Le ministère de l’hydraulique urbaine et rurale du Tchad en partenariat avec l’autorité du bassin du Niger et la Banque africaine de Développement (BAD) ont organisé un atelier de national de consultation des acteurs du Tchad et de plaidoyer sur l’opérationnalisation du FRACC/PSE dans le cadre de la mise en œuvre du programme intègre de développement et d’adaptation au changement climatique dans le bassin du Niger ce vendredi 14 octobre à l’hôtel amitié. Reportage.
Cet atelier qui a pour objectif de contribuer à l’amélioration de la résilience des écosystèmes du fleuve Niger et des populations par une gestion durable des ressources naturelles, de préserver les écosystèmes du Bassin à travers la réduction du processus d’ensablement du fleuve Niger a vu la présence des représentants des partenaires au développement durable et des organisations internationales.
Selon Nassour Saleh Terda coordonnateur de la structure focale nationale de l’autorité du bassin du Niger, cet atelier de lancement du fonds d’adaptation aux changements climatiques et le mécanisme pour le paiement pour les services environnementaux au Tchad aideront les acteurs à inverser la tendance à la dégradation des ressources naturelles liées aux effets des changements climatiques. « Et donc il est nécessaire et impérieux de trouver de financement innovant et durable pour les investissements dans le bassin du fleuve Niger » souligne-t-il. « Rassuré que nous allions avec vous, réaliser de grands desseins dans le domaine qui nous réunit aujourd’hui, celui du lancement du fonds régional d’adaptation et le mécanisme pour le paiement et pour les services environnementaux dans notre pays. Je compte sur votre engagement pour relever les défis qui nous entravent le développement de nos pays » martèle-t-il.
Abdrahim Brimé secrétaire Exécutif de l’autorité du bassin du Niger révèle que le chemin parcouru pour parvenir à cette étape du lancement n’a pas été un long fleuve tranquille. Ce chemin a été long et difficile, car en rappel, il est important de signaler que l’ABN avait déjà réalisé et validé une étude sur le financement autonome et durable qui a abouti à la définition de cinq mécanismes de financement adoptés par les hautes autorités de la charte de l’Eau du Bassin du Niger et de ses annexes et le FRACC/PCE s’inscrit parfaitement dans cette logique, dit-il.
La mise en place du FRACC/PSE dans le bassin du Niger figure parmi les résultats majeurs attendus du programme intégré de développement et d’adaptation au changement climatique dans le Bassin du Niger, ajoute-t-il.
Le responsable de la BAD au Tchad Ali Lamine Zene affirme son organisation soutient la mise en place de ce fonds qui répond au 4e des principes universels de la gestion intégrée des ressources en Eau adoptée à Dublin en 1992 et pour lequel « L’eau a une valeur économique dans tous ses usages concurrents et devrait être reconnue aussi bien comme un bien économique que social », souligne-t-il.
Selon le Secrétaire General du ministère de l’hydraulique Urbaine et Rurale Du Tchad à l’instar des autres bassins fluviaux, celui du fleuve du Niger est aussi confronté à plusieurs difficultés majeures notamment la dégradation de son écosystème du fait de la variabilité du climat et des effets néfastes du changement climatique combinés aux activités et pressions anthropiques de plus en plus fortes. « C’est dans ce contexte que le gouvernement du bassin du Niger, soucieux du devenir des populations de notre espace commun, a demandé à la BAD et la Banque Mondiale d’appuyer l’ABN pour la mise en place d’un Fonds Régional d’adaptation au changement climatique (FRACC) », explique-t-il.
Haoua Adoum Ibeth