Les débats sur la thématique 2 ne sont pas encore épuisés. Ce mercredi, 05 octobre 2022, beaucoup d’interventions ont été faites au sujet du cahier de charges et du calendrier de la transition. Ialtchad s’est penché sur quelques-unes. Reportage !
Achta Rakié Abdoulaye dans la salle 400 demande la parole. Elle aborde la question des retraité dont elle trouve inadmissible que ces personnes de troisième âge revendiquent leurs droits jusqu’à la route. Pour un simple traitement de dossier ils doivent débourser de l’argent ce n’est pas du tout sérieux, dit-elle. C’est juste une question de justice sociale et de redevabilité envers les ainés, affirme Achta. Toujours dans la même salle, Kanabé Passalet axe son intervention sur les élections. Il estime et propose qu’il faille gagner en temps et l’argent. A cela il suggère une élection couplée : les présidentielles et les législatives. Il constate que les élections locales ne figurent pas dans le cahier de charge. « Cela fait dix ans que les conseillers communaux sont surplace et passent leur beau temps à piller et organiser des assemblées générales contre le développement aux dépens de leurs communes. Je pense qu’il faut mettre purement fin aux mandants de ces conseillers et nommer par décret les nouveaux conseillers en attendant les nouvelles élections », relate Passalet. Pour le monde rural, le délégué encourage le processus de sédentarisation des nomades. « Les solutions aux problèmes agriculteurs-éleveurs doivent figurer en premier plan dans la chronologie de la transition. Tracer et sécuriser les couloirs de transhumances », soutient-il. Toujours concernant les agriculteurs et éleveurs, un autre délégué propose la mise sur pied d’une équipe mixte de sensibilisation d’agriculteurs-éleveurs dans la même localité. Cette équipe dit-il, va être chargée d’échanger avec les deux parties en cas de conflits au lieu d’envoyer les gens qui vont tuer les paisibles citoyens pour rien. Manadji Tolkom Bertin souligne que les recommandations sur la dia sont claires. « Mais au moment où vous parle, certains gens ne sont pas pour la paix au Tchad pendant que d’autres se torturent pour une paix définitive. Depuis quatre jours, les agriculteurs et éleveurs sont face à face dans la sous-préfecture de Bekourou à Moissala Département de Bahr Sarah soldé par la mort d’un éleveur. Le sous-préfet et le préfet demandent que les paysans versent 70 bœufs d’attelage avec des tractations. Un village de mois de 2000 habitants comment les gens vont faire pour répondre à cette dia », informe le parlementaire. L’apologie de la haine selon lui, vient du gouvernement et ces manières doivent cesser.
Assileck, un des politico-militaire dit avoir pris le temps de se promener dans la ville de Ndjamena voir les grandes bâtisses qui sont inachevées un peu partout. « C’est l’argent du contribuable qui a été utilisé et jeter par la fenêtre et ça n’émeut personne. Ces cas de détournements publics est la somme de frustrations de l’ensemble des tchadiens. Je conseille qu’il y ait une recommandation fortes », signifie-t-il. Deuxième chose, Assileck exprime que si on n’a pas une armée apolitique et assermentée au service de son peuple, on ne pourra pas aller vers des élections libres et démocratiques. A son avis, c’est connu de tous et brossé au bout des doigts. « Cette assise sera bien vue que quand il y aura le courage de poser des résolutions fortes. Tout le monde nous regarde et il ne faut pas que les choses soient biaisées. Il faut apprendre aux tchadiens de servir le Tchad et non se servir de lui pour ne vivre que de lui », insiste-t-il. Me Théophile Bongoro, Pour résoudre le problème de grèves récurrente des syndicats et donner la chance à la transition d’aller jusqu’au bout, il va falloir s’accorder avec les partenaires sociaux pour les réduire au maximum.
Moyalbaye Nadjasna