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Une rencontre s'est tenue ce mardi 2 avril au siège de l'Agence Nationale de Gestion des Élections (Ange) entre le président de la Haute autorité de Médias et de l'audiovisuel (HAMA) Abderamane Barka Abdoulaye et le président de l'Ange, Mr Ahmed Bartchiret. Les échanges ont porté sur la réglementation du temps d'antenne, du temps de parole et d'espace rédactionnel dans les médias privés pendant la campagne pour l'élection présidentielle du 2024.

Un document subdivisé en quatre chapitres qui tient à réglementer la conduite à tenir durant les élections du 6 mai prochain a été examiné.

Dans le chapitre 1 figurent les dispositions générales disent, la présente décision a pour objet la réglementation du temps d'antenne, de parole aux candidats à l'élection présidentielle dont le premier tour est fixé au 6 mai 2024.

Le chapitre 2 parle de l'accès des candidats ou de leur représentant aux médias privés. Il stipule dans son article 5 et 6 que les candidats peuvent solliciter les services des médias privés dans le cadre de la campagne électorale.et ses médias privés sont responsables de leur programme pendant la période électorale. Ils doivent traiter tous les candidats avec équité dans la collecte, le traitement et la diffusion de l'information.

Le troisième chapitre est focalisé sur la diffusion et la publication des messages. L’article 8 de ce chapitre parle de la durée et de la fréquence par semaine doit être la même pour tous les candidats.

Enfin, le dernier chapitre porte sur les dispositions finales qui disent que la campagne électorale dure 21 jours avant la date du scrutin et prend fin vingt-quatre heures avant la date d'ouverture du scrutin.

Ousmane Bello Daoudou

L’Observatoire tchadien des finances publiques a organisé dans un hôtel de la place un atelier de sensibilisation et de formation sur la notion de transparence du secteur extractif et les initiatives de sa promotion au Tchad à l'intention des ONG, des leaders de la société civile et les médias.

Pour le Représentant du Coordonnateur, l'observatoire tchadien de finances publiques (OTFIP) cet atelier constitue une preuve de leur engagement pour une plus grande transparence dans la gestion du secteur extractif au Tchad en particulier les secteurs minier et pétrolier. « OTFIP a intensifié ses efforts pour rendre les informations sur les finances publiques accessibles à travers son site internet et permettre une meilleure compréhension pour une participation active des citoyens dans la gestion publique », dit-il. Il affirme que cet atelier est conçu comme un espace d'échange dynamique combinant présentation, discussion interactive sur les questions-réponses.

De son côté, le représentant de la coordinatrice nationale de ITIE au Tchad Younous Azaki Taha souligne que le but est d'appliquer les principes de base de la bonne Gouvernance et de créer les conditions du développement économique, social répondant aux aspirations légitimes du peuple tchadien. Et Il relève que le passage à la mise en œuvre de la norme 2023 implique au niveau du groupe multipartite sur la question de la lutte anticorruption, d'autres questions de gouvernance au sein des parties prenantes au niveau national.

Ousmane Bello Daoudou

L’élection à marche forcée de l’héritier Deby à la présidentielle du 6 mai 2024 sera pour Emmanuel Macron, « le sparadrap du capitaine Haddock » [1]. Elle ruine déjà la politique africaine dont le locataire de l’Élysée voudrait pourtant convaincre d’en avoir débarrassé les oripeaux d’une Françafrique qu’il abhorrerait[2].  

 

Le Maghreb mis à part, le président Macron semble n’avoir plus d’appétence pour l’ex pré-carré africain. Il n’en parle plus ; ni à l’occasion de ses adresses solennelles, ni dans ses conférences de presses courantes. Son gouvernement et les officiels ne répondent plus aux attaques, mises en causes et insinuations parfois grossières qui servent de carburant à la dynamique de conservation de pouvoir des trois juntes de l’Alliance des États du Sahel (AES). Le caractère drastique des mesures de rétorsion sans précédent qu’il a fait adopter et qui n’épargnent ni les universitaires, étudiants, artistes, ni les acteurs de la vie économique et associative des pays membres de l’AES attestent qu’il n’est plus disposé à composer et à tendre l’autre joue aux dirigeants de fait de ces pays. À tort ou à raison, le triumvirat des putschistes Assimi Goita du Mali, Ibrahim Traoré du Burkina et Abdourahamane Tiani du Niger lui a fait passer l’envie des anciennes colonies africaines de la France.

