jeudi 28 mars 2024

DNIS : les photographes se frottent les mains

Oct 03, 2022

Pour immortaliser le dialogue national inclusif et souverain, les photographes se pointent tous les jours au palais du 15 janvier où se déroule le DNIS pour filmer personnalités publiques et participants. Ce lundi 10 octobre 2022, l’équipe de Ialtchad s'est rapprochée des photographes pour recueillir leurs impressions sur ce métier qu'ils exercent. Reportage.

Au moment où les journalistes, caméramans et participants s’entredéchirent en plénière d'autres photographes se font tranquillement de l'argent hors de la salle.

Kandi Bab Gombique photographe professionnel qui est présent au palais depuis le 2e jour du DNIS dit qu’il fait des photos de différents formats et propose à ses clients. « De fois on les propose, de fois on fait les photos surprises et quand les clients trouvent intéressant ils prennent. Au DNIS il y a beaucoup de monde et on fait beaucoup de photos par jour ce qui diffère du travail du quartier»,  ajoute-t-il. C’est comme le marché « on investit d'abord de fois gagne et de fois on perd aussi. Mais depuis que je suis au DNIS. Je n'en sors pas mal », souligne-t-il.

Deninga Constance qui est au DNIS depuis une semaine dit qu'elle gagne bien sa vie avec ce métier. De son côté elle le travail du quartier rapporte mieux par rapport au DNIS « je filme je viens tiré au labo et je les propose. Les uns prennent sur-le-champ et d'autres reviennent quelques jours plus tard mais lors des cérémonies des mariages je rentre avec 30 à 40 000» Martèle Constance. Pour elle les difficultés sont partout même étant à la maison sans rien faire elle rencontre des difficultés. « Je m'arrange toujours à positivé les contraintes pour mieux vivre », conclut- elle.

Pour Hubert Adoumbay ce métier du photographe est comme le commerce puisqu'il n'ont pas un montant fixe. Les prix varient du jour au lendemain ils gagnent et ils perdent en même temps. « Au DNIS le rythme du travail n'est pas comme celui du quartier avant puisque c'est un temps fixé donc nous maximisons pour faire beaucoup de photos par jour ce qui fait qu'on gagne mieux qu’au quartier. Les petits formats 13/18 on les vend à 1000 à 750 francs d'autres prennent à 500 f», dit-il. Il n'a pas manqué de dire que la vente des photos varie d'un client à un autre.« Il y a des clients qui nous encourage et d'autres disent qu'on les embête quand on fixe  le prix ce un problème», dit-il.

Haoua Adoum Ibeth

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