Les débats sur la thématique 4, politiques publiques sectorielles se poursuivent au Palais de 15 janvier de N’Djamena capitale tchadienne. La commission 4 avec 13 sous-thématiques suscitent assez de discussions. Ce vendredi 23 septembre 2022, des questions telles que les détentions arbitraires, les relations extérieures, l’élevage et la bonne gouvernance aiguisent votre rédaction Ialtchad. Reportage !
Sur la question d’emprisonnement, un intervenant affirme que tous ceux qui vont en prison ne sont pas forcément des coupables. Il déclare que le cas de M. Gali N’gothé est révélateur. Il plaide pour ces arbitraires cessent. Selon ce répondant, les tortures dans les lieux de détentions constituent une violation au principe de la sacralisation de la vie humaine. « Les jeunes formés en administration pénitentiaire n’arrivent pas jusque-là à s’exercer. Ce sont les gardes nomades et les gendarmes en complicité avec les régisseurs qui s’accaparent de leurs fonctions. Ce sont des pratiques qui doivent cesser », dit-il. Le président du parti la Calebasse Saleh Kebzabo revient sur les questions relatives à la relation du Tchad avec la France qu’il estime les gens refuser de l’aborder conséquemment. Or dit-il, aucune question ne peut être considérée comme tabou à ces assises. Le leader de l’Union nationale pour la démocratie et le renouveau (UNDR) déclare que tout le monde est concerné par ce problème. Il signifie que le Tchad est un pays indépendant et il faut arrêter avec la démagogie politique sur cette question. Tout doit être traité ici et c’est le lieu indiqué insiste-t-il.
Un autre intervenant aborde le point sur l’élevage. Il renseigne qu’il se dégage 5000 milliards de FCFA en terme de capital bétail sur pied qu’il faut développer. Malheureusement remarque-t-il, les politiques publiques n’y arrivent pas. Pour preuve dit-il, l’institut de recherche en développement animal, ancien laboratoire de Farcha fabriquait avant 1979, 24 types de vaccin. Cela montre une portion congrue aujourd’hui de trois types de vaccins, soutient l’expert. Il démontre qu’il suffit un peu d’argent pour le remettre à niveau et fabriquer les types des vaccins qu’il faut au Tchad. L’intervenant assure que nous avons des engagements avec des organisations normatives telle que, l’organisation mondiale de la santé animale. « Au niveau de finances, on nous dit qu’il n’y a pas de nomenclature concernant la santé animale. A mon avis il faut vraiment le faire », exprime-t-il. Pour lui, les trois abattoirs à savoir : l’abattoir de Moundou, l’abattoir de Djermaya et le complexe laitier de Djermaya sont en souffrance. Selon lui, ce sont là des industries qu’on pouvait bien développer à travers le partenariat public-privé pour assurer la transformation de nos produits d’élevage. Autre chose, il faut matérialiser les couloirs de transhumance, termine-t-il. Sur la question de l’environnement, il parle du parc de Mandat qui est complètement occupé par les éleveurs et les braconniers. « Cela demande que des mesures énergiques soient prises pour conserver cette réserve de faune et flore », recommande-t-il.
Mahamat Saleh Moussa, s’exprime sur la bonne gouvernance. Il va falloir qu’il y ait une clause qui va mettra fin au clientélisme, au favoritisme et au népotisme, déclare Moussa. S’agissant des conditions de vie des tchadiens, il propose une politique publique de subvention des denrées alimentaires sur l’étendue du territoire national. Car, la population souffre du prix exorbitant des denrées sur les marchés affectant négativement le panier de la ménagère.
Moyalbaye Nadjasna