Bases militaires : Du retrait total à l’allègement des effectifs

Sa « nouvelle frontière » est l’Ukraine qu’il considère impératif d’aider à se défendre contre l’ogre russe et la menace que celui-ci fait peser sur toute l’Europe Occidentale. La conjonction de la double occurrence de l’éviction humiliante de son armée des pays de l’AES et la guerre en Ukraine a accéléré la réflexion sur la perspective d’une fermeture à brève échéance de ce qui reste encore des bases militaires françaises en Afrique de l’Ouest et Centrale. Ainsi, la création par la France, aux soutiens des opérations de l’OTAN sur le flan Est, du « Commandement terre pour les opérations aéroterrestres en Europe (CTE) » avec les opérations « Lynx » en Estonie et « Aigle » en Roumanie génère des besoins en hommes, en matériels et équipements que le rapatriement de ceux déployés en Afrique Centrale et de l’Ouest, pourrait aider à pourvoir. Mais manifestement l’autorité militaire qui tient au maintien des emprises africaines pour des raisons géostratégiques si ce n’est de prestige, et aussi de gestion de ressources humaines[3], ne souhaite pas hâter le pas, d’où la mission de Jean-Marie Bockel, pour négocier un simple allègement des effectifs. Au premier rang des emprises à conserver, figure à une place de choix celles de Tchad[4].

Du Bouclier du régime au chantage à la coopération militaire

Sauf que cet attachement de l’armée française au Tchad est du pain béni et un filon pour le régime Deby fils[5]. En user jusqu’à la corde pour soumettre la France par le chantage à la dénonciation de la coopération militaire ou celui d’un rapprochement avec la Russie de Poutine et son nouvel instrument de prestation de services militaires marchands « Africa Korps », est un des crédos du régime de N’Djamena. Le voyage pour le moins opportuniste en Russie du chef de la junte Mhamat Idriss Deby et sa rencontre avec Vladimir Poutine le 24 janvier 2024 ; de même que l’accord de coopération avec la Hongrie de Victor Orban, faux nez s’il en est, de Poutine dans l’Union Européenne (UE), sont autant des signaux à forte intensité envoyés à une France désireuse de ne pas cautionner le plan de succession dynastique. Et ça marche.

L’exception tchadienne dans la diplomatie française

Alors même que le Quai d’Orsay publie communiqués et déclarations pour dénoncer les atteintes aux droits des manifestants au Sénégal, ou critiquer le report par le Président Macky Sall des élections générales et appelle au respect de la décision du Conseil constitutionnel du pays, la diplomatie française est restée aussi bavarde qu’une carpe s’agissant du Tchad alors qu’il s’y passe des atteintes aux droits humains encore plus graves. Ainsi, aucun communiqué de celle-ci pour dénoncer le caractère non inclusif du processus électoral en cours avec une composition exclusivement mono-partisane de l’Agence de gestion des élections (ANGE) et du Conseil constitutionnel. Un Conseil constitutionnel[6] qui vient de s’illustrer comme attendu, par l’invalidation de toutes les candidatures à valeur ajoutée, des tchadiens du Nord et musulmans pour faire « place nette » au seul héritier candidat comme ce fut les cas par le passé pour Deby père. Aucun communiqué non plus pour dénoncer l’exécution sommaire, lâche et ignoble du principal opposant, Yaya Dillo le 28 février 2024 par l’armée ou à tout le moins, pour appeler à une enquête internationale véritablement indépendante. Mieux, le porte-parole du Quai d’Orsay affirme sans ciller, ne pas vouloir faire de commentaires sur Yaya Dillo dont, dit-il, la France « a pris bonne note de sa disparition » [7]. Fermez le ban.

