DNIS : Dimension Genre et promotion de la femme

Sep 09, 2022

Les débats de la sous-commission solidarité avec les couches vulnérables, la lutte contre la précarité et la pauvreté, dimension genre et promotion de la femme ébauchés hier au Musée national se poursuivent, vendredi 9 septembre. Les membres de cet atelier relèvent quelques avancées significatives dans leurs travaux. Reportage.

La plupart des participants dans la sous-commission solidarité avec les couches vulnérables, la lutte contre la précarité et la pauvreté, dimension genre et promotion de la femme sont effectivement des femmes. Les points examinés touchent les recommandations issues des synthèses des rapports de CODNI. Il s’agit de la responsabilisation des femmes dans les hautes fonctions de l’État, garantir la participation entière et effective des femmes et leur accès en toute égalité aux fonctions de direction, à tous les niveaux décisionnels de la vie politique et publique comme prévoit le point 5 des Objectifs de Développement durable, œuvrer pour la création d’un environnement socioculturel et politique favorable à l’instauration de l’égalité homme-femme, garantir l’établissement de budgets axés sur la problématique homme-femme, renforcer, valoriser  et rendre plus visible la contribution des femmes à la croissance économique et au développement du Tchad.

Selon Toslar Martine, délégués des organisations féminines du Logone occidental depuis hier jusqu’aujourd’hui ils sont sur la dimension genre et la promotion de la femme. Elle confie qu’ils ont peaufiné les propositions et recommandations des rapports fournis par le CODNI. « Le niveau des débats est acceptable et actuellement tout se déroule encore bien. Nous avons également fait des observations accompagnées aussi de quelques propositions propres à nous. L’objectif pour notre sous-commission c’est de sortir un document fiable. Nous avons à l’instant suspendu pour reprendre dans l’après-midi », argue-t-elle.

Juste à côté se trouve Mme Akiya Adoum représentante du réseau des femmes ministres et parlementaires et organisations paysannes. « Vous savez j’ai eu à parcourir le document relatif à notre thème et je réalise que nos propositions faites en amont pendant les fora ont été à moitié prises en compte par le CODNI. En effet le CODNI n’a pas inventé quelque chose, mais il n’a fait que restituer les travaux. Mais nous sommes ici pour dialoguer et plancher sur tout cela afin considérer les avis des uns des autres », déclare Mme Akiya Adoum. Tout ce que nous voulons dit-il, c’est la paix rien que la paix. À son avis, il n’y a rien de plus tranquille dans la vie que d’être en paix. « Vraiment je plaide auprès de mes frères et sœurs qui sont toujours sceptiques de venir afin qu’on discute ensemble et trouver le chemin de la paix de notre nation. On veut la stabilité et surtout le développement », signifie Mme Akiya. Pour elle, des personnes à son âge sont déjà à la porte de la retraite et par conséquent, il faut préparer bien la relève. Ce pays a besoin de nous tous pour sa construction, conclut-elle.

Moyalbaye Nadjasna

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