Un incendie d’origine inconnue est survenu dans la nuit du 25 février 2022 au marché Faya dans le 2e arrondissement de N’Djamena. Tous les articles, meubles et denrées de première nécessité sont partis en fumée.Il y a une perte de vie humaine et un blessé grave transporté dans un hôpital de la place. Le délégué des commerçants de ce marché Mahamat Tahir Mahamat rencontré sur les lieux de l’incendie ce 26 février, estime la perte matérielle à environ un milliard de nos francs. Reportage.
Plusieurs personnes se sont précipitées ce matin au marché Faya de N’Djamena parti en fumée hier aux environs de 22h. Au moment de publier cet article, certaines marchandises continuent à brûler et les sapeurs-pompiers sont à pied-œuvre pour éteindre ce sinistre. La désolation est grande et se lit sur les visages des commerçants. La police nationale a quadrillé les entrées pour empêcher les intrus de s’infiltrer sur les lieux. Un coup dur pour les commerçants de ce marché tous désemparés.
De l’autre côté sous un hangar isolé se trouve un groupe des commerçants assis autour de leur délégué, M. Mahamat Tahir Mahamat. Répondant à nos questions, le délégué dit qu’il y a eu d’énormes dégâts matériels qu’il estime à environ 1 milliard de FCFA. M. Mahamat Tahir, affirme aussi qu’il y a de perte en vie humaine. Il rapporte qu’un chauffeur de l’agence de voyages de Faya a été calciné et une personne grièvement brûlée transportée d’urgence dans un hôpital. Le délégué plaide lance un appel au gouvernement de leur venir en aide. Il estime aussi que ce marché est très encombré et sollicite que la commune du 2e arrondissement vienne faire le nettoyage. Mahamat Tahir confie qu’ils sont à peu près 120 commerçants à exercer leurs activités dans ce marché. C’est un marché, dit-il, ou tout se vend : les meubles meublants, du natron, des dattes, des jus, de l’or, etc.
À côté du marché Faya, se trouve un complexe scolaire privé dénommé « Espérance », une est victime collatérale. Cette école a subi aussi des dégâts matériels importants. Deux bureaux de l’administration et quatre salles de classe ont été atteints par la flamme. « Informés de la situation nous sommes venus très tôt ce matin pensant sauver les documents administratifs, mais hélas tout est consumé par le feu. Nous avons ainsi perdu nos archives. Compte tenu de la situation, nous avons suspendu les cours et demander à nos élèves de rentrer », dit M. Abdramane Miskine, un des administrateurs de cet établissement. Il assure qu’ils vont s’atteler dans les jours à venir pour reprendre les cours la semaine prochaine. Toutefois, M. Miskine, plaide auprès du ministère de tutelle de leur venir en aide.
On peut voir la fumée par endroit sur les lieux de l’incendie. Peut-être une enquête diligentée par les autorités publiques va permettre de clarifier l’origine réelle de cet incendie.
Moyalbaye Nadjasna
Ousmane Bello Daoudou