De même, pas de communiqué pour dénoncer la candidature et la prochaine élection à marche forcée de l’héritier Président de transition à la présidentielle du 6 mai. Et pourtant le Président Macron affirmait bien solennellement depuis le perron de l’Élysée que « la France n’était pas pour un plan de succession (…), elle ne sera jamais au côté de ceux et celles qui forment ce projet »[8]. Qu’importe la solennité de l’engagement du Président Macron, l’intérêt de l’armée commande et prime. À la poubelle donc, les principes et standards des droits de l’homme et de la démocratie dès qu’il s’agit du Tchad. Mais le fait est que par son silence, la France entraîne tacitement par une espèce de « gentlemen’s agreement », celui non seulement de tous les autres pays membres de l’UE, mais également celui de la Commission Européenne. Ainsi, à la poubelle, la résolution du Parlement Européen[9] réitérant la condamnation du coup d’État militaire perpétré par le Conseil Militaire de Transition (CMT) et demandant instamment à l’UE et à ses États membres « d’envisager l’ouverture d’une procédure au titre de l’article 96 de l’accord de Cotonou, qui pourrait conduire, en dernier recours, à la suspension de la coopération au développement de l’Union avec le Tchad jusqu’au rétablissement de l’ordre constitutionnel légitime » conformément à la Charte africaine de la démocratie et aux résolutions ad hoc de la Commission Paix et Sécurité de l’UA. Or on sait que l’essentiel du ressort de l’appui budgétaire du régime par les aides directes et indirectes et du financement du processus électoral provient de cet espace géographique européen et fonde celui-ci à avoir un minimum d’exigence en retour. Mais ce faisant, la France, avec dans son sillage, l’UE, donnent elles-mêmes le bâton pour se faire battre par leurs détracteurs qui ont beau jeu de dénoncer la politique du double standard : condamnation d’un côté des coups d’État et des violations des droits de l’homme et des principes démocratiques au Sahel et de l’autre, adoubement du putschiste Deby fils à qui tout est toléré même l’indicible.

De la Féodalité à l’envers des rapports

Par ailleurs, s’il est dans l’air du temps de dénoncer la féodalisation des dirigeants africains du pré-carré aux locataires passés et actuel du palais de l’Élysée ; c’est peut-être vrai ailleurs. Mais dans le cas du Tchad des Deby père et fils, c’est plutôt l’inverse. Ceux-ci tiennent la France par son tendon d’Achille à savoir, son armée qui d’une part, entend conserver vaille que vaille ses emprises du pays et en particulier, la base aérienne « Sergent-chef Adji Kossei » de N’Djamena, et d’autre part, voue une admiration sans bornes à la bravoure ou à la sauvagerie des combattants du désert tchadien, à la tactique de combat peu académique et coûteuse en vies humaines, mais manifestement efficace à ses yeux. La France n’a jamais réussi à rien imposer ou refuser aux Deby père et fils si ce n’est pas grand-chose. Au contraire elle leur a tout passé et tout pardonné ; la succession de Présidents en France n’y change rien. Des exemples sont légions : du parapluie financier au bouclier diplomatique en passant par l’assurance-vie militaire. Entre l’hérédité Deby et la France, le jeu c’est de l’ordre du : « pile Deby gagne, face la France perd ». La récente déclaration de J.-M. Bockel qui s’est permis d’affirmer à N’Djamena, en dépit de la retenue que prescrivent les usages diplomatiques, non seulement « son admiration » à l’héritier Deby, mais que l’armée française doit rester au Tchad alors même que l’héritier en question est déjà en précampagne électorale et que ses hommes viennent d’exécuter Yaya Dillo, son principal opposant, est une magistrale démonstration de l’emprise de N’Djamena sur Paris et de l’abîme de celle-ci.

Nécessaire banalisation des relations aux ex-colonies

Les convulsions actuelles de la relation de la France à ses anciennes colonies en particulier du Sahel, amplifiées par le kérosène des entrepreneurs politiques d’un néo-panafricanisme de tribune, jamais à court d’arguments et avec parfois la bienveillance opportune de la Russie d’un Poutine plus que jamais conquérant, dénote d’une fin de cycle ; d’un changement radical d’époque. La France doit en prendre acte en travaillant désormais à banaliser sa relation à ses anciennes colonies à l’instar de ce que font la Grande Bretagne et l’Espagne. En effet, le passé colonial et le passif de la Françafrique sont derimant pour la défense de son image, de ses bonnes intentions et la valorisation de sa coopération pourtant agissante, à paramètres relationnels constants. Qui plus est, en ne se débarrassant pas complétement des symboles qui cristallisent et catalysent sa détestation sur le Continent Noir que sont notamment le Franc CFA et surtout les ersatz des corps expéditionnaires que constituent ses bases militaires, elle contribue elle-même à remettre des pièces dans le jukebox d’un patriotisme d’opportunisme de ses opposants.

