Quelques semaines après la fin de la saison pluvieuse, les travaux d'aménagement des canaux ont démarré dans une partie du 7e et 8e arrondissement de la capitale tchadienne, N’Djamena. L'objectif est de réduire les risques d'inondations dès l'année prochaine, dit un topographe sur le lieu. Reportage.
Suspendus au début de la saison pluvieuse, les travaux d'aménagement des canaux qui traversent une partie du 7e jusqu'au 8e arrondissement ont repris. Un travail de grande envergure est en train d'être abattu par l'entreprise chinoise CGCOC. Des ouvriers, des camions, et des pelleteuses font le job. Chacun dans son métier spécifique, mais coordonné pour faire avancer le projet.
Du rond-point 10 octobre jusqu'à celui de Hamama les travaux sont presque bouclés. Les anciens canaux de drainage des eaux sont en train d'être remplacés par des nouveaux. Pour, Basga Joseph, Topographe sur le lieu ces travaux consistent à canaliser les eaux de la voirie, du rond-point à double voie jusqu'au palais de la culture et des arts, ex palais du 15 janvier. Il affirme qu'il y a pas une profondeur fixe à cette canalisation. « Ça varie d'une pente à une autre. Il y a celui de 1m 50, 1m, etc., ça va d’une pente à une autre », a-t-il affirmé. Il rassure la population que l'année prochaine, elle ne souffre pas des inondations. « Grâce à ces travaux, les eaux de pluie seront drainées dans les différents bassins de rétentions qui seront aménagés et une partie sur le Chari » dit-il.
Toujours selon lui n'eût été la forte saison pluvieuse de cette année, le chantier devrait être exécuté tôt pour minimiser les risques d'inondations. Il explique que tous les efforts sont faits pour que les travaux soient achevés d'ici la fin 2022. Issakha Oumar, habitant de N'Djari affiche un sentiment de satisfaction quant au niveau d’avancement des travaux. Il estime que contrairement aux anciens canaux, les nouveaux sont larges et profonds. «Ça pourrait réduire le risque d'inondation » a-t-il justifié. Il invite les autorités communales et la population à veiller sur l’entretien de ses infrastructures.
Abderamane Moussa Amadaye