Dans le cadre des activités marquant les 50 ans de l’université de N’Djamena, la section communication a fait une conférence-débat sur le thème « contribution des technologies de l’information et de la communication à la croissance économique des pays en développement ». La conférence a été animée par Dr Moussa Mahamat Ahmat à la faculté de la santé humaine sise à Gardolé. Reportage.
Tout a commencé avec la présentation du rapport de la journée du mercredi 4 mai par le rapporteur général Tatoloum Amane. Après cela, le conférencier Dr Moussa Mahamat Ahmat entame avec son exposé. Il définit d’abord les TIC avant d’aborder la contribution de ces dernières sur la croissance économique d’un pays. Pour lui, les Technologies de l’Information et de la Communication ont progressivement conquis de nombreux surfaces de la vie sociale, des processus et le taux de croissance de pénétration de ces outils dépasse en moyen 95%. Les capacités multidimensionnelles des TIC facilitent les innovations importantes dans les produits et les processus. Selon toujours le conférencier, les TIC permettent de créer de nouveaux modèles d’entreprise, de nouvelles pratiques de gestion et l’émergence de nouveaux marchés. Il ajoute que c’est grâce à la diffusion des TIC que les coûts de transaction sont réduits et facilitent les modèles d’interaction plus productifs dans les entreprises. « L’impact des TIC s’accroit de plus en plus au-delà du seuil d’adoption et devient plus important que l’investissement et la production. Cependant, de nombreux pays en développement sont encore loin d’avoir pleinement exploité les avantages des TIC », a-t-il déclaré. En ce qui concerne la contribution des TIC à la croissance économique, le conférencier affirme qu’on peut utiliser les TIC à l’appui d’initiative en faveur des pauvres. Elles contribuent également à améliorer l’accès aux marchés pour les populations vivant en zone rurale.
Les questions de l’assistance ont portés sur la relation qui existe entre les TIC et les sanctions menées par certaines organisations sur les utilisateurs. Et la relation qui existe entre les TIC et la liberté d’expression. En réponse, Dr Moussa Mahamat Ahmat répond que le rôle communicante des TIC ont permis aux individus d’être informer à la minute près de tout ce qui se passe à travers le monde. Et c’est grâce aux TIC que les gens expriment leur liberté. Pour ce faire, les dirigeants craignent que les populations diffusent des informations qui favoriseraient un soulèvement populaire. A-t-il souligné. « Les TIC ont beaucoup de facteurs positifs que négatifs. La technologie rapproche les populations et facilite le développement du pays. Il y a des zones qu’on peut accéder avant en une semaine de voyage pendant la saison pluvieuse. Mais de nos jours, on arrive à destination en quelques heures. Aussi, on peut être informé en tant réel sur les activités des entreprises », a indiqué l’orateur. En conclusion le conférencier précise qu’en dépit de positions conjoncturelles spécifique d’un pays, les équipements en TIC constituent les composantes les plus dynamiques qui impactent favorablement la croissance économique.
Kouladoum Mireille Modestine
Haoua Moussa Ibeth