Paradoxe de la jeunesse tchadienne

Dans le cas du Tchad, aussi paradoxale que cela puisse paraître, les velléités de rapprochement du pays avec la Russie de Poutine trouve davantage d’échos favorables dans les rangs de la jeunesse très engagée dans l’opposition radicale aux régimes Deby père et fils. Et cela, alors même que la Russie avec Wagner, hier et Africa Korps, aujourd’hui, ne s’est jamais mise au service d’une opposition à un régime en place. Elle est toujours du côté du pouvoir pour lui garantir de se payer sur la bête, notamment en mines d’or, de diamant, de puits de pétrole. À cela s’ajoute l’indispensable accessoire du kit de mise sous cloche des libertés publiques et individuelles ; ce que connaissent tous les régimes partenaires de Wagner et qui confine à la vérité, à kit du régime d’exception. Bref, pour cette jeunesse tchadienne, le basculement d’alliance du pays reviendrait à tomber de « Charybde en Scylla ». En a-t-elle seulement conscience ? Peu semble lui importer. Seule compte pour elle, la rupture avec la France, source imaginaire ou avérée de ses frustrations et complice de son asservissement par le soutien quasi-inconditionnel aux Deby père et fils.

Quoiqu’il en soit, travailler à maintenir ses emprises militaires au Tchad, c’est d’abord pour la France, accroitre son propre désarmement diplomatique à l’égard du régime Deby fils, avec des effets collatéraux sur la vigueur de sa parole dans le monde. C’est ensuite renforcer le sentiment de toute puissance de Deby fils, qui fort de l’audience internationale, continuera d’asservir et de brutaliser son peuple. Mais c’est aussi alimenter, comme ailleurs sur le continent, le fantasme jamais démontré d’un pillage des ressources naturelles du pays par son armée. Enfin, c’est mener un combat d’arrière-garde ; au mieux, retarder l’échéance au risque de ne pas en maîtriser le calendrier et les modalités comme ce fut le cas au Niger, au Burkina et Mali.              

Abdoulaye MBOTAINGAR
Docteur en droit
Maître de conférences à l’université d’Orléans

 

[1] Hergé, « L’affaire Tournesol » in Les Aventures de Tintin, Casterman 1956.

[2] Voir, A. Mbotaingar, Emmanuel Macron et la succession Deby: de l’incompréhension à l’incrédulité, https://www.ialtchad.com/index.php/details/item/651-emmanuel-macron-et-la-succession-deby-de-l’incompréhension-à-l’incrédulité.

[3] V., É. Vincent, « Le désarroi des militaires français face au retrait des troupes d’Afrique », Le Monde, 26 septembre 2023.

[4] C’est au demeurant la raison pour laquelle dans les premières informations de presse, relatives au champ de la mission du représentant personnel d’E. Macron en Afrique, Jean-Marie Bockel, le Tchad n’était pas concerné au même titre que Djibouti.

[5] V. A. Mbotaingar, Retrait de l’armée française du Sahel : Fin de soutien au pouvoir tchadien ?, https://www.ialtchad.com/index.php/details/item/3025-retrait-de-l-armee-francaise-du-sahel-fin-de-soutien-au-pouvoir-tchadien

[6]  Décision n°007/CC/2024 du 24 mars 2024.

[7] Chr. Lemoin porte-parole adjoint du Quai d’Orsay, Point de presse du jeudi 14 mars 2024.

[8] Déclaration du 27 avril 2021 au côté de Felix Tshikedi alors président de l’UA.  

[9] voir, Résolution Commune n° B9‑0575/2022</NoDocSe>  du 14/12/22, notamment les points 1, 6, 7 et 13.

Dans une déclaration commune faite ce vendredi 29 dans une salle de la radio FM Liberté, les membres du Groupe de Concertation des Acteurs Politique (GCAP) déclarent s’attaquer judiciairement au rejet de la candidature du candidat de leur candidat recalé M. Nassour Ibrahim Neguy Koursami par le Conseil Constitutionnel (CC).

