Les activités génératrices de revenus qu’exerce les élèves pendant les grandes vacances pour subvenir à leurs besoins et préparer aussi la rentrée scolaire, à l’exemple des vendeurs de pains sur l’axe double voie en pleine circulation, ces vendeurs courent des risques inconsidérés. Ialtchad Presse est allée au rond-point doubles voies au quartier Abena dans le 7e arrondissement ce mercredi pour faire le constat. Reportage.
L’axe du rond-point double voie qui mène au pont double voie est transformé en un lieu de vente des pains qui met en danger la vie des vendeurs. Les pains sont étalés à droit du pont et d’autres vendeurs tiennent en mains pour courir après les clients à toute vitesse sans tenir compte des risques qu’ils encourent. Cette manière de courtiser les clients engendre de véritables troubles à la voie publique et agace les clients. Un vendeur des pains reconnaît qu’ils courent des risques et sont souvent victimes des accidents de circulations, ils sont escroqués par des individus mal intentionnés ainsi que les étudiants violents qui arrachent souvent les pains. « Ce n’est pas facile de vendre les pains ici, nous face à tous les problèmes, notre vie même est en danger, mais on n’y peut rien. Nous sommes obligés de vendre pour subvenir à nos besoins et aider nos parents. Nous trouvons cet endroit le mieux placé pour la vente des pains et c’est pourquoi on vient toujours ici », explique un vendeur.
Pour Nanadoumgnar vendeur est un Tchadien, il est toujours celui court des risques pour survivre, tout est dans la main de Dieu. « Nous avons des parents pauvres on est contraint de courir tous les risques pour soulager les parents, d’autres enfants de notre âge qui ont des parents riches sont bien gâtés par contre nous on doit se battre pour survivre », dit-il
Kosmadji Patrice client rencontré non loin de l’étale des pains suggère à ces vendeurs d’étaler leurs marchandises sur place et attendre les clients que de courir dans tous les sens, cela ne perturbe pas seulement la circulation met leur vie en danger. « Ils nous facilitent la tâche, de fois on oubli de prendre les pains en ville c’est arrivé au rond-point qu’on se souvient, et on achète, mais c’est une activité à risque », souligne Kosmadji
Haoua Adoum Ibeth
Sangnoudji Francine