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Cahier de charges : des points urgents pour la transition

Oct 05, 2022

Les participants au dialogue national inclusif et souverain (DNIS) ont pendant longtemps discuté en plénière sur le contenu du cahier de charges de la transition. Certains délégués pensent que le temps est court pour tout mettre en application ce cahier de charges. Ils proposent qu’on identifie les points urgents pour la durée de la transition. Reportage

Le cahier de charges de la transition post-DNIS a été débattu longuement en plénière ce mercredi par les délégués. Certains pensent que le temps de la transition est court pour mettre en application tout le cahier de charges. Pour cela, ils proposent que l’on identifie les points urgents pour la transition et le reste du document devrait être appliqué par le futur président qui sera élu à la fin de la transition par les une élection libre, transparente et démocratique.

Pour Dr Adrien Malo, participant au DNIS, le cahier est assez intéressant, mais seulement c’est une compilation de toutes les interventions ressorties de la plénière. Selon lui, il est essentiel de rechercher les points urgents et pertinents à mettre à la disposition du gouvernement de la transition. Il estime que ces points sont le démarrage de la réorganisation de l’armée en mettant l’accent sur la déontologie de l’armée. Dr Adrien Malo évoque aussi la question de la sécurité et surtout les accords de Doha au Qatar qui doivent faire partie des points urgents pour le gouvernement de la transition. « Si l’aspect sécuritaire est maitrisé, alors il faut penser aux institutions de la transition », suggère-t-il. Il souligne que le travail le plus urgent est aussi de mettre la charte de la transition, la réviser, l’adopter et la promulguer le plus vite que possible. Dr Adrien Malo propose qu’on mette en place les organes de la transition qui seront chargés d’élaborer les textes qui prépareront les élections, en mettant en place la CENI et la révision de la liste électorale, la rédaction du code électoral et la programmation des élections. A son avis, tout ce qui concerne le cahier de charge peut être gardé comme boussole pour la refondation du pays avec le gouvernement post-transition. L’homme politique estime que deux ans pour exécuter tout le cahier de charges est impossible.

Abondant dans le même sens, le conseiller Mahamat Saleh Ahmat Khayar, participant au DNIS, ajoute que le cahier de charges de la transition est en sorte le résumé de tous les points forts retenus par les participants concernant les 5 thématiques débattues en plénière. Pour lui, le contenu des 5 thématiques sont importantes parce qu’il s’agit de la vie d’une nation.  Le conseiller propose qu’on priorise la gouvernance, la sécurité, le développement sectoriel. Il soutient que la transition n’a que deux ans, donc il faut dissocier ce qui est urgent et qui doit être appliqué à court terme, à moyen terme et enfin à long terme après la transition. Selon lui, pour la transition, c’est d’abord la paix, la stabilité, la quiétude de la population. Il suggère qu’on mette en place les institutions telles que la primature, le conseil national de la transition (CNT) qui doit être élargi, la constitution, et l’organisation des élections.

Jules Doukoundjé

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