Ils affirment que leur candidat est bel et bien de nationalité tchadienne, « il se présentera à l'élection présidentielle du 06 mai prochain. La qualification hâtive de faux et usage de faux imputée à notre candidat à l'absence d’élément matériel, préalable obligatoire à la qualification et la constitution de l'infraction alléguée est loin d’être vraie comme allégué par M. Padaré. Le faux entendu comme une altération frauduleuse de la vérité, de nature causer un préjudice, il peut être commis par altération , fabrication, dénaturation ou suppression d'un écrit authentique ou privé ».

Selon les membres de GCAP, le fait de déclarer tardivement la naissance d'un enfant lui enlève-t-il sa nationalité ? Et même si c'est le cas, l'ordonnance du 02 juin 1961 portant organisation de l'état civil en République du Tchad est abrogée et modifiée en toutes ses dispositions par la Loi 008 du 10 mai 2013 puis par l'ordonnance 002 portant organisant l'état civil au Tchad. Toujours selon le GCAP, si la déclaration de naissance avait été enregistrée en 2015, la validité expliquée par Sieur PADARE parce que la loi ne dispose que pour l'avenir. En conséquence l'ordonnance de 1961 est inopérante en l'espèce.

Pour le GCAP, l'article 157 du Code électoral dit que toute candidature rejetée est notifiée à la l'intéressé par lettre avec accusé de réception dans un délai de 10 jours à compter de la date de réception par le CC. « Le CC n'a pas respecté cette disposition puisqu'en date du 25 mars comme dit la loi, le candidat Nassour Ibrahim Neguy Koursami n'a pas reçu notification du rejet de sa candidature. Il faut le mentionner publiquement que notre candidat est toujours candidat de plein droit et va concourir de grès ou de force le 6 mai où il sera plébiscité et élu par les Tchadiens », disent les membres du GCAP.

Kellou Daoula Adoum

Le Groupe Ialtchad médias a organisé un Iftar hier soir passé à son siège au quartier Mardjandaffack dans le 2e arrondissement de la ville de N’Djamena.

Les responsables du groupe, journalistes, agents, amis, sympathisants et les invités ont partagé ce petit temps dans une ambiance de fraternité. L'objectif de cet iftar est de communier autour d'un repas en partageant le lien social pour consolider la fraternité de l'équipe en partageant les valeurs de la presse les enfants du Tchad ( Ialtchad Presse), liberté, intégrité, objectivité, vérité journalistique.

Dans cet iftar, Ialtchad veut montrer que les enfants du Tchad sont pour un objectif commun apporter leur contribution pour le développement de ce beau pays le Tchad.

Du Borkou à wadi Fira en passant le Ouaddai, N’Djamena, le Guerra, le Barh El-Gazal, le Batha, le Mayo Kebbi, les deux logones, le Mandoul et le Moyen Chari. C'est un Tchad en miniature dans seul but de servir en informant.

Pour rappel, le groupe Médias ialtchad est un groupe de Médias créé en 1999 au Canada pour les enfants du Tchad résident au Canada. Il comprend en son sein la presse écrite, la presse en ligne, une agence de communication label 235, une radio Ialtchad FM 99.5 et bientôt bien d'autres surprises.

Ousmane Bello Daoudou

 

Un incident a eu lieu à Bongor dimanche 24 mars 2024 entre des douaniers bogobogo et un groupe des jeunes à la suite de la mort d’un présumé fraudeur. Ialtchad a recueilli quelques témoignages ce lundi 25 mars 2024. 

Abakar Gadou Goudja, coordinateur régional du Conseil national des jeunes du Tchad (CNJT) section Mayo Kebbi Est hier affirme que dimanche vers 17h un jeune a quitté la ville de Yagoua au Cameroun transportant quelques sacs de sucre sur sa moto. Il a traversé les trois postes de la douane. Selon les explications de M. Goudja après avoir traversé trois postes, il a été poursuivi par les « douaniers bogobogo ». Après son interpellation une dispute a éclaté. Et tout a dégénéré, des tirs d’armes ont suivi causant des blessés. « Trop c'est trop, ses douaniers qui poursuivent des jeunes filant à grande vitesse dans les artères de la ville. Nous demandons à l'État de prendre ses responsabilités d'arrêter cette pratique », dit-il. Toujours selon M. Goudja, ce sont des jeunes diplômés sans emploi qui font le transport des marchandises entre Yagoua au Cameroun et Bongor au Tchad, « ces jeunes sont poursuivis tout les temps par les policiers et les douaniers ».

