Pour rendre compte à toutes les corporations du pays, le comité d’organisation du dialogue national inclusif (CODNI) a échangé ce vendredi après-midi avec les secrétaires généraux des ministères et les directeurs généraux des institutions publiques. C’est aussi l’occasion offerte aux responsables des sous-comités thématiques de restituer les résumés et l’évolution de leurs travaux. Reportage.
C’est depuis presque une semaine déjà que le comité d’organisation du dialogue national inclusif (CODNI), s’évertue à rendre compte de ses activités à toutes les entités de la société. L’objectif de cet exercice est d’informer et d’impliquer toutes les couches de la société tchadienne pour la tenue et la réussite du dialogue national inclusif (DNI), prévu pour le 15 février prochain. C’est le tour des directeurs et les secrétaires généraux des institutions de l’État d’être informés. Ce vendredi 14 janvier, plus de 20 hauts fonctionnaires ont suivi avec satisfaction les résumés des 5 sous-commissions thématiques.
Les 5 cinq responsables de ces sous-commissions thématiques ont chacun exposé les résultats de leurs travaux. Ils ont aussi fait des suggestions et des recommandations pour une bonne organisation du dialogue inclusif.
Mahamat Said Fara, secrétaire général du Ministère de l’Éducation nationale et de la formation civique, exprime sa satisfaction sur cette initiative des responsables du CODNI. Le SG souligne qu’il a beaucoup appris des présentations des différentes sous-commissions thématiques. Selon lui, la présence des secrétaires généraux des institutions publiques est de s’informer sur l’évolution des travaux préparatoires du dialogue prochain. « Je ne suis pas surpris par certains exposés. Je fais partie du groupe thématique sur les politiques sectorielles », explique-t-il. M. Mahamat Seïd Fara ajoute que c’est un travail impeccable, réalisé avec beaucoup clarté. Il salue également la démarche du CODNI qui permet de lever les zones d’ombre du travail effectué. A son avis, cet exercice permet d’améliorer le travail qui a commencé depuis le mois de juillet dernier jusqu’à présent. « Nous allons chercher à connaître le contenu du rapport, il n’y a eu que des résumés. Comme il a été proposé de mettre le document à notre disposition », dit le SG. Il promet que lui et les autres SG feront le maximum pour améliorer le travail en lisant ligne par ligne.
Dans la même veine, Alaïna Yacoub Poussey, SG du ministère des Affaires foncières, du Développement de l’Habitat et de l’Urbanisme, estime que les différents exposés prennent en compte effectivement les problématiques qui minent aujourd’hui le développement du Tchad. Pour lui, il y a des sujets importants et complexes qui ont été abordés, mais il manque du temps matériel pour restituer de façon détaillée les travaux. Il adhère à ce qui a été dit, mais il aurait souhaité que ce genre de réunions permettent éventuellement de débattre. Alaïna Yacoub Poussey estime qu’il y a des choses que les directeurs généraux vivent tous les jours et ils ont des exemples pratiques en tant que techniciens à apporter. Selon lui ces cas permettront éventuellement si besoin y est, d’améliorer la qualité des conclusions. Il souhaite qu’une fois en possession du rapport, les SG et les directeurs généraux le lisent. Et aient d’autres séances de travail avec les responsables de CODNI pour que leurs préoccupations soient prises en compte.
Jules Doukoundjé