Pour permettre aux participants au dialogue national inclusif souverain (DNIS), de communiquer sans faire des déplacements, les vendeurs des crédits téléphoniques se sont installés au palais du 15 janvier depuis le début du dialogue. A l’occasion de ce dialogue, certains ont vu leur chiffre d’affaires doubler, voire tripler. Reportage.
Habillés en couleur et le logo de la compagnie de téléphonie mobile, ces jeunes filles et garçons qui vendent les crédits sur l’esplanade du palais du 15 janvier. Ils ne se plaignent pas, leur chiffre d’affaires a drastiquement augmenté grâce aux assises du dialogue.
Pour Mbaïlassem Raymond vendeur de crédit pour le compte de la téléphonie mobile Airtel, il est au palais depuis l'ouverture du DNIS pour ses affaires. « Nous sommes ici pour la vente des produits et services nous avons des services et de création de compte Airtel Money, des identifications, des ventes des cartes SIM, les souscriptions des minutes d'appel », se confie-t-il. Selon lui, les activités du quartier et celles du dialogue sont les mêmes seulement qu’au DNIS, les participants n’achètent pas des cartes SIM. « On n’a pas une place fixe, on se déplace de temps en temps et c’est ce qui fait qu’on perd nos clients, mais Dieu merci on s'en sort pas mal », souligne-t-il.
Dans le même sens, Gauthio Martial Agent d’une compagnie de téléphonie concurrente dit qu’il est au palais depuis le 19 septembre dernier. Et depuis son arrivée au palais, il ne se plaint pas. « Je vends bien mes produits et services ici, surtout la vente de crédit et la souscription des minutes. C’est une aubaine pour nous », explique-t-il.
Le nombre des participants estimés à plus de 1500 personnes est un atout pour les vendeurs qui visiblement se réjouissent et souhaitent qu’on prolonge le dialogue. « Au DNIS, il y a beaucoup des gens, il y a une nette différence entre le marché et ici », ajoute le jeune vendeur de crédit.
Haoua Adoum Ibeth