Des informations confirmées par le maire premier adjoint de la ville de Bongor, Kampeté Norson Hina. Il confirme comme quoi le jeune a été tué par les douaniers lors de ses trafics entre les deux villes. Il soutient que la tension est vive dans la capitale du grand Mayo Kebbi. « Nous attendons que la tension baisse afin de situer les responsabilités. Cet incident à causer 2 morts et 11 blessés », dit M. Hina. 

Ousmane Bello Daoud
Kellou Daoula Adoum

Deux jours après le renvoi des vendeurs des chaussures sur la chaussée de l'avenue Maldom Bada Abbas, Ialtchad Presse a interrogé les vendeurs pour les entendre. 

Mme Denemadji Roselle, vendeuse, mère de 3 enfants, « je me bats pour mes enfants parmi ces hommes pour vendre des chaussures pour gagner mon pain. Les deux mains doivent s'aider »

Depuis ces 2 jours, la police municipale nous a renvoyé, je ne sais pas quel est leur motif. Les vendeurs disent respecter la décision, mais regrettent en soutenant qu'ils ont fait des investissements sur des marchandises à perte. « Qui va nous rembourser? Nous avons dépensé beaucoup d’argent. Nous voulons que la mairie nous laisse travailler, s'ils veulent interdire la vente sur le trottoir, qu’ils le fassent l'année prochaine », disent les vendeurs. 

Dinguemadji Allahdoum Thierry, vient de la ville de Moundou, il est vendeur des chaussures, diplôme sans emploi et marié. Il fait des kilomètres pour exposer ses articles chaque mois de ramadan à N'Djamena. « Nous ne savons pas la raison pour laquelle nous sommes renvoyés. Avant, ils venaient avec un reçu de 3 000 F CFA que nous payons, mais cette année on ne sait pas pourquoi ils refusent de prendre ». Selon lui, tous ces vendeurs ne vivent pas ici. Il y a ceux qui viennent de Sarh, Moundou, Doba...bref, la majorité vient des provinces ». Ils demandent à la mairie ou aux délégués de fournir des explications fiables. Ils n’ont pas la chance pour travailler à la Fonction publique, mais ils se débrouillent.

Selon la communiquer de la mairesse de la ville de N'Djamena, Mme Bartchiret Fatimé Zara Douga, demande aux commerçants qui occupent les voies publiques, les vendeurs de viande grillée, aux exploitants des containers, des garages, des ateliers de soudure et tous les autres, de bien vouloir libérer les voies publiques. 

De plus, le chargé de la communication de la commune de la ville de N'Djamena M. Izidore affirme que cette activité perturbe la libre circulation et cause les accidents de routes. 

Ousmane Bello Daoudou 
Kellou Daoula Adoum

L'institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA) en collaboration avec la Haute Autorité des médias et de l'audiovisuel ( HAMA) organise une session de renforcement des capacités des professionnels des médias en matière de conduite des entrevues avec les acteurs politiques, du 22 au 23 mars 2024 au siège de EISA au quartier Moursal.

Durant ces 2 jours les journalistes seront formés sur la base du Code électoral, la gestion des élections, le contextuel électoral, et autres afin de mieux couvrir les prochaines élections. Selon le représentant pays EISA Tchad Dr Pierre Kadi Sossou, cette formation vise à équiper les professionnels de médias des outils nécessaires pour comprendre les étapes essentielles du processus électoral et pour aborder les questions de déontologie et d'éthique afin de travailler en conformité avec les normes professionnelles, évitant ainsi tout conflit avec l'organe de régulation des médias, souligne-t-il 

M. Sossou affirme que cette session va permettre aux professionnels des médias d'acquérir les compétences nécessaires pour couvrir les activités politiques, notamment la campagne électorale à venir. « Ces séries de formation s'inscrivent dans un continuum visant à souligner l'importance du rôle des médias dans la promotion d'un processus électoral apaisé. Ces activités de renforcement des capacités forment un ensemble complet visant à promouvoir un journalisme responsable et éthique dans le contexte électoral, contribuant ainsi à la promotion de la démocratie et à la prévention des conflits. Je réaffirme notre engagement à soutenir des initiatives de paix dans le cadre du projet d'appui aux acteurs citoyens tchadiens et aux élections financées par l'Union européenne que je remercie ici », conclu le directeur pays AISA

N.D.M

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