Depuis quelques années, il y a une prolifération des centres d'anglais et d'informatique dans la ville de N'Djamena. Les plus anciens centres continuent d'exister pour satisfaire les jeunes tchadiens malgré les aléas économiques parmi lesquels figure le centre culturel Oasis. La rédaction a échangé avec le directeur du centre Oasis Abakar Brahim Maïna ce jeudi 18 mai Reportage.
Le Directeur du centre culturel Oasis Abakar Brahim Maïna affirme que le centre est créé depuis juin 1996 avec un projet dénommé coopération internationale ou le volet culturel notamment le sport, la santé, etc.
Il ajoute que la mission du centre est de former les gens en anglais et aussi en informatique. Puisque le centre à une bibliothèque et des clubs d'Anglais qui viennent d'ailleurs, a-t-il dit. Il a relevé que le centre forme 300 personnes par an pour un prix de 17 000 f par niveau.
Selon lui, «dans ce centre, on enseigne sur place, on déplace des enseignants dans différents ministères, on forme des civils, des commerçants, des gendarmes de l'État, on se déplace pour la formation et les autres viennent faire cours sur place», a-t-il déclaré.
Il poursuit, pour faire le cours en anglais, il y a 2h chaque séance, pour faire un niveau, il faut 2 fois par semaine pendant 3 mois et ensuite 4h par semaine d'apprentissage. Ce centre est à but non lucratif pour aider les gens à ville prix par niveau considéré comme une subvention.
Il relève que le centre est ouvert pour tous ceux qui veulent apprendre l'anglais. Car il a également formé des étrangers qui travaillent dans des organisations internationales. Le centre est composé des formateurs tchadiens et des expatriés, a-t-il conclu.
Noël Adoum