La province de Dar Sila a présenté ce jeudi 29 décembre en après-midi son menu du jour et ses danses du terroir au palais des Arts et de la Culture dans le 5e arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena. reportage
Il est 17h passé lorsque des danseurs dans leurs tenues traditionnelles, boubous blancs ont formé un cercle autour d’un tam-tam et la danse a commencé dans une ambiance de tonnerre entouré par le public est venu pour la circonstance, enfants, jeunes femmes et hommes dans une mixité sociale de toutes les provinces. Pour joindre l'utile à l'agréable, nous avons fait parler les plus anciens.
Le premier participant, Abcoba Ibrahim Abdallah soixante ans révolu explique les différents produits exposés. « Nous les avons cultivés au Dar Sila », il y a le leya, arachides mascri, le miel, etc. À l'époque, dit-il, nos grands-parents utilisaient comme sucre pour faire le thé. De plus, il y a le adass, ce produit contribue à l'augmentation de globules rouges qui joue le rôle de fer dans l'organisme. Il y également le Kebkébé qui est un produit qu'on utilise durant le mois de ramadan. Pour finir, il y a le piment appelé « roudjale choutono », (traduction libre : les hommes sont devenus fous » qui a le vertu de rendre les guerriers braves lors des guerres.
Le deuxième à parler, s’appelle Mahamat Abdoulaye Moussa. Il cite les différentes formes de danses. Il y a dit-il, le Rachad, Nougara, Douwet, Assirni mandouya, Masalite, Cangan et Tambal.
Il soutient que la danse Rachad est unique au Tchad. « Cette danse est la plus ancienne, elle a 200 ans avant la colonisation. Elle est dansée pendant les moments des fêtes », dit-il. Il affirme que cette danse est exécutée pour montrer au grand public qu’elle n’existe nulle part.
Enfin, Fatime Ahmat Souleymane a préparé la sauce des os mélangés aux haricots et ces ingrédients comme ouché barra, irré, loké et la viande de téné appelé encore dans le Dar sila le Damkour.
Ousmane Bello Daoudou