1500 et 2000 FCFA, une ardoise entre 250 et 750 FCFA, une boite à stylos entre 3500 à 4000 FCFA, un sac à dos pour les enfants coûte 2000 à 2500 FCFA et pour adultes va de 5000 à 12.500 FCFA.
Noël Adoum